[Capitale]Place Centrale

[Shloka]

Non merci! Ne voit pas ça comme un affront mais j'ai tendance à être excessivement prudent. Je ne fais confiance aux gens qu'à la condition de les connaître. J'ai eut le droit trop souvent à de mauvaises rencontres.

Prudence est mère de sûreté, non ? Je ne le verrai nullement comme un affront puisque vous m'avez expliqué votre point de vue et je le respecte. Je suis navré d'apprendre que vous avez eu de mauvaises rencontres, j'espère qu'elles ne se sont pas produites ici.

*Shloka était surpris que l'inconnu refuse de lui serrer la main, peut-être préférait-il un salut traditionnel comme Jolokia mais il n'était pas originaire de la nation du feu apparemment... Enfin ne jamais se fier à la première impressions va-t-on dire.*

Mais excuse-moi, tu me donnes ton nom et je ne me présente pas : Kawa Ishi, respectivement mon nom et mon prénom. Une vieille habitude familiale que de se nommer dans cet ordre.

Enchanté Sire Kawa, c'est un honneur de vous rencontrer.

*Ishi fît néanmoins un signe de politesse envers Shloka, ce dernier le lui rendit par le salut traditionnel de la nation du feu.*

Pour ce qui est de ma venue ici disons, pour faire court, que j'ai pour projet de faire le tour du monde et de voir de mes propres yeux de quoi il est fait. J'arpente en somme. Mais si l'île d'Hosho est en plein préparatifs je ne vois pas bien ce que j'irais faire là-bas pour le moment...
Et qu'est-ce que c'est que ce dojo du feu dont tu me parlais?...

Un bien intéressant projet que de faire le tour du monde... je dois d'ailleurs partir dans un mois en voyage, peut-être pourriez-vous me raconter certains de vos périples afin que je puisse savoir si certains lieux sont susceptibles de m'intéresser, si vous voulez bien évidemment, je ne vais pas vous déranger inutilement. La fête d'Hosho sera l'un des moments les plus forts de l'histoire de notre nation, une fête pour célébrer l'entente de près de 200 ans avec les tribus de l'eau et la création même de l'île d'Hosho ! Les seigneurs du pôle nord et du pôle sud seront présents ainsi que l'avatar ! Le dojo du feu est la plus grande académie d'épéiste que ce monde ait. Au vu de votre sabre, je pensais que vous étiez là pour cela. De nombreux épéistes viennent des quatre coins du monde pour venir s'y entraîner, rencontrer certains des professeurs du dojo, faire fabriquer leurs sabres ici et j'en passe. Un lieu fort intéressant et très formateur.

[Kawa Ishi]

Ah? Il faut croire que cette information ne me soit jamais parvenue...
Mais si tu le dit je veux bien te croire. Cela vaut le coup d'y jeter un oeil, même si désormais je manie une arme supplémentaire!*dit-il en se tournant légèrement et en montrant du pouce par dessus son épaule la massue et la faucille, accrochées ensemble dans son dos, acquises lors de sa visite au pôle Sud.*

Soit, si tu n'as rien d'autre de prévue je te laisse me montrer le chemin jusqu'à ce fameux dojo. Tu as éveiller ma curiosité. Et puis si les festivités ont lieu dans un mois il n'y a pas de raison de se presser, n'est-ce pas?

[Cendre]

Jongler avec des lames c'est dangereux. Elle s'était coupée plus d'une fois. Mais quand on pratique chaque jour des heures entières... tout devient plus simple. La lame s'envole, elle retombe, elle repart. En sautillant et déambulant, elle jetait ses larmes tourbillonnantes dans le ciel. Cela lui permettait de faire s'écarter les badauds. Ceux qui préféraient éviter un accident, prudents. C'était pas un tord, même si elle était plus que confiante pour des passes de jongle aussi simples... on est jamais à l’abri de rien.

Ce serait gênant pour elle d'écorcher quelqu'un. Les lames restèrent dans ses mains au moment où elle avisa le noble d'il y a quelques heures... Les lames tourbillonnèrent pour regagner leur fourreau et un regard noir fut adresser à celui qui croisait sa route pour la deuxième fois. Elle essaya de mettre tout le mépris, la colère qu'elle pouvait ressentir sans être certaine d'y être parvenue. Ce jeune homme qui avait tout et se permettait de la ridiculiser, la traiter de la manière la plus méprisable...

A l'instant, elle aurait bien voulu être un puissant maître du feu pour lui envoyer la plus grosse boule de feu que le monde ait vu pour l'effacer de sa vue. Mais elle savait que ni le feu, ni son poing sur son joli nez ne changerai grand chose. Elle le savait. Sur le moment c'est parfait, jubilatoire. Puis viennent les ennuis et elle n'avait pas envie d'en assumer plus. Surtout qu'il avait l'air de s'être acoquiné d'un guerrier.

Et même si elle était certaine de pouvoir gérer une petite bagarre, elle n'en avait même pas vraiment envie. On apprend à serrer son poing dans sa poche et à continuer sa route. C'est ce qu'elle fit.

[Shloka]

Ah? Il faut croire que cette information ne me soit jamais parvenue...
Mais si tu le dit je veux bien te croire. Cela vaut le coup d'y jeter un oeil, même si désormais je manie une arme supplémentaire!

*Le sire Kawa montra à Shloka les deux autres armes qu'il maniait, une faucille et une massue. Autant Shloka comprenait l'alliance d'un sabre et d'une faucille en plein combat mais la massue ? Il était assez surpris, il faut bien le dire.*

Pardon pour mon impertinence mais comment maniez-vous la massue avec votre sabre ? La massue n'est pas trop lourde ?

Soit, si tu n'as rien d'autre de prévue je te laisse me montrer le chemin jusqu'à ce fameux dojo. Tu as éveiller ma curiosité. Et puis si les festivités ont lieu dans un mois il n'y a pas de raison de se presser, n'est-ce pas?

Tout à fait, vous avez raison, si vous ne savez pas où loger, l'auberge du dragon d'or est d'une grande qualité pour un prix raisonnable et si vous avez besoin d'un travail jusqu'à la fête, ma famille peut éventuellement vous engager pour travailler au port... enfin ça c'est mon oncle qui décidera mais bon je vous le dis si jamais. Non, je dois justement aller au dojo pour rejoindre des amies.

*Shloka commença à s'éloigner pour aller au dojo avec Ishi mais son regard fût attiré par des mouvements dans les airs plus loin. Il s'agissait de la jeune jongleuse ! Il la salua de la main*

Le spectacle de cette jongleuse est vraiment magnifique, désirez-vous le voir un peu avant d'aller au dojo ?

[Kiori li]

*En entendant cela Ki-Li ne pu s'empêcher de rire !*

C'est vrai ?! Super ! J'ai toujours voulu voir cette ville ! Ma mère y est né vous savez.

*Le regardant partir le forgeron ferme les yeux*

Tu vois ce n'était pas la peine de t'inquiéter.

Vous avez raison mon maitre...Je m'excuserai quand il reviendra s'il vous le voulez.

Tutoie-moi....Au fait Tu n'as pas de nom ? Je t'appelle toujours Gardien mais c'est ton rôle, non ?

...Je n'est pas de nom. Seul ma mission me définit.

Non. Tu est mon ami, plus qu'une mission...Bon tu viens de moi donc..K'. tu t'appellera comme ça.

Merci mais est-ce vraiment nécessaire ?

Ben déjà ce sera plus court. allez on se prépare ?

*Ki-Li se lava et attendit le prêtre qui vint plus tard avec un manteau*

Merci encore. Nous serons tranquilles nous vous le jurons.

[Kawa Ishi]

Comme je le disais précédemment il n'y a pas de raison de se presser, surtout si ce spectacle est aussi magnifique que tu me le dis.
Je t'ai vu lui faire signe de la main, une connaissance?

[Shloka]

Comme je le disais précédemment il n'y a pas de raison de se presser, surtout si ce spectacle est aussi magnifique que tu me le dis.
Je t'ai vu lui faire signe de la main, une connaissance?

Tout à fait, prenons le temps de profiter de ses talents. Je l'ai déjà vue plus tôt jongler avec des couteaux puis avec son feu. C'est impressionnant ! Mais je ne la connais pas plus que ça...

*Et Shloka regarda un peu le spectacle.*

[Cendre]

Sauf qu’il n’y avait pas d’autre spectacle que la jeune femme filant un peu plus loin. Achetant une brochette de viande à un stand et s’installant dans un coin pour la manger. Ce devait être bon puisqu’elle prit le temps de bien mâcher. Une pièce de moins dans sa bourse mais un peu d’énergie dans son corps. Elle sortit de son sac un fruit qu’un couteau coupa en deux. Un geste anodin et pourtant témoin de son habitude à manier les lames. Ses mains étaient aussi usée que les gardes de ses fidèles compagnons.

Elle trempa deux doigts dans la chair du fruit pour les porter à sa bouche. La pauvreté fait partie de bon nombre de gens. Sans doute, les cheveux un peu poussiéreux, les pieds usés, le regard fatigué pouvait témoigner de cette vérité cachée. Peut-être pourrait-elle aller aux bains pour décrasser son corps… elle avait bien gagné sa journée. Elle étira un bras, arqua son dos dans une position à la souplesse sensuelle. Hm, elle était fourbue.

Parfois, elle se disait qu’elle devrait adopter un genre d’animal. Un chien, un chat… un chien c’est plus intelligent et plus fidèle. Un chien, donc, lui apprendre des tours et avoir sa compagnie. Maintenant qu’elle était plus que seule. Nager, vivre dans la foule et être plus seule que jamais.

[Conseiller du Feu]

Ki-Li

*Zario sourit.*

-Allez moins de paroles et plus d'actions mon garçon ! Tu as besoin d'air frais !

*Et l'intendant partit donc avec le forgeron pour aller sur la place centrale sous bonne garde. Toutefois à la demande de Zario, les soldats maintenaient une distance de respect permettant au forgeron et à l'intendant du temple d'être relativement tranquille.*

-Je crois savoir qu'il y a une forge pas très loin d'ici, serais-tu intéressé par une petite visite ?

Kiyomi

*Sauf que le nobliaud de tout à l'heure ne semblait pas vraiment vouloir lui lacher la grappe. Au moins le vieux avait été sympa. Mais autant là... c'était lourd quand même.*

[Shloka]

*Et le spectacle ne dura pas et l'artiste partît pour acheter un morceau pour manger. Pause repas oblige ! Shloka ne savait pas trop quoi faire... la suivre n'aurait pas été respectueux. Il se tourna vers Ishi.*

Je suis navré, il semble que ce soit sa pause actuellement... Nous la recroiserons sans doute plus tard. Je vous montre où est le dojo alors ? A moins que vous ne vouliez découvrir un magasin d'armes plein de secrets et d'équipements originaux ?

*Shloka avait repensé au magasin que le sire Yiwang lui avait fait découvrir. Ishi étant un épéiste comme lui, sans doute trouverait-il quelque chose à son goût si il désirait y aller.*