[Capitale]Place Centrale

[Conseiller du Feu]

Ki-Li

*Et le forgeron ouvre la porte pour y trouver des gardes. Ces derniers se tournent vers lui.*

-Vous désirez quelque chose ?

[Kiori li]

*Ki-Li baissa légèrement le regard.*

Je voulais sortir de ma chambre.

[Cendre]

Venant du quartier résidentiel, elle marchait jusqu'à la place centrale. Un de ses lieux de prédilection.

Sur un chemin gravelé je voyage
Mon insouciance et ma joie pour seul bagage
Je vis d’applaudissement et petites pièces

Sauf que les rues de la capitale n’étaient pas gravelée, plutôt pavée. Elle n’était ni joyeuse, ni insouciante. Plutôt blasée et aigrie ? Aigrie pas totalement, blasée certainement. Elle ressassait encore l’affront de ce freluquet de noble. Il avait dit quoi déjà ? Fei ? Fong, non, Fei. Bref. Pour sûr qu’elle allait se rappeler de ce paon. Elle observa l’activité un bref instant et décida de se poser pour remettre ses habits et son matériel en l’état. A savoir, les traiter avec son onguent qui évitait de les voir partir en fumée sous l’action des flammes. C’était une sécurité parce qu’elle les protégeait avec sa "maîtrise". On est jamais trop prudent avec le feu.

Ainsi assise, elle observait la vie de la ville.

Bouillonnante et bruyante.

[Conseiller du Feu]

Ki-Li

*Le garde regarde le forgeron avec une expression qui voulait bien dire qu'il ne savait pas tellement comment réagir. Il se tourne vers son collègue. Ce dernier hausse des épaules et prend la parole.*

-Je pense pas que ce soit le plus indiqué.

*Déclare le soldat sur un ton implacable.*

-Veuillez retourner dans votre chambre, je vais faire appeler le sage du feu afin qu'il puisse statuer.

*Ki-Li l'aura compris, il n'est plus face aux gardes un peu perdu du Temple de l'avatar, il était face à la garde de la capitale. Ils seraient moins conciliants qu'aurait pu l'être les gardes du Temple.*

Kiyomi

*Kyo regarde donc la ville et son agitation. Les gens marchent, se saluent... Discutent assis sur des bancs ou en marchant. La capitale de la Nation du Feu était pleine de vie. C'était beau à voir... Un léger vent se levait de temps à autre pour achever la vision bucolique de l'évènement, comme si la nature voulait faire oublier à la jeune femme les désagréments causé par le nobliaud prétentieux.

Mais voilà qu'un bruit étrange se glisse à ses oreilles.

Quelqu'un mange une pomme.

Juste derrière-elle.*

[Cendre]

Il existe un bruit très agaçant. Ce bruit qui venait d’amplifier pour envahir ses oreilles. La mastication. Pire encore. Une mastication juteuse. Elle remit ses affaires dans son sac rapidement. Sans avoir l’air de s’empresser mais rapidement tout de même. Le bruit de mastication persistait. Elle se tourna donc en se levant pour voir qui s’amusait à manger juste dans son cou.

Elle était toujours méfiante. Depuis qu’elle avait quitté les horribles mines, depuis qu’on avait enchaîné son innocence. Parfois, elle avait l’illusion qu’elle aurait pu être heureuse dans une vie simple. Si ses parents avaient vécus. Si elle n’avait pas été si vindicative. Si le monde avait été plus clément. Tout ce qu’elle avait demandé c’était une chance.

La plupart du temps, elle était heureuse de vivre comme elle l’entendait. Mais travailler chaque jour à amuser des badauds avait un prix. Elle se sentait fatiguée parfois. Pour des détails ridicules comme un noble qui a toujours eu tout ce qu’il voulait… Elle se demandait parfois comment elle avait fait pour ne pas devenir un criminel et accepter la facilité.

Qu’est-ce qu’il l’avait retenue ? Elle avait tout pour réussir dans cette voie. Peut-être le reste d’un souvenir, d’une éducation. L’image d’un vieil homme qui sourit en observant le couchant. Lui non plus n’avait rien demandé. Devoir s’occuper d’une petite fille à son âge, perdre son enfant… il devait être mort à présent. Elle n’avait même pas pu lui dire au revoir.

Elle était de mauvaise humeur. Elle était vraiment de mauvaise humeur. Cette personne avait intérêt à n’être qu’un idiot qui aime reluquer ses fesses parce que sinon, il n’aurait plus de dent pour mâcher dans les oreilles des autres.

[Kiori li]

*Ki-Li recula un instant...Il était donc toujours prisonnier..Même au sein de ces murs...*

Faites s'il vous plait. Moi je ne bouge pas.

*Il retourna se coucher...*

De retour au cachot même s'il est plus joli...

[Conseiller du Feu]

Ki-Li

*Et après un petit temps d'attente, voilà qu'on frappe à sa porte.*

-Ki-Li ? C'est Zario, puis-je rentrer ?

Kiyomi

*Kyo se lève et se retourne et ...*

[Le Vieux Wan]

*scrountch scrountch...*

[Kiori li]

*Le forgeron somnolait tranquillement quand un bruit le réveille....on frappe à la porte.

-Ki-Li ? C'est Zario, puis-je rentrer ?

*En entendant son nom il se lève et ouvre la porte.

Vous serez toujours le bienvenu dans ma cellule, Maitre Zario..

[Conseiller du Feu]

Ki-Li

*Zario eut un gentil sourire.*

-Voyons ... Ce n'est pas une cellule ...

*Il remercie les gardes et leur assure que tout va bien et ferme la porte derrière-lui.*

-... Même si je te concède que la seule différence est encore la qualité du mobilier. Alors, il parait que tu as pu voir le docteur ? Comment ça s'est passé ?