Le Centre-ville

[Le Tribun]

DARKDOG

*Le policier porte une écoute attentive aux demandes de Kayo. Il fait un peu la grimace.*

-Écoute mon gars, t'as l'air volontaire et sincère. Mais tu viens de débarquer je me trompe ? Bon, alors je vais être direct, les étrangers qui ont "pas fais leur preuve" on les envoie rarement sur le terrain. Ici la sécurité est apportée par les citoyens de la ville, un acquis des 10 dernières années. Si t'arrive à avoir un poste ici tu vas te retrouver à faire de la paperasse ou un autre truc tout aussi chiant.

*Il pose une main sur l'épaule de Kayo.*

-...Ceci diiiit ... Certains établissements ont tendance à recruter des gros bras pour faire office d'agent de sécurité. C'est toujours un bon point de départ qu'en dis-tu l'ami ?

*Sinon un camion arrive en trombe, des agents en sortes avec des marins menottés.*

-Ah ! Ces dockers ... Quand ils ont les nerfs en pelotte, ils sont obligés de se foutre sur la figure !

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BENEDICT / ZORA

*Le camion arrive descend jusque devant le commissariat. Les flics n'avaient pas pipé un mot durant le trajet, hormis quand ils ont découverts les papiers de Zora, Valoo et M.Bae. Un des agents arrivent au niveau de M.Bae.*

-Croyez-moi, je fais ça pour vous.

*Et il lui mets un sac à patate sur la tête, même traitement pour Zora et Valoo.*

-On fait sortir les marins d'abord, que la presse ne parle que d'une rixe classique entre marins, je veux pas qu'on ait le commissaire sur le dos.

-Bien !

*Et paf ! Bae et Zora ne verrons rien d'autres que beaucoup de lumière, mais les voilà qu'on les dirige vers l'intérieur du bâtiment. Mais une fois à l'intérieur, on leur retire pas le sac pour autant, on ne sait jamais qui était dans le bâtiment. Ils sont placés dans une petite pièce avec un grand miroir. On les installe sur des chaises, auxquelles ils sont attachés bien sur, puis on leur retire le sac à patate sans un mot avant de quitter la pièce.*

[DarkDog]

En voyant le camion arrivait en trombe Kayo ne pût que sourire et se dire que Républic City devait être une ville bien agiter.Quant à la suggestion du policier elle n'était pas mauvaise et à méditer après tout la place de Kayo n'était pas derrière un bureau à faire de la paperasserie il était un homme d'action et la perspective d'attendre pour faire quelque chose de mouvementé dans la police ne l’intéressait guère.

Merci bien pour vos conseils et une dernière petite chose,y'a t il des dojos de maîtrise de la Terre dans la ville ?

[benedict]

*M. Bae ouvre les yeux et grimace. Une douleur atroce rayonne à l'arrière de sa tête. Il s'agite sur son siège. Impossible de bouger ! Des liens retiennent ses poignets ensemble. Ne pouvant se libérer, le directeur regarde de tous côtés. Sur les chaises adjacentes, Valoo et Zora. Ils ont l'air aussi perdus que lui, ces deux là !*

Une sacrée aventure, n'est-ce pas ? dit il à leur intention.

*Sur le côté, il aperçoit d'autres silhouettes. Trois autres personnes, attachées comme eux. A moins que... A l'examen, le directeur s'aperçoit qu'il s'agit d'un reflet. Le leur. Un immense miroir pour une si petite pièce, c'est étrange !*

Il y a quelqu'un ? *demande à haute voix M. Bae. Il a la désagréable sensation d'être observé. Et puis, si les agents ont retiré de son visage le sac, c'est bien pour qu'il puisse discuter, n'est-ce pas ?*

[Zora]

Zora ne répondit pas. L'aventure en question l'amusait moyennement étant donné qu'ils s'étaient tous fait latter. En revanche ce qu'il ne comprenait pas c'était pourquoi ils avaient été placés en observation ici. D'ailleurs le gros miroir était A PEINE louche.

Les vitres arrières de la voiture de mon père aussi ressemblent à des miroirs vu de l'extérieur si la lumière tape dessus. A part voir les sales têtes qu'on a après s'être fait taper dessus par ces mecs, je vois pas trop l'intérêt de nous mettre face à un miroir. dit-il en fixant le miroir en se demandant s'il y avait bel et bien quelqu'un derrière.

Valoo grogna. Visiblement, il avait pris plus cher que Zora et M. Bae.

Ils me le paieront ces raclures !

Espérant que quelqu'un l'entendait, il déclara, bien fort :

Comment ça se fait qu'on soit attachés ici pour une simple bagarre ? D'autant que ce sont les docks mécontents des résultats de leurs paris stupides qui ont commencé ! Ça m'étonnerait que la bonne procédure nous inflige un traitement pareil !

[Le Tribun]

ZORA / BENEDICT

*La porte s'ouvre en grand, violemment, un homme portant un long manteau noir rentre, il pose son chapeau sur le porte-manteau et ferme la porte. Sans prendre le temps d'enlever sa veste, il pose des dossiers fermés sur la table, tire la chaise et s'installe. Jugeant qu'il est mal installé, ce dernier recule un peu sa chaise, cette dernière raclant contre le sol en béton.*

-Bien ! Je suppose que vous savez déjà pourquoi vous êtes ici. Pour des gens tels que vous, se battre sur la voie publique comme des roturiers. Oserais-je dire que c'est indigne alors que tout le monde craint une guerre contre la Nation du Feu aujourd'hui ?

*L'homme enlève des lunettes de soleil qu'il pose sur la table.*

-je suis simplement là pour vous informer de la suite des évènements. Que ce soit pour vous M.Bae.

*Il se tourne un peu vers les deux frères.*

-Et ... Pour vous, messieurs Chiyuu.

*Il s'installe confortablement sur le dossier de sa chaise en joignant ses mains.*

-Après tout, ce n'est pas tous les jours que nous avons des invités de marque.

*Dis donc, cet homme... Il rappelait étrangement quelqu'un au directeur de l'office de tourisme. Non pas qu'il le connaisse particulièrement. Mais le fonctionnaire en conaissait bien une ou deux d'anecdotes ... Sur le commissaire général de la police de Republic City.

Kim Wedge.*

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DARKDOG

*Le policier prend quelques instants pour réfléchir.*

-Oui je pense, je ne suis pas maitre de la terre, et puis pour ceux qui le sont, ils sont formés à l'académie. Mais il me semble qu'il y a quelques dojos oui, qu'il soit tenu par des vieux maitres de la terre ronchons ou par des locaux...

[DarkDog]

Il y avait donc bien des dojos ici et même une académie de Maîtrise,cela donner une idée à Kayo car après l'incident de la maitrise de la Terre même s'il n'aimait pas particulièrement ça,il avait compris que c'était complémentaire avec sa technique et qu'il devait donc parfaire les deux allèles de son art (la maîtrise de l'épée et de la Terre).

Merci pour vos renseignements !

Et Kayo repartit,avec une nouvelle d’énergie.Mais elle s'épuisa vite quand il se rendit compte qu'il n'avait rien à manger et toujours pas de travail,il se souvint alors que le policier lui avait conseillé de postuler dans certain établissement qui cherchaient des "gros bras".Il s'arrêta donc devant une enseigne affichant "Cherche agent de sécurité" et entra dedans.
C'était une épicerie plutôt banal mais il n'allait pas commencer à faire le difficile,il se renseigna au près de plusieurs personne et finit finalement par trouver le dirigeant de l'épicerie.

Bonjour excusez moi de vous déranger mais je viens à propose de l'affiche devant le magasin,j'aimerais postuler à ce poste.

Le regard du dirigeant ne trahissait aucune émotion mais Kayo avait la nette impression de se faire jeauger.

[Zora]

Zora ne dit rien, mais n'en pensait pas moins. C'est quand même pas sa faute si les marins du coin sont des crétins... mais si ceux-ci n'étaient probablement que des sous-fifres.

Bon et sinon tu vas nous laisser saucissonnés comme ça combien de temps ? J'ai mal partout et j'aimerais bien au moins refermer mes éraflures...

Il gigota donc un peu pour montrer son inconfort, attendant la suite du discours de ce bonhomme.

[benedict]

*Wedge ? M. Bae ne s'attendait pas à cela. Son interlocuteur est le commissaire général de Republic City. L'exemple type du fonctionnaire moyen parvenu, à force d'acharnement, de patience et de grattage de papier, au sommet de la hiérarchie.*

Monsieur le commissaire... *énonce le directeur avec déférence*

*Wedge et son équipe étaient depuis plusieurs années au sommet de la lutte contre la criminalité. Oh, Bae ne les trouvait guère brillants. Mais ils fouillaient tout. Méticuleusement. Tels des fourmis, ils transportaient grain d'information après grain d'information, jusqu'à la vérité. Bien que l'arrivée du Kraken leur ait singulièrement compliqué la tâche, ils demeuraient la meilleure chance de la ville. M. Bae lui même avait eu la chance de se ranger bien avant leur arrivée. Un petit guetteur rentré bien au chaud dans le giron de la fonction publique...*

Votre action contre le crime organisé est remarquable ! Vous savez, ma secrétaire me parle souvent des coups de filets de la police. Et je lui réponds toujours : c'est monsieur Kim Wedge ! *entame-t-il sur un ton enjoué* Mais... * il se fait plus hésitant, presque gêné* pourquoi avons nous affaire à vous ? Ha, la bagarre, bien sûr. Je ne pensais pas qu'un homme de votre grade s'occupait de petites affaires comme la notre. *il marque une pause* Je l'avoue, monsieur le commissaire, je l'avoue, j'avais bu un verre de trop. C'est ma faute ! Heureusement, messieurs Chiyuu m'ont prêté main forte. La ville n'a pas à s'en faire, elle a des marins solides ! *conclut il avec un sourire. Il aurait bien ri de sa propre mésaventure pour détendre l'atmosphère, mais Wedge n'a pas l'air d'un homme très coulant.*

[Le Tribun]

ZORA / BENEDICT

*Le Commissaire tourne la tête vers Muraka.*

-Vous parlez trop directeur. Mais pour vous répondre, je me mouille sur des petits affaires, quand l'une des personnes mêlées est le fils d'un riche industriel de la ville et l'autre un haut représentant de notre administration.

*Sa main s'abat sur la table.*

-Bon sang ! Où aviez-vous la tête Vous trois ! Avec les circonstances actuelles !M.Bae, vous vous rendez compte que je suis tenu d'écrire un rapport sur ce qu'il s'est passé et que vous allez passer en commission. On attend plus de modération d'une personne tel que vous qui représentait la ville aux étrangers en visite !

*Il tourne la tête vers Zora.*

-Et vous deux ?! Je comprends votre douleur mais était-ce bien la peine de faire tout ça ! Que penserait vos parents ! Vous êtes jeunes mais il est temps de vous mettre du plomb dans la cervelle mes garçons !

*Il croise les bras en s'adossant à nouveau sur sa chaise.*

-Je suis ici pour vous prévenir que malgré vos statuts et les quelques avantages que vous pouviez en tirer, il n'est pas question de tolérance quelconque. Pas quand les citoyens doivent se montrer solidaire devant les épreuves qui sont devant nous ! Sans faire de vous des exemples, je demanderais une extrême sévérité envers vos écartements.

*Bigre ! On sentait qu'il était le patron ! Il parlait comme un politique avec ce ton moralisateur et ces menaces !
Il se penche sur la table tapotant de ses deux doigts sur la table.*

-J'attends de vous la plus sincère sincérité sur ce qu'il s'est passé. Car il est inutile de dire que les marins, si ils sont certes vaillants, ils ne sont clairement pas idiots, et ils essaieront de tout vous mettre sur le dos. Si je ne peux vous faire confiance. Inutile de dire que vous êtes vraiment fichus.

*Il se tourne vers Muraka.*

-Enfin vous en tout cas. Vous pourrez dire adieu à votre carrière. Pour les deux autres, la justice avisera de leur sort.

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DARKDOG

*Le propriétaire, un petit papi bien sympathique armé d'un terrifiant balai salue Kayo.*

-Bonjour jeune homme ! Oui ! Ça fait plusieurs jours que les gamins du quartier n'arrêtent pas de me chiper des trucs ! Il profite que je suis dans l'arrière boutique pour venir me voler des sucreries ou des magazines ! Je n'arrive jamais à les rattraper.

*Il frotte son dos endolori.*

-Sous prétexte que ce ne sont que des enfants et que la ville est en danger à cause de la Nation du Feu la police ne veut pas m'aider ! Du coup, si vous pouviez m'aider à leur ficher une bonne vieille frousse ça m'aiderait bien ! Ne vous inquiétez pas ! Vous serez payé ... Vous m'avez l'air bien grand et bien fort !

[DarkDog]

Ce n'était pas exactement ce à quoi Kayo s'attendait mais tant qu'il était payé il accepterai.

Je marche vous avez déjà un plan ou je dois improvisé,car je pensais les suspendre dans les airs quelques temps et puis les relâcher !

Kayo avait été gamin est c'est comme ça que son père le punissait,ça ne faisait pas spécialement mal mais ça remettait les idées en place.