par benedict » Mer 26 Sep 2012 01:35
*Sur le coup, M. Bae est estomaqué. Il ne manque pas de cran, ce jeune ! Le directeur avait prévu quelques conditions, pas l'embauche d'une véritable armée. Qu'est-ce que c'est que cette... blague ? *
Monsieur Chiyuu...
*M. Bae cherche ses mots*
l'office du tourisme n'a pas les moyens... de répondre à toutes vos demandes. J'ai conscience qu'elles sont fondées ! Ecoutez, ce que nous allons faire, c'est que je vais vous expliquer ce qui est possible et ce qui ne l'est pas. Nous verrons ensuite...
*Le directeur sourit, rassemble ses pensées*
Bon, monsieur Chiyuu, vous êtes, je crois, un jeune homme raisonnable. Vous savez peut être, ou peut être pas, que l'office du tourisme n'est pas une administration très bien pourvue. Nous ne manquons de rien, loin de là, n'est-ce pas ? Mais nous aimerions bien gagner à la loterie plus souvent ! *dit il sur un ton rieur*
Pour ce qui est de votre femme de ménage, là, aucun problème. Nous en avons deux, je ne vois pas ce qui nous empêcherait d'en demander quelques unes supplémentaires et de les déléguer à votre usines. Non, les femmes de ménage, aucun problème.
*De quelques gestes des mains, M. Bae accompagne son propos. Une fiente de mouette manque de s'écraser sur le revers de sa droite. Par réflexe, il l'enlève à temps, grimace. Saleté d'oiseau !*
Par contre... Quand vous parlez d'employés à mi temps... De combien de personnes avez vous besoin, exactement ? Cinq ? Six ? Sept ?
*Le directeur ignore combien de personnes sont nécessaires à des usines de cette taille. Et cela l'agace. Normalement, si Lossancorp et Satoindustries ont bien fait leur travail, des automates doivent déjà travailler dans les usines. Il espère bien s'en tirer avec peu de salaires à verser.*
Et tant que j'y suis, monsieur Chiyuu, vous savez bien que les maîtres de l'air ne collaborent avec la ville que sur demande expresse de la chancelière. Alors des maîtres d'élites... Qui plus est au moment où l'avatar requiert une formation ! Non, ni maître Cid ni maître Ull n'accepteront une séparation pareille... il faut être raisonnable, n'est-ce pas ?
*Bae s'interrompt, laisse à son interlocuteur le temps d'avaler le refus.*
Voilà ce que je vous propose. Les femmes de ménages, considérez que c'est acquis. Dans quelques jours, elles seront déléguées. Cela est réglé.
Pour vos employés, il me faut le nombre, mais... Nous trouverons bien un arrangement, n'est-ce pas ?
Et j'ajoute à mon offre *il sourit et prend une pause* la totalité des services que nous offrons d'ordinaire en contrepartie des visites. C'est à dire : une présentation très avantageuse de vos activités, dans nos brochures et durant nos visites. Bonne publicité garantie ! Je pense que vous le savez bien mieux que moi, qui ne suis qu'un simple fonctionnaire, Monsieur Chiyuu : une bonne image de marque, c'est capital. Et enfin... Mais je l'ai déjà évoquée tout à l'heure, l'indemnité maximal de dédommagement pour les visites de marque. Déductible des taxes, bien sûr.
*Ah, il est sympathique, ce jeune, mais M. Bae espère bien l'avoir placé sous son charme. Non, vraiment, croyait il vraiment que toutes ses conditions allaient être acceptées ? Le directeur lui prend le bras tout en parlant, d'une manière un brin paternaliste.*
Je pense que cela vous suffira, monsieur Chiyuu ?