[Capitale]Centre culturel et juridique

[Shloka]

Non, non, vous n'avez pas de dossier à votre nom. Ce que vous voyez sur mon bureau serait plutôt... Le résultat de nos investigations dont je vous ai parlé un peu plus tôt.

Il y a un aussi grand dossier juste pour la personne qui a effacé mon nom ? On dirait pourtant bien qu'il y a beaucoup de feuilles pour cela... Enfin je ne m'y connais pas assez pour pouvoir dire ça, désolé.

/Bon alors, je n'ai pas de dossier à mon nom ? C'est étrange, l'affaire avec le sire Yiwang aurait-elle été réellement étouffée ?/

*Le jeune épéiste est déjà plus calme mais pas au point de pouvoir taper la causette avec le requin face à lui*

Un nom disparu... Un évènement mentionné sans qu'il ne semble avoir d'existence propre dans nos fichiers... Autant de petits détails qui n'avaient jusque là sauté aux yeux de personne.

Le nom disparu serait le mien donc. Mais l'évènement lequel serait-il ? Heureusement alors que vous êtes efficaces pour avoir vu cela

Le point commun entre ces éléments ? Ils sont tous liés, de près où de loin, à votre famille, monsieur Fei. Et moi, j'aimerai bien savoir pourquoi. Enfin, quand je dis "moi"... Je veux bien entendu parler du système judiciaire de notre belle Nation.

Mais quels documents seraient liés à ma famille ? Je vais vous paraître peut-être impoli mais comment serais-je ce que vous me demandez ? Après tout, je n'ai que 17 ans... j'ai passé seulement les derniers jours à la capitale, avant je n'ai fait que vivre dans notre demeure familiale alors.... je ne pense pas être la personne la plus indiquée pour répondre à vos questions, de même que vous m'avez mis en tête ces questions dont je ne connais pas les réponses, en sorte je ne suis pas un adulte et je ne connais rien aux affaires de ma famille, je tiens à vous le préciser... Je sais bien que le système judiciaire de notre nation condamne les actes répréhensibles commis sur notre sol mais je ne vois pas ce que je peux répondre quand j'ignore la réponse. Je suis navré de vous décevoir mais je pense que vous vous êtes trompé de personne...

*Puis Shloka a un éclair de génie comme on peut rarement en avoir*

Attendez, je pense bien savoir qui pourrait être derrière cela ! *S'exclame soudain Shloka en se levant avec vitesse au point de surprendre la personne face à lui et sa voix ayant monté dans les octaves*

Excusez-moi pour la montée de voix... Mais je viens de penser à quelqu'un qui pourrait m'en vouloir et en vouloir à ma famille... *S'assurant d'avoir capté l'attention de l'homme face à lui, il enchaîna* Lorsque je suis arrivé à la capitale, le premier jour, j'ai eu un soucis avec un dénommé Chin, un homme patibulaire qui a menacé un commerçant quand je suis arrivé en ville, je l'ai défendu mais évidemment, je pensai que la parole du commerçant suffirait lorsque les gardes arriveraient pour arrêter cet individu mais il a menacé subtilement le commerçant et les gardes en sont restés là et il faut dire que leur chef m'a bien fait comprendre que j'avais agi avec une bonne intention mais que ça ne devait plus se reproduire.
Ce dénommé Chin, je ne le connaissais pas jusqu'à aujourd'hui mais je peux dire que mon cousin a été très inquiet pour moi quand je lui ai parlé et m'a dit que c'était quelqu'un a ne pas se mettre à dos. J'ignore d'où mon cousin le connaissait et il est parti en mission pour le moment mais la demeure des Fei avait été cambriolée le soir même de mon altercation avec ce dénommé Chin... Coïncidence ? Je ne pense pas ! Je pense que c'est la seule chose qui puisse vous être utile que je sache mais je peux aussi dire que dans mon entourage direct les gens étaient très inquiets de ce que cet homme pourrait me faire... et quoi de mieux pour un épéiste que de le déshonorer par quelque chose qu'il ne maîtrise pas comme le droit ?

*Shloka se calme un instant après le laïus qu'il vient de sortir*

Je sais que je vous surprends peut-être avec tout ça mais... je pense bien que tous ses évènements se sont enchaînés trop vite et s'imbriquent trop bien pour croire à une coïcidence. Le vol d'un trésor familial dans un lieu secret à notre demeure à la capitale et mon nom qui disparaît d'un dossier ainsi qu'apparemment d'autres choses dans votre dossier me font penser que cet homme a un agent chez nous et a décidé de détruire ma famille

*Shloka est sérieux, il est aussi très sincère, pour lui, tout cela se tient et il commence déjà mentalement à chercher qui pourrait être le traître dans sa famille*

[Conseiller du Feu]

Shloka

*Avec un air qui semble presque intéressé, l'homme t'écoute, attentif. Et semble reconnaître le nom de Chin.*

Je vois... En effet, ce Chin est connu de nos services, et n'est pas une personne des plus recommandable. Cependant, je ne suis pas convaincu qu'il dispose de l'intelligence nécessaire pour mettre un tel plan en oeuvre. Son domaine, comme vous avez vous-même pu le constater, se rapprocherait plutôt de l'extorsion, de la force physique et de la contrebande...

*Ton interlocuteur semble alors hésiter un peu, puis finalement, se décide.*

Et surtout, ces "disparitions" éclairent d'un jour nouveau une autre affaire sur laquelle nous enquêtions déjà depuis quelques temps... Avant que vous ne rencontriez ce Chin, donc. Même si, effectivement, son nom aussi apparaît à plusieurs reprises...

*Croisant les mains devant le bas de son visage, il te regarde à nouveau dans les yeux.*

Vous me dites ne rien connaître des affaires de votre famille, et vous me semblez avoir un sens moral assez développé... Dites-moi, avez-vous déjà rencontré votre oncle, Tobei Fei ?

[Shloka]

Je vois... En effet, ce Chin est connu de nos services, et n'est pas une personne des plus recommandable. Cependant, je ne suis pas convaincu qu'il dispose de l'intelligence nécessaire pour mettre un tel plan en oeuvre. Son domaine, comme vous avez vous-même pu le constater, se rapprocherait plutôt de l'extorsion, de la force physique et de la contrebande...

Certes mais rien ne l'empêche d'être à la solde de quelqu'un qui aurait pu organiser ceci... Enfin je suppose...

Et surtout, ces "disparitions" éclairent d'un jour nouveau une autre affaire sur laquelle nous enquêtions déjà depuis quelques temps... Avant que vous ne rencontriez ce Chin, donc. Même si, effectivement, son nom aussi apparaît à plusieurs reprises...Vous me dites ne rien connaître des affaires de votre famille, et vous me semblez avoir un sens moral assez développé... Dites-moi, avez-vous déjà rencontré votre oncle, Tobei Fei ?

/l'enquête dure depuis quelques temps et je leur apporte une nouvelle façon de voir l'enquête ? Intéressant, je ne croyais pas me rendre si utile en aussi peu de temps/

*Shloka attend un petit instant avant de répondre à l'homme face à lui*

Je ne connais rien à la profondeur des affaires de ma famille, tout d'abord parce que je ne suis pas encore considéré comme un adulte mais vu que je ne suis plus un enfant, je sais le caractère général de certaines choses. Par exemple, je sais que mon oncle Kierei est l'un des grands importateurs des produits des tribus de l'eau grâce à sa très bonne entente avec ce peuple, c'est d'ailleurs ainsi qu'il a rencontré sa femme... Mais passons cela. Si j'ai un grand sens moral ? Bien sûr, c'est ce que m'on a toujours appris, le mensonge est preuve de lâcheté et la lâcheté salit l'honneur.

Mon oncle Tobei Fei ? Directement, jamais, indirectement si, lors des réunions de famille mais je n'ai guère de vrias souvenirs de lui si ce n'est que l'alcool et les femmes comptent beaucoup pour lui. Je sais aussi que mon oncle Kierei et lui ne s'entendent qu'à moitié car le manoir de notre famille ici à la capitale avait été donné en premier lieu à mon oncle Tobei mais lorsque mon oncle Kierei est revenu du pôle nord ce n'était pas une maison mais une sorte de grande fête dans chaque pièce... Cela date depuis de longues années mais je sais bien que mon oncle Tobei n'est pas le membre le plus apprécié de la famille...

[Conseiller du Feu]

Shloka

*L'homme écoute ta petite tirade, souriant.*

Pour tout vous dire, nous nous doutions que vous ne connaissiez pas les affaires de votre famille. C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle vous vous trouvez ici, dans mon bureau, et pas dans une cellule au sous-sol...

*Ah, l'homme en face de toi aurait-il, lui aussi, choisit la voie de la sincérité ?*

Voyez-vous, la plupart de ces "éléments disparus" dont je vous ai parlé sont liés, de près ou de loin, à l'alcool, aux femmes et aux drogues...

*Et hop ! Regard plongeant dans les yeux de son interlocuteur, le retour.*

Bien sur, tout ce que je vous dis aujourd'hui n'est pas sensé sortir de cette pièce, n'est-ce pas ?

[Shloka]

Pour tout vous dire, nous nous doutions que vous ne connaissiez pas les affaires de votre famille. C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle vous vous trouvez ici, dans mon bureau, et pas dans une cellule au sous-sol...
J'en déduis donc que c'est une bonne nouvelle pour moi même si c'est un peu étrange...

Voyez-vous, la plupart de ces "éléments disparus" dont je vous ai parlé sont liés, de près ou de loin, à l'alcool, aux femmes et aux drogues...

Tiens donc ? Pourquoi est-ce qu'on dirait ce que mon oncle Tobei adore...

Bien sur, tout ce que je vous dis aujourd'hui n'est pas sensé sortir de cette pièce, n'est-ce pas ?

C'est évident, de toute façon que pourrais-je en tirer ? Mais qu'attendez-vous de moi exactement ?

*La question est claire, simple et précise. Le jeune homme décide juste d'attendre la réponse de son homologue afin d'aviser la suite de la situation*

[Conseiller du Feu]

Shloka

*L'homme, toujours aussi souriant, prend quelques secondes avant de te répondre.*

Pour l'instant... Absolument rien du tout, monsieur Fei. Je tenais juste à vous rencontrer, et échanger quelques mots avec vous.

*Il se lève alors, et sonne une petite cloche caché sous son bureau. Aussitôt, un garde (différent de celui qui t'as amené ici) entre dans la pièce.*

Veuillez raccompagner ce jeune homme jusqu'à la sortie. Je suis sur que la bibliothèque saura l'intéresser le temps que toute cette agitation retombe.

*Il se retourne alors à nouveau vers toi.*

Je suis sur que nous nous reverrons bientôt, monsieur Fei.

[Shloka]

Pour l'instant... Absolument rien du tout, monsieur Fei. Je tenais juste à vous rencontrer, et échanger quelques mots avec vous.

/Me rencontrer ? Tiens donc ? Je suppose que c'est pour cela que je ne suis pas dans une cellule comme il l'a dit/

*Il se lève et sonne une cloche qui était cachée dans son bureau pour faire rentrer un garde*

/Tiens donc ?/

Veuillez raccompagner ce jeune homme jusqu'à la sortie. Je suis sur que la bibliothèque saura l'intéresser le temps que toute cette agitation retombe. Je suis sur que nous nous reverrons bientôt, monsieur Fei.

Si vous désirez avoir mon aide ou que vous désirez me voir, le plus simple est d'envoyer quelqu'un me trouver au dojo. J'y passe le plus clair de mon temps. Ce fût un plaisir de vous rencontrer mais la prochaine fois, pourquoi ne pas le faire au tour d'une bonne tasse de thé ? Sur ce, je vous souhaite une bonne journée et que les esprits veillent sur vous.
*Le ton de Shloka était respectueux et agréable comme son regard. Il se leva pour rejoindre le garde qui l'emmena hors de la pièce*

/Ainsi l'un de mes oncles agirait en bafouant notre code d'honneur... Et bien, et bien voilà qui s'annonce fort intéressant, la naïveté dont je fais preuve me surprendra toujours autant, nous allons bien voir si je peux encore être surpris par le futur/

*Les deux hommes partirent à travers les couloirs sans que mot ne soit souflé entre eux mais vînt le moment où la question posée déchira le silence troublé uniquement par les pas réguliers des bottes*

Votre supérieur a bien dit que la bibliothèque m'intéresserait le temps que l'agitation retombe, non ?

Oui, pourquoi cela ?

L'agitation est toujours là d'après ce que je vois au dehors *pointa shloka* Pouvez-vous m'amener à la Bibliothèque je vous prie ?

Bien sûr mais je dois rester près de vous

Cela ne me pose guère de problèmes au contraire.

Très bien

*Les deux hommes se dirigèrent vers la bibliothèque où Shloka comptait bien lire diverses choses que ce soit sur l'art de la forge, l'histoire, les plantes, les animaux ou la maîtrise du feu en attendant qu'il puisse se rendre à son rendez-vous de la soirée. Heureusement qu'il avait gardé avec lui le sac que Kasen lui avait confié*

[HRP:j'attends qu'on me fasse gentiment sortir de là avant d'aller au restaurant XD]

[Shloka]

*Shloka parcoure les rayons et pour une raison inconnue, son regarde est attiré par un vieux parchemin rangé entre deux livres, comprimé par le poids de ces derniers*

/Qui a pu laisser ce parchemin traîner ici ? Il risque de se dégrader ! Voyons de quoi il traite.../

*Le regard de Shloka est très vite attiré sur le fait qu'il s'agit de l'histoire de la nation du feu mais avant la naissance de Républic City ! Il le prend avant d'aller s'installer sur une chaise pour le lire, l'étendant sur une table de travail situé dans les environs. Le garde ne le lâche pas d'une semelle mais le jeune homme n'en a cure. Il est bloqué à la bibliothèque, et bien autant en profiter*

La Relation entre le seigneur du feu Sozin et son fils Azulon a été problématique et ce dernier a souvent causé des soucis. On songe notamment à la maison du plaisir qui fût détruite par ses expériences hasardeuses.

/Hein ? Des expériences hasardeuses ?/

Quand on pense que ce dernier fût capable d'éliminer une escouade entière par des explosions de Chi. Le seigneur Sun Ran agira afin d'aider la population et de renforcer la coopération entre les tribus de l'eau et notre peuple.

/Mais on ne dit pas ce qui est arrivé à Azulon !? Bon sang ! Des explosions de Chi ? Mais comment a-t-il pu faire une chose pareille ?/

*Shloka continue à lire, le parchemin parle de l'Avatar Aang, de son apprentissage, du pilier de lumière survenant dans le ciel, etc. Puis le parchemin fait part de la création de Républic City mais aussi de l'envoi de forces du Nine Djah pour la construire, de l'évolution de la ville, de la mort de l'Avatar Aang ainsi que de la révolte et de la "Guerre" entre Républic City et la Nation du Feu*

L'amiral Zhang Elun était connu de tous pour sa maîtrise tactique et l'espoir de voir son "rapide mais sévère rappel à l'ordre" était au coeur de biens d'entre nous. Mais la stratégie de Républic City vaincquit notre marine pourtant puissante. Les capacités de redéploiement ennemies y furent pour beaucoup selon les survivants tout autant que leurs armes ! Puis le Seigneur Deng Hill vînt au pouvoir. Alors que je finis d'écrire cela, je ne peux qu'espérer que le futur de la nation soit entre de bonnes mains... Mais ce qui est sûr, c'est que la puissance de cette citée risque de faire basculer le monde, nous devons plus que jamais honorer les esprits et aider l'avatar.

*Shloka chercha si le parchemin était signé mais nul trace de ceci. Après avoir réfléchi quelques instants, décida de se laver et parcouru les rayons pour trouver un livre. Il en trouva un traitant des plantes médicinales, il le prît. Mais alors qu'il retourna à sa chaise, il vît que le parchemin avait disparu ! Ne sachant pas si c'était dû soit aux esprits, soit à l'excellente efficacité des bibliothécaires ou du garde, il décida de s'asseoir pour lire, attendant qu'il puisse sortir.*

[HRP: ouaip un autre message, je voulais poster un peu XD]

[Conseiller du Feu]

Shloka

*Peut-être pourras-tu entendre, entre deux parchemins, quelques éclats de voix. Apparemment, il y aurait du grabuge en ville, et une bonne partie des hommes jusqu'ici parqué dans la bibliothèques et ses environs se voient... redéployés. Étrange, comme un terme militaire peut tout de suite faire tâche dans certaines situations.

Ah, et au bout d'un moment, tu pourras peut-être comprendre qu'il se passe sans doute quelque chose à l'hôpital. Comme de par hasard, ne serait-ce pas là que tes nouvelles connaissances se rendaient ? Décidément, les ennuis ont l'air de te suivre, de près comme de loin.*

[Shloka]

/Des ennuis à l'hôpital ? Mais bon sang ! Lin et Cahaya sont là-bas ! Il faut que je fasse quelque chose/

*Shloka se dirigea vers la source des bruits et vît plusieurs gardes comme celui qui le surveillait discuter pour le "redéploiement" et se décida à aller leur parler*

Messieurs, excusez-moi. Puis-je vous aider à l'hôpital ? Je sais que vous allez me dire que la place d'un civil n'est pas là mais je peux vous aider, j'accepterai de suivre les ordres et votre autorité. Sans compter que je suis un bon maître du feu, ce qui pourra vous être utile mais je dispose aussi de compétences en médecine, je pense pouvoir être utile pendant et après que vous ayez règlé le problème là-bas. Je vous en prie, je ne peux pas rester ici les bras croisés à ne rien faire d'autre qu'attendre alors que je pourrai aider autrui en dehors !

*Shloka était sincère mais il craignait sincèrement qu'on ne l'envoie bouler*