GUT
*En déambulant dans les rues, il trouve un bar... Enfin pleins de bar. Mais aucun dans les axes principaux. Le policier affine ses recherches en trouvant quelque chose qui pourrait être intéressant.
"Le Valet de Lichee".*
DARKDOG
*Le garçon n'est pas appeuré pour un sous et fixe Kayo d'un air de défi.*
-Pas cap.*Dit-il avec un sourire, alors que ça commence à bouger dans la rue, les autres enfants sont partis chercher de l'aide en faisant jouer des larmes et des cris paniqués.
Les enfants sont merveilleux.*
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BENEDICT
*Drake Lossan éclate de rire devant l'incompréhension la plus totale de Muraka.*
-Je vous épargne les détails sordides. Mais disons que désormais toutes les possessions disons ... Lucratives de Chiyuu père sont désormais les propriétés de la Lossan Corporation ! *L'homme croise les bras.*
-Du coup, permettez-moi d'être curieux, mais quels arrangements aviez-vous trouvé avec le fils Chiyuu ? Vous conviendrez que vous négociez avec le fils de l'ANCIEN propriétaire. ------------------------------------
ZORA
*Les gens s'isolent dans une petite pièce et de très longues minutes passent. L'attente est horrible, Valoo ne tient pas en place et marche en rond dans la pièce, les yeux rougis. Le notable de Chiyuu père, se triture les mains en regardant dans le vide. L'homme qui n'était déjà pas d'un naturel joyeux était carrément déprimant. Les policiers sont toujours devant la porte.
L'attente est longue.
Des infirmières passent et repassent devant la porte, constamment, rien n'y fait, aucune ne s'arrête pour donner la moindre information.
L'attente est longue.
Le nom de la mère de Zora se fait entendre dans les couloirs, mais ce n'est que du personnel médical qui est toujours en plein travail, concentré, déterminé. Valoo était même sorti de la pièce pour tenter de les intercepter, mais sans même lui accorder un regard, ces derniers venaient de lui passer devant. Le petit frère rentre penaud.
L'attente est longue.
Trop.
La situation vient à se tasser, un oeil vers une horloge indique que seulement 10 minutes sont passés. Alors on passe le temps comme on peut, on regarde les différentes affiches sur les murs. Les inscriptions, la jolie petite image de gens content d'être à l'hopital. Car quand on est à l'hopital c'est forcément pour quelque chose de bien c'est bien connu. On regarde les petits fascicules disposés sur une petite table, on les prend, on les lit. On les re-lit. On vérifie bien qu'on a pas oublié un petit détail. On les repose. On les reprend, on les re-lit en regardant bien les images et même les numéros de téléphone. On sait jamais.
On attend toujours, on perd patience, on marche, on pleure, on a peur.
Mais rien n'y fait, rien.
On espère, on y croit, on n'ose penser à l'impensable. On s'y risque. Que faire si ? Qu'est ce qu'on fera quand on rentrera seul ? Qu'est ce qu'il adviendra de nous ? Comment le quotidien se profilera ? Qu'est ce qui changera ? Le regard des autres ? Non, eux on s'en tape. A vrai dire, dans l'état actuel des choses, on s'en tape d'un peu tout.
Bordel, mais pourquoi l'heure n'avance-t-elle pas plus vite ?!
Le passage du corps médical se raréfie, on arrive au bout du tunnel, bientôt, on sera fixé. Bientôt, on saura à quoi s'en tenir. Mais cette dernière ligne droite est dur. On veut savoir de quoi il en retourne, mais on craint que l'aboutissement ne soit pas celui espéré. Alors on a peur, on ne veut pas savoir, on ne veut plus que l'heure avance, on aimerait tant être en arrière, on aimerait tant pouvoir rattraper le temps passé, éviter que le drame ne se produise. On se met à réfléchir, à penser à autre chose, pour se protéger. On essaie de justifier, l'injustifiable.
Le notable se lève, Zora baisse la tête et se saisit les cheveux, il entend à peine l'ami de son père qui se lève et qui sort de la pièce. Si il les relève, il le verra revenir avec un homme à l'air fatigué.*