Ma qué bowdel ! Toujours pas d'Onion en vue, Otouto est seul au dessus du combat et ne tient pas en place. D'abord parce que des cailloux et de la tôle froissée volent dans tous les coins mais surtout parce que les métaleux prennent peu à peu l'avantage sur la garde rapprochée de sa majesté. Majesté qui semble ne se préoccuper de rien d'autre qu'écraser, majestueusement, la tronche de l'homme au masque. Quelle grâce, quelle classe. Elle gueule même un peu.
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Ton terrorisme s'arrête ici, assassin !Pour toute réponse, le terroriste assassin se met à bombarder au gros calibre dans tous les sens. Ça s'annonce très mal pour la team royale. Il faut faire quelque chose ! Non, il faudrait que quelque chose se fasse ! Otouto n'a clairement pas sa place en bas, c'est tous des cinglés de la maîtrise, psychopathes pour la plupart et ...
/Mais bordel il va la buter à ce rythme là ! Hop hop hop, qu'est ce que je fous moi ?/Le jeune homme se rend compte qu'il vient d'enjamber le balcon sur lequel il a trouver refuge, sur le point de se jeter dans la mêlée. Quel con.
/Si je pouvais au moins les distraire, juste un peu, sans me faire trouer par personne. Tient, sans me faire remarquer par personne se serait encore mieux./Allez c'est parti, le fils des cailloux passe son autre jambe par dessus la rambarde et se laisse glisser silencieusement jusqu'à la ruelle. Précaution pour le moins inutile au milieu du chaos général mais entre l'adrénaline et la pétoche, le garçon en souillerait presque son pantalon. C'est donc le plus discrètement possible qu'il traverse la ruelle, derrière les clodos rouillés. Là, il tente de retrouver un rythme cardiaque normal et un minimum de concentration. Son regard se perd à nouveau dans la contemplation de la monarque. Royale jusqu'au bout des orteils, elle fait montre d'une maîtrise parfaite aux yeux d'Otouto. Ferme, puissante et réactive. Et puis une tige de métal la frôle d'un peu trop près. Alors, sans prendre la peine de le prévenir, son corps se met en marche. Ses jambes se resserrent et ses bras décrivent un arc de cercle. Poings fermés au niveau de la taille. Un pas en avant, son pied écrase le sol et ses poings remontent vers le haut.
Un craquement inaudible dans le brouhaha et une grossière colonne de terre jaillit droit en direction des parties fines de l'homme masqué.
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Le tremplin connard ! Dans tes bawls !