Hai Oukoku

[Kaneko]

Après s'être reposée une nuit complète, Kaneko était d'humeur joyeuse: elle avait remporté son épreuve la veille, et apparemment, son maître avait été fier d'être son professeur. Mais ce n'était pas tout. Aujourd'hui, elle allait partir pour Republic City, pour y réaliser son rêve: devenir une sportive de haut niveau, une pro bender reconnue. Mais pour cela, il lui fallait encore s'entraîner d'avantage, car même si ses entraînements lui avaient donné un certain niveau, sa maîtrise était loin d'être parfaite. Et surtout, elle ne maîtrisait que le style de maîtrise de son village natal. Elle allait devoir s'adapter, même si dans les fondements, elle ne changera pas tant que cela: elle dansera toujours lorsqu'elle maniera la terre.

P'pa, m'man, j'sors faire un tour! dit-elle, enjouée.

Elle pris un petit baluchon, avec un pot de confiture vide, et sortie, vers son endroit préféré: celui où elle s'entraînait en cachette pour le pro bending.

Eh bah... Ca va me manquer ce petit terrain...

Elle frappa du pied, pour faire s'élever quelque graviers, de la terre, bref.. de quoi remplir le pot vide.

Ca me fera au moins un souvenir d'ici...

Elle resta un moment sans bouger, le pot rangé dans le baluchon. Et elle se mit à danser, pour faire s'élever des cercles de terre, et les balancer, pour un ultime entraînement ici. Ce n'est qu'après une bonne heure que celle ci décida de s'arrêter, et de rentrer chez elles. Pour y faire ses bagages, et ses au revoirs à ses parents, qui ne l'accompagneraient pas cette fois ci.

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Après une série d'au revoir et de câlinouw, bref, une scène d'adieu, la jeune fille s'en alla à la gare, munie de ses billets, de ses bagages, et aussi de son pot de confiture remplit de terre. Elle était partie pour Republic City

[Marelle]

« Excusez moi… est ce que vous connaissez un dénommé Roxis ? »
« Roxis… hum… ça me dit quelque chose, allez donc voir dans la deuxième rue, à droite. Il y a un salon de thé, il me semble que l’un des serveurs s’appelle Roxis. »
« Merci ! »

Et bien, donc... deuxième rue, à droite. Je fais quelques pas dans la direction indiquée, avant de m'apercevoir que je confonds encore une fois ma droite et ma gauche. Un petit mordillement de lèvre plus tard, me voilà sur la bonne voie. Mes fins cheveux noirs s'échappent de leur lanière de cuir pour se faufiler devant mes yeux et les cacher aux autres passants alors que mon coeur se serre petit à petit. Il ne me reste plus que quelques pas à faire, et me voilà devant le magasin de thé. Le salon de thé. Il serait très malvenu de ma part de me tromper de terme pour désigner le bâtiment et d'ainsi vexer Cousin Roxis. Que je n'ai, pas ailleurs, jamais vu. Comment mon père a appris, avait appris, son existence ? Je l'ignore totalement. S'il ne s'est pas trompé ? Je l'ignore aussi. Je n'ai strictement aucun moyen de savoir si ce Roxis est au courant que j'existe, que Tob est un de ses lointains oncles, que je suis la fille de Tob, et de toute l'histoire qui s'en suit. Mais bon. Je frappe à la porte, intimidée par le bruit qu'une telle action produit. Ma voix est engloutie dans un premier temps par le brouhaha, aussi je me reprends, une deuxième fois, osant faire un pas dans le commerce:

« Excusez moi... Il... il y a bien un Roxis ici ?! Je... je suis Marelle », d'un mouvement de tête, mes cheveux tombent un peu plus devant mes yeux bleu: j'ose croire que ça va me faire disparaître aux yeux du reste du monde, « Je... je suis sa cousine. Ma... Marelle Acqwer.»

Bon, ça y est, j'en suis certaine, je me suis trompée d'endroit.

[Conteur de la Terre]

ROXIS / MARELLE

*Dans le bâtiment, une jeune fille au teint bazané venait de rentrer en demandant à parler à un certain Roxis en se désignant comme sa cousine.

Le silence se fait dans le bâtiment. Tous les clients se tournèrent de concert vers un homme debout.

Roxis.*

[Roxis]

-Roxis, tu as une cousine ?

*Dit un client en se retournant vers le principal concerné.*

- Il semblerait.

*Roxis posa le plateau de thé qu'il avait dans les mains, puis se dirigea vers Marelle.*

- Euuuuh, Salut. C'est moi, Roxis.

- Tu dis que tu es ma cousine ?

- Et je peux faire quelque chose pour toi ?

[Marelle]

-Roxis, tu as une cousine ?

Visiblement, ce n'est pas un fait connu de tous, et je suis au bon endroit. Deux faits qui m'apparaissent clairs maintenant, mais qui ne me permettent pas de disparaître dans la terre que j'aurai bien aimé maîtriser. La voix de mon cousin, du dénommé Roxis, retentit, et je sens mes pommettes devenir écarlates. Ca commence bien.

- Il semblerait. Euuuuh, Salut. C'est moi, Roxis. Tu dis que tu es ma cousine ? Et je peux faire quelque chose pour toi ?

Ca fait beaucoup, beaucoup trop de questions d'un coup à mon goût. Déjà, il répète ce que j'ai dis, c'est mauvais signe. Et il me pose directement une question à laquelle je suis obligée de répondre. Et à laquelle je n'ai pas vraiment envie de répondre. Je me mordille la lèvre, je ne sais pas par où commencer. Je ne sais pas ce que je suis sensée dire, faire, penser... Je suis toute seule, c'est inquiétant. Mais non, pas pour longtemps.

"Je suis la fille de Tob. On est des cousins, un peu éloigné. Je suis toute seule. Papa m'a dit que si un jour je... j'avais un problème, je pouvais venir te voir. C'était quand on était venu vendre du poisson ici. J'étais petite. Je..."

Voilà, c'est parti, c'est fait: je m'embrouille, je bégaye, je balbutie... Je ne sais pas comment formuler ce qui est, et je me sens de plus en plus ridicule. Il s'en faut peu, en fait, pour que j'explose en sanglots. Je me mordille à nouveau la lèvre pour me contenir.

[Roxis]

- Mince, une morveuse qui ne retrouve plus ses parents.

- Comment m'en débarrasser vite fait, bien fait ?

- Ah oui Tob ! Ce bon vieux Tob !

- Qu'est ce qui de vient justement ?

- Bon bah suis moi, on va se poser et tu vas tout me raconter.

*Roxis se retourna, et invita Marelle a s'asseoir à une table.*

*Puis il lui servit une tasse de thé, et il profita pour s'en servir une aussi.*

- Je mettrai ça sur le compte du premier pigeon venu.

- Genre un maître de l'eau.

- Alors donc, où et quand as tu perdu tes parents ?

[Marelle]

- Ah oui Tob ! Ce bon vieux Tob ! Bon bah suis moi, on va se poser et tu vas tout me raconter.

Je le vois se lever, je le vois m'inviter à une table. En trottinant pour le suivre, je m'approche, je m'assoies, je le regarde tout simplement. Alors, lui, c'est mon cousin c'est bien ça ? Un grand cousin, vu qu'il semble bien vieux. Un vieux cousin, puisqu'il est si grand. Il se retourne vers moi, se sert une tasse de thé, m'en sert une. Je me laisse happer par la contemplation de la vapeur qui s'élève et des odeurs qui viennent jusqu'à mes narines et mes papilles olfactives. Je m'amuse à regarder l'eau dans la tasse, la tasse qui contient l'eau, l'eau qui clapote sur le bord. L'eau. L'eau que je n'ai pas su apprivoiser à temps pour sauver mes parents.

Des gens ont dit que devenir orpheline était quelque chose de traumatisant, je n'étais pas d'accord. Ce qui l'était, c'était d'avoir assisté à la mort de ses parents et de n'avoir rien pu faire alors qu'on aurait du pouvoir. Ce qui l'était, c'était de culpabiliser, d'en venir à haïr l'eau, L'eau clapote un peu trop vivement, j'offre à mon cousin un petit sourire contrit et je me reprends.

- Alors donc, où et quand as tu perdu tes parents ?

"Y'a pas longtemps. Une lune, je crois. Je sais plus. Ils sont morts, et moi je suis seule. On était sur la banquise, étonnant pour des membres de la Tribu de l'Eau du Pôle Nord, et y'a de la glace qui s'est détachée, et elle est tombée, et elle nous a ensevelis. Et moi je suis sortie, et pas eux."

Mes deux yeux bleu se fixèrent dans ceux de Roxis. Aide moi, cousin, aide moi. Je ne veux plus retourner au pôle, mais je n'ai que quinze ans, et je ne peux pas vivre toute seule. Aide moi, s'il te plait, regarde l'eau qui clapote dans la tasse. Aide moi, cousin, allez... dis moi que je peux rester, dis moi que j'ai une protection qui me tombe sur les épaules, dis moi que je ne pouvais pas aider mes parents. Mais ça, tu ne le sais pas. Ca, tu l'ignores. Tu ne sais pas que je suis un maître de l'eau, tu ne peux pas le savoir, et je ne veux pas que tu le saches. Parce que je ne suis pas un vrai maître de l'eau, sinon l'eau m'aurait écoutée lorsque j'ai hurlé, et elle n'aurait pas fait que m'esquiver, moi.

[Roxis]

*Roxis prit sa tasse et l'amena vers ses lèvres, tout en écoutant à moitié ce que lui disait Marelle.*

"Y'a pas longtemps. Une lune, je crois. Je sais plus. Ils sont morts, et moi je suis seule. On était sur la banquise,

*Roxis resta là, l'air interdit, le choc de la nouvelle lui fit même oublier que la tasse était brûlante.*

et y'a de la glace qui s'est détachée, et elle est tombée, et elle nous a ensevelis. Et moi je suis sortie, et pas eux.",

*Roxis n'e croyait toujours pas ses oreilles, mais le regard intensif de Marelle lui fit revenir sur terre, avec de surcroît une brûlure dans les paumes.*

- Mon dieu, c'est horrible ! Un sérac les a tué.

- Les sérac c'est les Piers. [hrp : Pix si tu me lis, une pensée pour toi :p]

*Roxis posa sa tasse, et prit quelques secondes pour réfléchir.*

- Tu as bien fait de venir ici. Je suis sûr que tes parents seraient fiers de toi.

- Tu peux rester chez moi tant que tu veux.

- Je sais que c'est dur à entendre. Mais tu ne pouvais rien faire, tu n'es qu'une enfant. Il faut surtout pas te laisser abattre.

*Notre serveur de thé se leva, et s'adressa aux clients.*

- Excusez moi, messieurs dames, mais exceptionnellement aujourd'hui, nous allons fermer plus tôt. Veuillez nous excusez du désagrément. Je vous prierai de laisser les lieux au plus tôt.

[Fullflo]

* Le ballon arrivait finalement à sa destination le berceau du Jereg : Hai Oukoku.
Lau était enfin de retour chez lui, il avait quitté sa ville depuis 2 mois et avait vécu d'incroyable histoire qu'on raconte dans des livres pour enfants.
Mais même si le futur dirigeant du Jereg était arrivé chez lui, une dernier chose devait être faite avant de pouvoir s'asseoir sur son "trône", éliminé l'homme qui veut le tuer.
Le ballon se rapprochait de la ville, Lau demanda à atterrir bien avant de voir la ville pour éviter d'attirer l'attention.
Le dirigeable posé, Lau remercia les mercenaires qui l'avait accompagné durant tous ce temps et les laissa rentrer chez eux, pour que 6 personnes près du dirigeable et Lau put donner ses prochains ordres à sa petite troupe. *

- Le plan va être simple, quand nous arriveront à Hai Oukoku Calice vous remettrez cette lettre à la femme qui vous à engager : Mme Rio, ensuite vous serrez libre de partir.
Lee toi tu iras rendre visite à Kurea pour qu'il nous retrouve dans un certain endroit et les autres (Isaac, Hiro et Baï-ma) vous assurerez ma protection nous allons trouver un endroit pour dormir.

* S'ils sont tous d'accord, le petit groupe peut partir pour Hai Oukoku. *

[Flamme]

Numéro 84 par ici.

~ 85 ~

Lieu : à l'extérieur de la ville je suppose

*Après des jours de voyage sans action (si on oublie la visite sympa – disons – chez l'esprit de bibliothèque et l'empoissonnement... non, on ne peut pas prendre en compte la crise de paranoïa de Calice.

J'ai perdu ma phrase... Bref !

Dirigeable. Sol. Extérieur. Ville. Hors de vue. Mission.

J'arrête de citer le poto d'en haut et je vais parler normalement. Et je vous assure qu'il est tout à fait possible de citer un poteau ! (s'il y a un truc marqué dessus)

Mission. La guerrière comprend grâce à ce moyen de communication qu'on appelle le langage articulé qu'elle doit retrouver la femme qui l'avait embauché – à la base parce que môsieur était à l'hôpital – mais une femme qu'elle n'a jamais vu.

Elle signale donc le souci après avoir dit que elle « ça ne la dérangerait mais que ses pouvoirs mystiques, obtenus lors de son séjour sur l'île Kyoshi (qui est une presque-île d'ailleurs), risquent d'être incompatible avec celui de retrouver discrètement et avec la précision du crotale une inconnue haut placée ».

Non, en vrai, elle demande juste :*

- OK, z'avez une photo, un signe distinctif ?

*Parce qu'elle est trop sérieuse.

Un mec qui assiste aux même sessions de conseil que la cible doit pouvoir y répondre.

Le plan se profile dans sa tête, trouver le centre social de la société Jereg sera facile. Elle y entre, massacre les gardes euh... Elle y entre discrètose, prend l'air affairée et cherche.*