Ba Sing Se

[Conteur de la Terre]

Jambaa

L'activité qui animait le campus quelques jours plus tôt s'est calmée, les blessés ayant été transféré dans les hôpitaux de la ville. Reste que quand tu arrives sur place, les lieux sont relativement déserts : les cours sont interrompus jusqu'à nouvel ordre et la plupart des élèves ont été dispatchés en ville pour aider les infirmières et les médecins quelques peu débordés.

Tu finis de tracer ta route dans le parc qui entoure les bâtiments principaux lorsque tu es stoppé net par un obstacle de taille : les grilles de l'académie de médecine sont fermées.

Puis-je vous aider monsieur ?

Te demande une garde postée en faction.

[Jumbaa]

Nai se retourna brusquement en sursautant.

Tout va bien monsieur?

Oui oui, ça va, ce parc est si vide et l'atmosphère est si pesante que vous m'avez fait peur.
Répondit Nai gêné en souriant.
Je cherche quelqu'un pour me faire visiter la ville et m'expliquer plus en détail se qu'il ce passe dans cette ville. Je viens juste d'arriver en ville et j'avoue que je ne me sens pas bien à mon aise pour le moment. Savez vous ou je peux trouver des étudiants?

La garde lui expliqua pourquoi le campus était vide et lui proposa de se rendre dans le quartier marchand ou il pourrait trouver des étudiants aidant les personnes touchées par les derniers évènements. Nai remercia la garde et se mit en route toujours inquiet de ce silence présent dans le parc.

Arrivé à destination, l'atmosphère n'était plus la même, les salons de thé étaient remplis, la place était animé par quelques artistes de rue. Nai se sentait déjà mieux ici. Soudain un jeune garçon vêtu d'un simple haillon d'environ 15 ans s'approche de Nai en courant.

Monsieur! Monsieur! Vous avez l'air d'être un maître de la Terre, suivez moi!

Pardonne moi mon garçon, mais je ne suis pas un ...

Sans avoir le temps de répondre, le garçon l'attrapa par la main et le traîna dans des petites ruelles.
Ils semblent à présent dans un quartier plutôt pauvre où les murs semblaient tenir par magie.

Tous les maîtres de la terre de la ville, travaillent pour aider à reconstruire les bâtiments importants détruits. Alors ma soeur et moi on cherche des touristes qui maîtrise la Terre pour nous aider.

Mais puisse que je te dis que je ne suis pas un maître de la Terre
La fin de sa phrase fut étouffée par un grand bruit d'éboulement.

Vous voyez tous les murs s'effondrent ici!

Le garçon s’arrêta à l'angle d'une rue, où il se mit à marché et entra dans ce qui semble être sa maison. A vrai dire c'était simplement deux murs et demi, le toit était éparpillé en miette sur le sol, ou en tout cas c'est ce que supposait Nai on voyant qu'il n'y avait rien au dessus de sa tête.

Papa, Maman j'ai trouvé un maître de la Terre!! Il va nous aider!

Oh merveilleux tu as réussi fiston!

Nai gêné, expliqua finalement aux parents qu'il n'était pas un maître de la Terre mais simplement un chasseur voulant visiter la ville. Nai se senti coupable d'avoir suscité tant espoir à cette famille et proposa son aide pour trouver quelqu'un pour les aider, qui sait trouvera t il lui aussi quelqu'un pour l'aider durant ces recherches? Le garçon ravi attrapa de nouveau sa main et la course à travers les ruelles reprit...

[Laor]

[Ba Sing Se : Gare]
[RP en coopération avec Kawa Ishi et Javeldose ]

Un visage autre visage familier émergea de la foule en jouant des coudes. Ainsi donc le marchand était de retour, et rappela à leur bon souvenir la petite combine pour voyager à peu de frais. Atka venait de se trouver deux nouveaux compagnons de voyage jusqu'à Hai Oukoku.

Ah Ben vous voilà vous !

La guérisseuse avisa les contrat de mercenariat. Bien pratiquer au final cela lui ferait plus de moyen pour tenir une fois au Pôle. Un petit détails lui vint à l'esprit.

D'accord, si aller jusqu'au Pôle Sud ne vous fait pas peur. Mais il va nous falloir prévoir des vivres et des couvertures. Il y a tout de même trois jours de voyage qui nous attendent jusqu'à ce que le train arrive à destination.

Elle prit l'archer et le bretteur par le bras, et les entraîna dans la direction pointée par le pouce du fils du feu.

Dépêchons nous. Une fois que nous aurons montrer patte blanche, nous pourront récupérer des provisions et quitter enfin toute cette pagaille !

[Kawa Ishi]

*Le marchand était soudainement apparu dans le dos d'Ishi, toujours aussi acerbe. Ses propos ne manquèrent pas d'énerver un tant soit peu le fils de la Terre mais avant même qu'il n'eut le temps de répondre ce fut la jeune femme qui prit la parole. Une intervention salvatrice que celle-ci, les deux hommes ayant certainement envie de s’étriper mutuellement.
La fille de l'Eau les embarqua alors tout les deux, bras dessus bras dessous, vers les quais de chargement avant de monter dans le wagon.

Comme l'avait si bien indiqué le marchand ce n'était pas le grand luxe mais c'était toujours mieux que les wagons à bestiaux. Et au moins il y avait une chose que l'on ne pouvait trouvé dans les trains à voyageurs et qu'appréciait tout particulièrement le bretteur : le silence.*

Au moins il faut reconnaître que son idée n'était pas si mauvaise. Espérons qu'il se tienne tranquille jusqu'à ce que l'on arrive à destination...

*Ishi se posta alors au niveau de l'entrée de la voiture dans laquelle ils avaient pris refuge, l’entrouvrant légèrement et se positionnant en vis-à-vis, guettant le moindre problème. La voiture ayant déjà été chargée, il ne restait que peu de place pour s'y mettre à l'aise. Mais c'est aussi cela qui fit que nos trois protagonistes ne seraient pas dérangés avant le départ du train, quelques heures plus tard. C'est pendant ce temps là que la généreuse Atka prit soin d'aller chercher des couvertures tandis que le marchand s'occupa des vivres, Ishi restant à son poste de guet.

Le démarrage se fit sur les chapeaux de roues d'ailleurs. Quoi de plus normal. Avec tous ces évènements le commerce ne pouvait rester paralyser plus longuement.

Le fils de la Terre referma les portes, s'assit tant bien que mal dans un coin, posa son sabre le long de son corps et commença à plonger dans les méandres d'un sommeil profond. Les occupations que pouvaient fournir ce genre d'endroit n'étant pas très variées, l'ennuie allait vite les guetter. Autant profiter de ce voyage pour se reposer un minimum.

Pendant son sommeil, son "combat" contre l'étrange créature qu'il avait engagé dans les égouts de Ba Sing Se reprit forme dans son esprit. Cauchemar oblige, les sensations étaient floues, les détails exagérés au maximum, la créature plus diabolique que jamais, la situation désespérée et un sentiment d'impuissance insondable. Le combat continuait, les coups de lame n'affectant en rien son opposant fantasmagorique. Tout ceci jusqu'à ce que ce dernier se décide à lever une main et d'un revers, réduit à néant l'existence du bretteur.*

Ahh!!!

*Ishi se réveilla dans un sursaut de torpeur. Pendant plusieurs secondes le temps semblait avoir suspendu son cours, et le monde s'être figé. Ceci jusqu'à ce qu'il reprenne ses esprits. La nuit était tombée, et ses deux compagnons de route s'étaient eux-aussi endormis. Il vit alors qu'une couverture recouvrait le bas de son corps, et qui devait le recouvrir intégralement il y a encore quelques minutes. Étant tout simplement exclu que ce fusse le fils du Feu qui soit à l'origine de cette douce attention son auteur ne faisait plus aucun doute. Il l'a vit dormir et la regarda chaleureusement en guise de remerciement.

Ishi se leva en direction de la porte du wagon et l'ouvrit, juste assez pour qu'il ait la place de s'assoir, ses jambes ballotant dans le vide, le paysage défilant sous ses yeux. Il faisait nuit. Une nuit claire, éclairée par une pleine lune qui baignait la plaine environnante de sa lumière poussive. La température était certes fraîche mais non moins agréable. D'aucuns aurait trouvé plus paisible cadre. Le seul bruit qui se faisait entendre était le ronronnement du train jalonnant les rails. Mais une sensation malvenue ternissait ce cadre idyllique. Une peur résiduelle.
Ishi plaça sa main droite devant son visage, à environ vingts centimètres, entre lui et la pleine lune. Sa main tremblait légèrement. Ou plutôt sa main n'avait eu de cesse de trembler depuis ce moment-là. Depuis qu'il avait ressenti ce sentiment de torpeur. Depuis qu'il s'était vu mourir.

Il resserra alors sa main gauche autour de son poignet, ramenant ses mains à hauteur de son torse. Il respira fortement, avant de laisser son regard se perdre une nouvelle fois dans le paysage.*

Le pôle Sud, hein?... finit-il par dire à demi-mot, restant le plus discret possible.

[Javeldose]

Nathanaël V.Speen

Nathanaël : la nuit est fraiche.

* Le fils du feu sortit silencieusement de l'obscurité. Il rejoignit la porte, accordant un regard au fils de la terre. Il semblait étonné, et sa main ne tressaillait plus. Nathanaël dirigea finalement ses yeux vers le paysage endormi qui défilait lentement. *

Nathanaël : j'aime le bruit des roues sur les rails. finit-il par annoncer suavement.

* La réplique sembla surprendre Kawa Ishi. Il est vrai que c'était la première fois que le fils du feu ne lui faisait aucune sorte de remontrance acerbe et sans fondement. *

Nathanaël : ce ronronnement métallique... répétitif... prévisible. il ne détournait pas le regard de l'horizon, et semblait parler bas pour ne pas réveiller Akta, si cela était bien un attention de sa part. Ça vide l'esprit, pas vrai ? sois attentif au premier cycle, et tu connaitras les suivants. Ça t'évitera de penser... à "ça".

* Nathanaël finit par rejoindre le fond du wagon, s'assied en tailleur, ferma les yeux, et l'obscurité aidant, débuta sa méditation silencieuse. *

(Message suivant)

[Conteur de la Terre]

Jumbaa

Ces parents indignes te laissent donc toi, un parfait inconnu, t'embarquer dans une grande épopée avec leur progéniture : dans tous les cas personne ne semble disponible dans l'anneau supérieur, vous aurez sans doute plus de chance les autres anneaux... de ce que tu as vu du monorail, ils semblent avoir été complètement épargnés par le tremblement de terre.

[BouGaloW]

Dans le train :

Le nez collé à la vitre, Otouto regarde défiler le paysage. Un petit village, un troupeau, une forêt ou de vastes étendues planes. Tout est si différent de Hai Oukoku et de sa baie !

- #Mesdames et messieurs, nous allons bientôt arriver à Ba Sing Se.#

Otouto sort de sa rêverie et regarde un instant la jeune femme qui vient de parler à l’autre bout du wagon. Enfin ! Ces deux jours et demi de voyages ont mis sa curiosité et sa soif de découverte à rude épreuve et l’annonce fait directement monter son excitation à son paroxysme. Les murailles, le palais, une nouvelle ville où se dégourdir les jambes ! N’ayant pas franchement réfléchis au coût du voyage, il n’a pu acheter qu’un billet aller pour Ba Sing Se. Il va falloir travailler un peu avant de repartir. Mais ce n’est pas plus mal, un jour de plus dans ce wagon et il n’aurait plus tenu en place.

Il ouvrit le paquet que Mama Fusa lui avait donné lors de son départ. Il ne reste plus grand-chose des provisions qu’il contenait deux jours auparavant, une raison de plus de trouver rapidement un travail. Il en sort quelques tranches de viande séchée ainsi qu’un petit couteau à manche de bois et à lame repliable et commençe à manger.

A l’approche de la capitale, Otouto ne perd pas une miette du spectacle. Les immenses murailles, magnifiques et invulnérables n’en finissent pas de grandir jusqu’à l’engloutir lorsque le train s’engouffre en direction de la gare souterraine.

Gare ferroviaire :

Sur les quais (enfin les quais !), Otouto est un peu perdu. Tout est disproportionné, la gare, la foule ! Son excitation laisse un peu de place au stress.

/Bon, par quoi je commence ?/

Après quelques minutes à déambuler dans la gare, il finit par trouver un guichet portant la mention « Accueil ». Une femme apparait de l’autre côté.

- Bonjour Madame. Je … euh viens d’arriver et je suis un peu perdu. Auriez-vous s’il vous plaît un plan de la ville à me proposer. Et peut-être aussi un plan de... la gare …

Puis, après une seconde de réflexion.

- Sauriez-vous m’indiquer le quartier le plus vivant de la ville ? Je cherche à travailler, pour mon prochain billet de train.

[Jumbaa]

C'est au soir d'une journée entière de recherche dans la ville haute que Nai et son jeune compagnon se posent enfin sur un banc près de la station du monorail. Avec toute cette agitation Nai n'avait pas pris la peine d'admirer cette partie de la ville qui s'élève au dessus des nuages. La nuit commençait à tomber et le jeune garçon désespérait un peu.

Allons, ne te décourage pas demain on essaiera à la gare. Qui sait, il y aura surement un maître de la terre qui pourra t'aider.

Le garçon avait une meilleur mine mais ne semblait pas rassuré pour autant.
Un long silence s'installa alors entre eux, les yeux de Nai se détachèrent alors du jeune garçon. Toutes ces lanternes éclairaient la place et se reflétaient dans l'eau de la fontaine. Les commerces fermaient et laissaient place à l'animation des salons de thé et restaurants. En parcourant des yeux la zone, Nai tomba finalement sur un artiste de rue où beaucoup d'enfants étaient ressemblés autour de lui, tout agités. L'homme avait la quarantaine, assez imposant et vêtu d'un chapeau; de ce dernier fait, il n'arriva pas à distinguer son visage. Nai intrigué se leva sans dire un mot ce qui surprit le jeune garçon.

Hé! Où tu vas?

Il le suivit finalement sans dire un mot. Nai s'approcha... L'homme faisait tourner des toupies sculptés dans la pierre sur une dalle qui était posée devant lui. Mais c'est alors que l'agitation des jeunes spectateurs se fit moins grande, moins bruyante. Les toupies se sont arrêtées, certains enfants étaient bouches bées, d'autres chuchotaient à leur voisin.

Une petite fille demanda alors à l'homme:
Pourquoi les toupies se sont arrêtés de tourner, d'habitude elle ne s'arrêtent pas et pourquoi elle ne dansent pas ce soir?

Nai se demanda bien pourquoi la fille parler de dance. Pourquoi les toupies danseraient elles? C'est absurde.
Après quelques secondes de silence, l'homme soupira:

C'est bien parce qu'un enfant me le demande...

Nai s'aperçut alors que l'homme l'avait regardé du coin de l'oeil. L'homme pris quatre toupies dans ces poches et les fient tourner une à une. Rien d’exceptionnel et de plus intéressant que lorsque Nai était arrivé, il s’apprêtait à lever le pas pour partir, lorsque une des toupies bougea brusquement sur la droite, une autre à gauche et ainsi de suite pour que les quatre toupies forment un carré. Elles se mirent soudain à bouger toutes en même temps elle tournait autour d'un point imaginaire, elles zigzaguaient sans jamais se toucher ni s’arrêter, elles... dansaient. Cette petite fille avait bien raison. Ce magnifique spectacle mit Nai dans un état de transe comme s'il était hypnotisé. Les enfants autour de lui criaient, riaient, même son compagnon s'était pris au jeu. Puis soudain un tic dans sa tête:

/Comment peut il faire ça? La dalle ne bouge pas, aucuns fils aucuns artifices possibles! ... Mais bien sur! Un maître de la Terre!/

Nai pris la main de son compagnon et recula précipitamment de la foule. Le jeune garçon regarda alors d'un air menacant. Nai expliqua qui était réellement cet homme, et un immense sourire se dessina alors sur son visage. Il l'avait finalement trouvé. Le jeune garçon s’apprêtait à courir vers l'homme mais Nai le retint.

Calme toi, il n'a pas encore accepté de nous aider. N’espère pas qu'il accepte si facilement. Attendons la fin de son tour et allons lui parler lorsqu'il partira.

Ainsi ils assirent sur le même banc qu'à leur arrivé, et attendirent qu'il plie baguages.

[Conteur de la Terre]

BouGaloW

La ville haute : d'après ton interlocutrice, c'est là que tu trouveras ton bonheur.

Tu embarques aussitôt dans le monorail : lorsque tu arrives enfin à destination après une longue traversée de la zone agraire puis du quartier industriel, tu es saisi par le spectacle du soleil couchant sur cette cité au dessus des nuages. Certes, ta ville natale était considérée comme le joyau du Royaume, mais bien que plus ancienne Ba Sing Se avait elle aussi ses charmes, mêlant à merveille l'ancien à la modernité comme nulle autre cité du Royaume.

Tandis que erres au gré des rues, te laissant quelque peu enivrer par un parfum de voyage, tu finis par tomber sur un spectacle de rue avec des toupies, ces dernières exécutant une chorégraphie des plus improbable pour ce genre d'objet : tu comprends rapidement que l'amuseur publique est un maître de la terre, et un bon... ce n'est pas le genre de choses qu'un débutant comme toi pourrait s'amuser à faire.

Tandis que le spectacle se termine et que la foule se dissipe après avoir salué la performance comme il se doit, tu remarques deux personnes dont un enfant qui s'approchent de l'homme.

Jumbaa

L'homme semble assez embêté, ce n'est pas qu'il ne veut pas vous aider mais...

J'ai un travail vous savez : reconstruire une maison à moi tout seul ? Vous vous rendez compte des efforts que ça demande ? Comment suis-je supposé me produire en spectacle si je m'épuise toute la journée sur un chantier ? Non : il faudrait au moins une autre personne pour m'aider.

[Laor]

[Ba Sing Se : Gare]
[RP en coopération avec Kawa Ishi et Javeldose ]

Le train pour Hai Oukoku était vite parti. Le confort était sommaire, mais l'idée de se savoir enfin en route pour la maison fit retomber la pression des derniers évènements. Chacun était vanné, et tous prirent rapidement du repos. Tout du moins se mirent en position de repos. Atka s'était enveloppé dans sa couverture la dernière et s'était allongée tranquillement, avant de se ramasser en position fœtale. Dès quelle fermait les yeux, son cerveau lui faisait revivre en boucle la soirée de panique. Alors elle ne dormit pas. Elle regarda le décor défiler entre deux planches. Le calme régnait dans le wagon, le silence était impossible avec le roulement de la vie ferrée.

Le fils de la terre s'était réveillé en criant, ce qui fit sursauter la guérisseuse. Mais elle demeura dans sa position sans broncher. Elle n'avait pas envie de parler, l'envie de s'endormir, contre laquelle elle luttait, assommait sa volonté de se lever. Atka espérait ainsi trouver un état similaire à ses périodes d'examen qui lui offraient un sommeil sans rêve lorsqu'elle n'avait plus la force de tenir éveillée. Elle entendit ses compagnon de voyages se lever, mais son cerveau embrumé par l'épuisement ne saisit rien de la conversation. Ce fut après encore deux heures à résister vaillamment que le sommeil emporta la maîtresse de l'eau sans qu'elle ne s'en rende compte.

Suite ici.