Le Port

[Zora]

Zora s'était attendu à cette réponse. Il avait volontairement forcé et tenté d'obtenir le plus possible. Méthode commerciale classique.

Il est vrai que j'ai un peu exagéré.

Oui un peu, un tout petit peu.

Concernant les femmes de ménages, nous sommes d'accord. Concernant les employés, ne vous en fait pas. Trois ou quatre maximum devraient suffirent, plutôt trois même, à moins que vous ne comptiez faire des visites tous les jours de la semaine. Il s'agit simplement de rattraper les quelques heures pendant lequel le maillon de la chaîne a été stoppé. Pas de quoi s'agiter. rassura-t-il.

Je vois toutefois dans votre regard que cette question de recrutement vous perturbe. Vous vous demandez certainement pourquoi nous n'utilisons pas d'automates de Future Industries, comme dans n'importe quelle usine.
Le fait est que, voyez-vous, les techniques que nous utilisons actuellement requièrent des maîtres de l'Eau, de la Terre, et du Feu. Elles consistent en une séparation manuelle des éléments indésirables dans l'eau.
De plus, les méthodes biochimiques n'ont pas encore obtenu de validation, car l'évaluation des risques n'est pas tout à fait achevée. Ceux-ci concernent d'ailleurs un éventuel dégagement de gaz qui pourraient être nocifs, mais c'est tout de même pour bientôt.

Enfin, pour ce qui est du cas délicat des maîtres de l'Air, laissons donc. Je suis aussi informé que vous de leur quasi absence de Republic City. Toutefois, si vous en rencontrez un, pensez à nous.
En effet, nous en recherchons car nous souhaiterions créer un nouveau secteur d'activités à l'entreprise.
Au jour d'aujourd'hui, notre but est de purifier la ville, afin de préserver la nature et les esprits de davantage de souffrances. La purification des eaux est une réussite, nous le voyons à la faune qui a repeuplé le fleuve et les abords directs du port.
En revanche, un voile de nuages noirs continue inlassablement de se former au dessus de la ville. La source en est, encore une fois, toutes les usines de la ville. Leurs cheminées crachent des fumées noires de suie en continu, et il n'y a rien que l'on puisse y faire. Les seuls personnes qui auraient le pouvoir de nous aider sont des maîtres de l'Air.
D'après moi, l'idée de purifier l'air de Republic City , et même du monde entier, ne devrait pas les laisser indifférents. finit-il son histoire.

Après avoir laissé un court silence le temps que son histoire fasse son chemin dans l'esprit de M. Bae, Zora sortit deux feuilles comportant déjà quelques écritures type d'un contrat, dont la délégation de son père, ainsi qu'une autre feuille, noire de carbone, qu'il plaça entre les deux afin de ne pas avoir à réécrire les termes du contrat.

Donc le ménage et le recrutement des employés à mi-temps est pour vous, en échange nous nous occupons de faire la place pour vos visites. Nous sommes d'accord ? demanda Zora avant d'écrire sur les feuilles.

[benedict]

*Une nouvelle mouette confond la manche de M. Bae avec une cible. Une magnifique fiente s'étale sur le tissu*

Et m...aman !

*Le directeur est sacrément énervé. Quelle idée à la noix d'emmener le fils Chiyuu sur le port! Et puis ce jeune commence à lui courir sur le haricot, lui aussi ! Ah, les effets de l'alcool... Son ancienne femme le lui avait bien dit, pourtant. Quand Muraka buvait, il s'ennervait. Et manque de chance pour le petit jeune, aujourd'hui, il avait bu.*

Comment ça M. Chiyuu ? Des gaz toxiques ? Des résidus ? Mais vous ne m'aviez pas parlé de ça ! Vous vous imaginez, pour les employés ? Je ne vais pas recruter du monde pour qu'ils aillent se faire empoisonner !

*Muraka sent qu'il s'enflamme. Il faut se calmer ! Mais à ce moment, d'un geste de la main maladroit, il se renverse le jus de cactus sur le pantalon. Ho bon sang ! Cette fois, c'est la goutte d'alcool qui fait déborder le vase !*

Non mais aussi, que faites vous des visites ? Je suis sensé les faires avec un masque à gaz sur le nez ? Je ne peux pas prendre de risque avec mes touristes, moi !

*M. Bae s'échauffe, sa voix devient plus forte au fur et à mesure*

Il est hors de question... Vous m'entendez, hors de.. question que je signe ce papier !

*crie le directeur. Sous le coup de la colère, de l’énervement et d'une bonne dose de jus de cactus (qui, décidément, réveillerait un mort), il s'est levé et se tient penché au dessus de la table de négociation. Il veut poser sa main sur l'épaule de son interlocuteur. Manque de chance, la main en question ne suit pas tout à fait les instructions de son cerveau embrumé. Sans s'en rendre compte, M. Bae vient de mettre grande claque sur le nez de son interlocuteur !*

[Zora]

Voilà PRÉCISÉMENT pourquoi on ne débouche des bouteilles qu'une fois l'accord conclut. Si au départ M. Bae était perspicace et de bon sens, avec la montée de l'alcool ça n'était visiblement pas le même topo. Grâce à ce gros malin, tout le port avait les yeux rivé sur eux. Pas très malin quand les services de polices sont dans le coin.
Ne voyant aucun intérêt à entrer en colère, Zora se leva pour être à la hauteur du directeur d'agence, et lui appuya d'un coup sur les épaule pour le rasseoir sur ce qui lui servait de siège, suite à quoi il attrapa la bouteille pour la garder à côté de lui.

Alors écoutez moi bien monsieur le malin. Premièrement, je vous l'avais bien dit, on ne sort la bouteille et les verres que quand on a signé, sinon ça risque de finir mal. Deuxièmement, cessez d'hurler à tort et à travers, et écoutez un peu l'INTÉGRALITÉ de ce que je vous dit.
OUI certains processus dégagent des gaz toxiques lorsqu'ils sont en marche, c'est pourquoi nos employés sont équipés de combinaison. Mais ce dégagement a lieu UNIQUEMENT lorsque ceux ci sont en marche ! Ce sont ceux qui nous stopperons pendant vos visites tout en aérant pour permettre la sécurité de vos clients ! EVIDEMMENT les employés que vous recruterez pour nous seront équipés de combinaisons protectrices comportant le même masque à gaz que ceux qui nous avons déjà !
Ça y est, c'est monté jusqu'au cerveau là ?!

Un rapide regard à Valoo lui signifia que Zora aurait probablement besoin de son aide pour immobiliser le directeur sans le blesser si celui-ci s'énervait.

[Le Tribun]

*Effectivement, le regard amusé des dockers étaient portés sur le directeur et Zora qui s'offraient en spectacle.
Aucune trace de force de l'ordre ceci dit ... *

[DarkDog]

[HRP: Ok je l'a refait]

Kayo était partit du Royaume de la Terre sa patrie d'enfance quelques jours auparavant. Il avait quitté le foyer qui l’avait élever et les parents qui l’avaient aimés.Et c'est donc armé de son épée,quelques vêtements et un petit peu d'argent que Kayo s’apprêtait à partir à la découverte du monde.
Après avoir fait un long voyage Républic City était en vu.

On va enfin pouvoir commencer

[HRP: J'ai fait comme si j'avais pas lu ton message pour la logique ^^]

[Le Tribun]

DARKDOG

[HRP: Ouais mais non, désolé, tu rentres pas dans la ville comme ça x)]

*Ainsi va la vie, ainsi font les gens. Les paroles d'une belle musique, mais je ne détaillerais pas la suite. Kayo est dérangé, en effet le bateau ralentit et s'arrête. Il entend déjà les marins se plaindre et des rumeurs se répandre dans les cabines ...

La marine de Republic City semble avoir disposé un blocus. Les contrôles étaient connus et fréquents pour rentrer dans la ville ... Mais quand même, d'habitude, ça avait lieu au niveau de la baie ... Pas si loin ...

Quelque chose avait du se passer, quoiqu'il en soit les militaires viennent investir le bateau.*

[HRPagain: Il va falloir que tu me détailles toutes les possessions de ton personnage, dans le moindre détail. Ce que tu oublieras, ton personnage ne l'aura pas.]

[DarkDog]

Le bateau s’arrêtait enfin mais pourtant il n'était pas encore arriver au port. Ce fait intriguer Kayo car bien qu'il soit étranger il avait entendu parler des contrôles pour entrer dans Républic City mais il ne s'y attendais pas si tôt.
En voyant les militaires monter sur le bateau l'angoisse de Kayo augmenta encore et il se demanda quelle pouvait bien être la raison de cet "invasion".

Que se passe t' il demanda Kayo aux militaires

[Le Tribun]

DARKDOG

[HRP: Et l'état total de ton inventaire ?]

*Le jeune Kayo n'a aucune réponse à ses questions à la place, chaque personne est renvoyée bien gentiment dans sa cabine et en silence et dans l'ordre s'il vous plait.
Finalement, ce sont 3 militaires en uniforme qui rentre sans ménagement dans la cabine. Celui qui est le chef d'équipe ordonne que la chambre soit fouillée intégralement ainsi que Kayo lui-même. Il prend néanmoins la peine de demander plus ou moins poliment les papiers de Kayo. Ce dernier tente de reposer la question.*

-Ce n'est pas vos affaires, vous n'aurez qu'à lire le journal une fois à quai... Vos papiers s'il vous plait.

-La Nation du Feu ! Voilà ce qu'il se passe !

*S'exclame un des soldats qui débutait la fouille.*

[DarkDog]

"La Nation du feu" ces mots raisonnés bizarrement dans la tête de Kayo,que c'était il donc passé?
A cette question Kayo n'avait aucune réponse,en effet il était nouveau dans la région et ce qui avait bien pu se passer ne le concernait guère mais malgré ce fait il éprouvait une certaine curiosité et pensa même à un moment poser la question aux militaires,mais il se ravisa en repensant à l'amabilité avec laquelle il l'avait traité.
Il essaierait de se renseigner une fois à Terre car sur le bateau il ne pensait pas avoir beaucoup de réponses.Kayo se replongea alors dans ses pensées:

(Je suis presque à Républic City et je ne sais toujours pas par où je vais commencer ma visite ni où je vais dormir.)

[Le Tribun]

DARKDOG

*Le supérieur fit taire le soldat en lui lançant un regard assassin alors qu'il regardait les papiers du jeune Kayo.*

-Ok tout est en règle ici.

-Tout est bon ici aussi.

-Très bien.

*Le soldat rend les papiers à Kayo.*

-Vous pouvez entrer en ville, Fils de la Terre ... Mais prenez garde.

*Un doigt pointé vers le sabre.*

-Il a intérêt à rester au fourreau pour votre propre bien. Je vous souhaite une bonne journée.

*Les soldats quittent la cabine et ferme la porte. La fin de la fouille est expédiée par les militaires, tous les fils du feu sont mis aux arrêts et conduits sur leur navire de guerre. Le reste peut entrer dans la ville.
Ainsi le petit bateau traverse le barrage et arrive à quai.

Kayo est à Republic City.

La ville n'est pas aussi calme qu'elle devrait être. Une très forte présence policière et militaire semble confirmer la tension observée précédemment chez les militaires qui l'avaient accueillis. Il s'est vraiment passé quelque chose dans le coin. Et c'était pas quelque chose de drôle... *