Le Centre-ville

[Le Tribun]

DARKDOG

*Les gamins rentrent dans la boutique sans un mot. Certains semblent impressionnés, mais ceux qui font office de "leader" du groupe ne le sont pas le moins du monde.*

Qu'est ce qui nous voulait ce guignol ?

*C'est à ce moment que Kayo se retourne pour surveiller d'un air distrait les enfants dans la boutique au travers de la vitre. Tout semblait indiquer qu'ils étaient sa cible. Un manège plutôt rôdé se mettait en place avec une partie qui faisait la distraction du pauvre gêrant avec l'autre qui chipe tout ce qui pouvait être chipé.

Il semblerait que ça soit à lui d'entrer en jeu.*

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ZORA

*Wedge ne réagit pas tout de suite, les deux garçons avaient besoin de laisser exprimer leur colère. En dehors de la pièce, des agents se tenaient prêt si jamais ça venait à tourner mal, mais avec un signe discret, le commissaire général leur intime de rester là où ils sont. Il soupire à la question de Zora.*

-Votre père est mort sur le coup semble-t-il. Aux dernières nouvelles, le professeur Iod se bat pour maintenir votre mère en vie. Je n'en sais pas plus.

*Wedge se lève.*

-Malheureusement, vous êtes toujours en état d'arrestation, je ne peux pas vous laisser partir comme ça. Mais au vu des circonstances, des agents vont vous escorter jusqu'à l’hôpital.

*Il indique la sortie de la pièce à Zora et son frère quand une ombre passe devant lui, dans le petit couloir.*

Ne me dîtes pas que ...

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BENEDICT

*Un tintement métallique résonne dans la pièce et fait émerger Muraka d'un presque sommeil.*

-Allez ! On se réveille !

*Un sceptre métallique tape gentiment contre la porte ouverte, ce dernier disparait de la vision de Muraka alors qu'un homme très bien habillé enlève son chapeau, le passant sous son bras, dans l'autre main, le fameux sceptre.*

-Ce n'est pas une attitude digne d'un noble fonctionnaire de cette cité que diable ! C'est ce qu'on a du vous dire ! Mais si votre place n'est pas à ramper dans la fange avec des roturiers, elle ne l'est pas non plus à être assis ici comme un vulgaire voleur de Satomobile !

*En face de Muraka, Drake Lossan.*

-J'ai payé votre caution et je me suis arrangé avec les marins. Vous n'aurez plus de soucis ! Nous avons à parler mon gaillard ! Allez ! Hop hop hop ! On décolle !

*La porte s'ouvre en grand, frappant violemment contre le mur, le grand bruit faisant sursauter Drake et Muraka, c'était Wedge qui revenait en furie.*

-LOSSAN ! Vous n'avez pas le droit d'être ici ! Sortez immédiatement !

-Voyons Commissaire ! Ne soyez pas si formel ! Je viens de tout arranger pour Monsieur Bae ! Quelle mouche vous pique ?!

-Il y a que Monsieur Bae a ...

-... Eu une conversation houleuse avec de braves travailleurs. La presse n'en saura rien mon ami, nul ne sert d'en faire tout un plat !

-Mais un rapport doit être écrit et la tribune doit rendre ...

-Peste ! Mais je suis un tribun, je suis même membre du conseil des 5. Je suis sûr que la Chancelière saura se montrer magnanime. Quoiqu'il en soit, écrivez votre rapport si cela vous intéresse, moi j'ai à faire avec le directeur de l'office de tourisme. Croyez-moi avec ce qu'il se passe avec les pays étrangers. Nous avons besoin de la verve de M.Bae pour la prospérité de notre ville bien aimée !

*Avait-il déclamé passionné en agitant son sceptre. Avant de reprendre une certaine contenance, il remit son chapeau et son sceptre sous le bras.*

-Faîtes-moi confiance Commissaire Wedge. Faîtes donc comme je le dis et tout le monde ressortira content et grandit de cette histoire !

[Zora]

Zora crut recevoir un coup de massue sur la tête. Déboussolé et déséquilibré par la nouvelle, il retomba dans son fauteuil. Valoo avait la tête dans les mains et semblait déjà pleurer.
Ils entendirent à peine ce que disait Wedge, sinon ceci :

- ... des agents vont vous escorter jusqu'à l’hôpital.

Maman...

*Il indique la sortie de la pièce à Zora et son frère. Trop choqués pour remarquer que ce soit, ils ne s'aperçoivent même pas que Wedge a bifurqué, et se contentent de suivre les agents, tels des zombies, mus par le seul espoir de retrouver leur mère en vie.*

[Gunners]

Kiki, j'crois qu'on s'est fait couillonner... Surement une réplique sortie d'un autre temps, d'un autre lieu, mais qui paraissait tellement appropriée à leur situation...[/justify]

Ouep tu l'as dit bouffy, mais c'était qui ce cassos qui se pointe et qui repart sans payer son coup?!

Voilà j'étais buté v'la ti pas que je pose mon cul sur le pavé l'air tout renfrogné!

Nan mais sérieux la politesse est en train de se barrer en couille j'te le dis pour sur mecton, c'est n'importe quoi!!!!

m'en fou t'façon j'bouge pu un cul!

[Nérarion]

Ah non, tu bouges un tout petit cul jusqu'à la Sato', on peux pas se faire pincer pour ivresse sur la voie publique... T'imagines la galèèèère ?

Le regard vagabondant pour essayer de repérer un potentiel nouvel arrivant ou le gars qui venait de les laisser en plan.

Tiens... *regard vers le mur et sa création, vers la gauche puis vers la droite* Merde, elle est où Lydia ?

[benedict]

*M. Bae affiche un air hébété. Il en vient à se demander si les effets de l'alcool et des coups se sont vraiment dissipés. A peine tiré de son évanouissement, il a vu un homme endimanché faire une entrée remarquable dans la pièce, tel un seigneur en son domaine. Il cligne des yeux, remue sa bouche pâteuse. Un sceptre dans les mains de l'inconnu et un foulard grand style lui apprennent l'identité de son interlocuteur. Il en reste hébété. D'abord Wedge, puis Lossan Drake ? Cela fait deux légendes de trop pour la journée d'un fonctionnaire ! Et l'industriel prétend avoir payé sa caution !*

*Ses réflexes de guide reprennent le dessus. Sans trop savoir si c'est une bonne chose, il refuse de se démonter. Il regarde Wedge, pas mécontent d'être sorti de ses griffes.*

Vous avez entendu le conseiller Lossan, n'est-ce pas ? Je suis désolé pour ce petit... incident, oui c'est ça, désolé. Je rembourserai ma dette à la ville en faisant ce qu'on attend de moi !

*Il affiche un air contrit, mains levées, paumes face à son interlocuteur en signe d'impuissance. D'un signe des mains, il prend congé de l'inspecteur et suit l'industriel à travers les couloirs.*

Ou bien plutôt ce que le conseiller attend de moi... *songe-t-il, repensant à ses dernières paroles. Drake Lossan, lui semble-t-il, est le genre d'homme à avoir un plan. Et certainement pas le genre à le soumettre à l'approbation générale avant d'agir !*

*Il sort du commissariat en compagnie de son nouveau bienfaiteur. La nuit est tombée. Déjà plusieurs heure qu'il se trouve aux mains de la police ? Il ne pensait pas être resté évanoui si longtemps !
En tous cas, il lui faut remercier Drake. Et s'enquérir de ce qui l'attend...*

Je vous remercie infiniment, maître Lossan ! *dit il avec chaleur et respect, tourné vers Drake. A ses côtés, l'industriel file droit, sûr de lui.* Votre intervention m'a sorti d'une situation trèèès difficile. Je vous en suis redevable. Le commissaire me parlait déjà de fin de carrière... Bien entendu, si je puis vous être utile à quoi que ce soit... J'ai cru comprendre que c'était le cas ? Soyez certain que je ferait TOUT *il insiste sur le mot, l'index en l'air* ce qui est en mon pouvoir pour vous rendre service !

[Le Tribun]

BENEDICT

*Wedge regarde Muraka d'un oeil mauvais en lachant.*

-Ouais c'est ça, barrez-vous de mon commissariat !

*... Avant de partir dans les bureaux. C'est ainsi que Muraka traverse les couloirs alors que Drake l'attend dehors. Une voiture de police part, le directeur de l'office de tourisme y reconnait Zora et son jeune frère à l'intérieur. Drake soupire.*

-Triste histoire n'est ce pas ?

*Il hausse les épaules.*

-Enfin ! Y en a qu'ont pas de chance ! Ce qui n'est pas notre cas, et nous devrions nous en réjouir !

*Une limousine arrive. Drake ouvre la porte.*

-Si vous voulez bien vous donner la peine.

*Muraka y rentre, suivi de près par Drake.*

-Vous savez, c'est bien que vous vous proposiez pour moi. Car je comptais justement faire appel à vous. C'est fou comme le Karma fait se rejoindre les gens. Parlons affaires voulez-vous ? Je vous proposerais bien une petite coupe, mais de ce que je sais, vous avez déjà fait des abus en début de journée n'est ce pas ?

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ZORA

*Zora et son frère sont menés dans une voiture qui file droit vers l'hopital. Et pour le coup, ils y mettent le paquet, gyrophare et tout le tralala. Zora est mené très rapidement dans l'hopital, toujours escorté par les forces de l'ordre qui le mènent jusqu'à une connaissance de la famille. Le comptable de l'entreprise.*

-Oh ! Zora ! Valoo !

*L'homme se jette vers les deux jeunes garçons pour les prendre dans ses bras.*

-C'est un drame ce qu'il se passe aujourd'hui.

*Il lève les yeux vers les agents de police. Avant de leur glisser.*

-Allons nous mettre dans un endroit tranquille voulez-vous ?

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NERARION / GUNNERS

*Un peu plus loin, Lydia vomit sur un flic qui la colle dans le fourgon.*

[Zora]

Les deux frères se laissent purement et simplement trimbaler. Le moral complètement sapé, le niveau de volonté flirte avec les négatifs. La seule réaction notable fut à ce moment :

-Allons nous mettre dans un endroit tranquille voulez-vous ?

A ce moment Zora résiste, il attrape le notable par l'avant bras et lui demande le regard triste :

Est-ce qu'on peut les voir ?

Cette question fait lever la tête à Valoo, qui du même coup attend la réponse du notable.

[DarkDog]

Kayo savait très bien que c'était les lascars qu'il cherchait et il allait les surveiller de prêt.Quand il jeta un coup d’œil une nouvelle fois il vit que la technique des voleurs était bien rodée,plusieurs parlaient avec le patron pendant que les autres volaient les produits des étalages.
Le maître de la Terre s'approcha donc des enfants qui étaient en train de chaparder les produits et leur dit:

J'espère que vous comptez payer les articles que vous avez mis sous vos vêtements car si ce n'est pas le cas je me verrais obliger de vous chasser du magasin.

[Le Tribun]

ZORA

*Le Notable, pas franchement plus joyeux, relance.*

-Non, je ne pense pas pour le moment. Le Docteur Iod se bat actuellement pour sauver votre mère. Il faut aller vous installer, je vais vous faire une boisson chaude.

*Il se tourne vers un des policiers.*

-Vous pourriez vous en occuper.

-Bien sûr.

*Et un des policiers s'en va, alors que le notable tire un peu plus pour forcer les deux frères à aller gentiment s'installer.*

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DARKDOG

*Le chef du groupe ne se démonte pas et dépasse ses copinous pour faire face à Kayo.*

-Qu'est ce qu'il y a sous mon T-Shirt, monsieur je fais mon malin ?!

[DarkDog]

Kayo commençait a en avoir marre de se faire prendre de haut par des gamins,mais il ne voulait pas non plus rentrer dans leur jeu.

Montre moi juste ce que t'as sous ton T-shirt et je te laisserai tranquille

Il doutait un peu de la valeur de ses arguments et il lui restait toujours la manière forte.