[Capitale]La Ville Basse

[Gino]

Saiko décide de ne pas bouger, il pense avoir causé assez de problème comme ça. Il pose juste sa main sur sa lame pour empécher les deux autres de la lui prendre.
Il ne reste plus qu'à savoir ce que va faire Den. En tout cas, Saiko réagira assez vite en accord avec la réaction de son compagnon.

[Le Tribun]

WINDMAN

*Den ... Ne bouge pas d'un pouce. Il sourit.*

-Comme je l'ai déjà dis. Nous avons aucun objet de valeur. Et ceci ...

*Dit-il en indiquant la poigne serrant fortement son vêtement.*

-... Est une agression.

*... Un ange passe.

Deux gens volent contre des murs, les vêtements de Den et de Saiko sont un peu froissés et Den a les bras en croix. Un mouvement de jambe, produit dans la seconde et une grosse vague d'air écrase les opposants qui leur faisait face vers le mur. Accompagnant le mouvement de jambe, Den se retourne et fait un grand arc de cercle avec ses mains avant de les ramener à nouveau vers l'avant. Les deux brutes qui gardaient la porte sont attrapés par une vague d'air et expulsés sur les cotés. Un petit saut en avant avec les poings joints dégonde simplement la porte.*

-SAIKO ! COURS !

*Et les deux moines de l'air sont déjà dans les rues.

Fort heureusement, nul ne rattrape jamais un Maitre de l'air quand il s'agit de courir.*

[Gino]

Saiko regarde les gestes de son compagnon et est juste impressionné.

Comment quelqu'un d'aussi innocent que lui peut faire ça?

Il réalise qu'il n'avait aucune chance de gagné le petit défi qu'il avait donné à ce dernier quelques jours plus tôt. Il a beaucoup à apprendre de lui.

-SAIKO ! COURS !

Ni une, ni deux, le moine suit Den et ils se retrouvent dehors sont loin de porté vu leur vitesse. Saiko regarde autour de lui et se rappelle d'un truc.

- On dort où alors?

[Le Tribun]

*Den ralentit le rythme pour entendre ce que Saiko avait à lui dire.*

-Au risque de paraitre un poil négligent. Ce détail est le cadet de mes soucis actuellement...

*Avec un léger saut, le Maitre de l'air surveille bien qu'ils n'ont pas de poursuivants. Retombant sur les pieds, il avise les toits qui ne sont pas très haut ici. D'un geste de la main, il envoie une bourrasque qui soulève Saiko et qui le projette sur un des toits. Avec un autre saut, Den le rejoint.*

-Par les toits, ce sera plus simple pour les semer ! Il nous faudrait rallier une sorte de place principale, de là, il devrait être facile de trouver un endroit où se renseigner. J'aimerais quand même à ne pas devoir dormir dans la rue !

[Gino]

Saiko suit alors Den en courant avec lui sur les toits. Vu la souplesse et la discrection d'un maîter de l'air, il arrivent à ne réveiller personne en courant.
Ils sautent de toit en toi. Le moine de temple Boréal admire alors la Capitale. Elle est magnifique, même si ça reste loin de l'esprit des nomades.
Puis repensant à se qui s'est passé dans l'auberge aux malfrats, Saiko demande:

- Den? Tu peux m'expliquer ce qu'il vient d'arriver? Comment ça se fait que toi tu es réagis comme ça, alors que tu ne voulais pas que moi je le fasse?

[Conseiller du Feu]

Den et Saiko

*Il semblerait que votre petit coup de force (enfin, surtout celui de Den) ai porté ses fruits, personne ne se jetant - pour le moment - sur vous. Pas de boules de feu ou d'éclairs non plus. Par contre, vous pouvez entendre les cris de rage d'un bon paquet de personnes, et quelques volets s'ouvrent ou se ferment rapidement. Selon que l'occupant soit plus craintif ou téméraire, sans doute.

D'ailleurs, c'est pas pour dire, mais si passer par les toits est sans doute plus rapide pour deux maîtres de l'air... Y'a aussi plus discret quand on ne veut pas attirer l'attention.*

[Le Tribun]

*C'est d'ailleurs pour ça qu'une fois assuré d'avoir semé les brigands, Den attire Saiko vers les ruelles. Le moine de l'air de Republic City restait néanmoins aux aguets, qui sait ce qui pouvait arriver dans ce genre de ruelle.*

-Nous ferions mieux de rapidement rallier un endroit un peu plus animé. Comme une place centrale par exemple. J'aimerais ne pas dormir dehors.

*Oui, je rappelle qu'ils n'ont pas d'argent.*

-Ce que j'ai fais ? J'ai simplement agis quand la diplomatie n'était plus de mise...

*Il fait la moue.*

-Il n'était pas très malin de ta part de provoquer des malfrats de leur espèce. J'aurais bien essayé de régler tout ça de manière polie et aimable...

*Il hausse les épaules.*

-... Mais ils ne m'ont pas laissé le choix ces idiots.

*Il lève un doigt, attention, c'est le professeur qui parle.*

-Un vrai maitre de l'air utilise la violence en dernier recours, car elle n'est que rarement la réponse à un problème.

[Gino]

Alors qu'ils se dirigent vers la place, Den répond à la question de Saiko et conclu en disant:

-Un vrai maitre de l'air utilise la violence en dernier recours, car elle n'est que rarement la réponse à un problème.

- Oui... C'est pour cela que je t'ai demandé de m'accompagner. J'ai besoin de devenir plus fort, c'est vrai, mais surtout de réussir à garder mon contrôle. Si mon père est vraiment mort et que je me retrouve face à son assassin, je ne sais toujours pas comment je réagirai.

Le moine repense à toutes ces leçons de zen où, au lieu de penser au calme que nous prodigue la nature, il pensait à son père. Il a d'ailleurs mis un peu plus de temps pour finir sa formation à cause de ça. Il n'arrivait pas à bien intériorisé sa colère. Mais maintenant, avec beaucoup de travail, il peut garder son zen en pensant à cela. Par contre, s'il se retrouve dans une situation qui le mêle directement avec son histoire, tout son travail antérieur se retrouve comme un château de carte: à deux doigts de la rupture.
Enfin bon, ils commencent à voir un peu plus de lumière au loin donc leur destination est en approche.

[Conseiller du Feu]

Den et Saiko

*Et effectivement, lumière en approche il y a... De là à savoir s'il s'agit vraiment de la destination voulue... quelques notes de musiques s'élèvent dans la rue, quelques rires et voix rauques aussi. Y'aurait-il une fête dans le coin ?

Ah, suis-je bête ! En ces lieux, chaque jour est une fête plus belle que la précédente. Sans doute un des lieux les plus sûrs de la Ville Basse, voire de la Capitale... mais pas forcément le plus adapté pour un moine en plein doute. Car messieurs, devant vous se dresse ni plus ni moins que la Maison des Plaisirs !*

[Le Tribun]

*Méfiant, Den inspecte avec beaucoup de précaution la devanture de la batisse, afin d'être certain d'être face à un bâtiment dans lequel, le client sera servi et non dépouillé. Chat-hibou échaudé craint l'eau froide n'est ce pas ?

Après s'être assuré que l'affaire n'était pas une entourloupe, Den se tourne cependant vers Saiko.*

-Qu'en penses-tu mon ami ? Pouvons-nous y entrer en espérant avoir les renseignements que nous recherchons ? Je n'apprécie pas vivre la même aventure que tout à l'heure...

*Il se redresse.*

-Le choix t'appartient.