Le Port

[Zora]

Apparemment, le patron de l'office du tourisme était aussi un peu en avance. Tant mieux, ça se réglerait surement plus vite.

Oh vous en faites pas, à part deux trois bricoles, il a déjà le reste de la boutique à la maison ! Mais c'est gentil de votre part.
Appelez moi Zora je vous prie.

Et moi Valoo !

Ne sachant comment amorcer la discussion...

Hum... Alors vous êtes le directeur de l'office du tourisme c'est ça ?

[Le Tribun]

HONFU

[HRP: C'est fou, j'arrête pas de faire de la merde sur tes messages d'animation, c'est interdiction de rentrer pour les navires NF]

*Le Capitaine regarde Honfu, et une idée lui vint.*

-On va voir petit, en tout cas il est clair que nous n'irons pas à Republic City !

*Le navire de la Nation du Feu amorça donc une manoeuvre pour faire demi-tour et le navire vogua vers d'autres horizons.
Le navire avait quitté les rivages de Republic City et le capitaine passa une annonce. Une sorte de vote pour les passagers. Pour ne pas entreprendre ce Voyage pour rien (Et pour ne pas avoir à rembourser tous les billets), le capitaine proposa à ceux qui ne voulaient pas revenir à la NF de voter d'une destination du bateau.*

[HRP: Et comme je suis pas salaud, je te laisse choisir la destination ]

[Jin Beifong]

*Le soleil ne s'est pas encore levé et le rapport des éclaireurs venaient à peine de tomber. La trace de l'élément perturbateur avait été perdue dans les contreforts. Qui que soit, il était à présent dans le Royaume de la Terre.
La ville était encore sous alerte alors qu'une délégation de véhicule était en train de pénétrer le port. Il était pas tout à fait 5 heures du matin. Les voitures s'arrêtent face à un puissant navire de guerre qui était en train d'être préparé à une sortie en mer.

Le cortège s'arrête, des voitures émergent les agents de l'alliage qui forme un cordon de sécurité pendant que deux agents ouvrent les portes arrières de la voiture centrale. Jin Beifong et Han Adamant en émergent. Silencieusement ils se dirigent vers le bateau, alors que les militaires continuent de charger ce dernier avec différentes caisses. Sur le pont, les hommes de l'alliage sécurisent le périmètre. Jin est à la proue du bateau, son fourreau posé au sol, ses mains posées sur le manche, le regard vers le lointain.*

-Vous feriez mieux de vous reposer pendant le trajet Chancelière.

-J'attendrais que nous soyons sortis de la ville, à la condition que vous me réveillez avant l'entrée dans les eaux territoriales de la Nation du Feu. Les préparatifs sont-ils bientôt terminés ?

-Oui, j'ai reçu un message de la part du général Wallace, les dirigeables sont prêt à décoller et ils nous suivront à une distance respectables pour intervenir en cas de problème.

-Certes... Des nouvelles du fils du feu ?

-Un de mes hommes l'interrogent. Mais de ce que l'on a sur lui, je doute qu'il soit lié à tout ça.

-Je me doute, mais rien ne doit être laissé au hasard ...

*Très bientôt le navire partirait, suivit de près par une dizaine de dirigeables militaires. Le navire traversa le blocus maritime et poussa ses machines dans leur limite pour rallier le plus rapidement la Nation du Feu.
La ville était laissée entre les mains de la police et de l'armée le temps que la chancelière revienne dans le pays. Inutile de dire que le départ avait été fait dans le plus grand secret pour ne pas inquiéter inutilement les citoyens... Même si le déplacement de la chancelière en personne ne tarderait pas à se faire entendre ...

En effet, la ville avait été directement attaquée. Il était temps de demander des comptes pour éviter une nouvelle guerre inutile.*

[Honfu]

/Bon, il semblerait que j'ai encore une chance en la jouant fine. J'espère juste que les autres ne voudront pas aller voir les Nomades ou les Tribus de l'eau./

*Le jeune homme se prononça en faveur du port du Royaume de la Terre le plus proche de Républic City, destination qui fut logiquement choisie par une majorité de voyageurs désireux, faute de pouvoir entrer à Républic City, voulaient au moins savoir ce qui s'y passait.*


A suivre!

Edit : la suite ici [spoiler]http://www.avatar-realms.net/forum/viewtopic.php?p=453217#p453217[/spoiler]

Edit de Pix: La ville la plus proche c'est Omashu, même si elle est pas accessible par bateau. Mais tu peux aller dans l'une des villes plus petites avec un port et avoir un transport jusqu'à Omashu.

[Le Tribun]

HONFU

*Et le navire prit la direction du Royaume de la Terre !

Et oui ce post est inutile.*

[benedict]

C'est ça ! Suivez moi, je vais vous faire visiter le port. Il y a des endroits pas-sion-nants qui sont complètement ignorés par les promeneurs !

*Le directeur entraîne Zora et Valoo. Avec force sourire, conviction et gestes des mains, il décrit les lieux qui les entourent. Prenant prétexte des gardes et policiers qui fourmillent, Muraka évoque l'époque de la guerre. Quelle pagaille incroyable c'était !
Il est persuadé que la simple présentation d'une carte officielle leur ouvrira, comme à l'accoutumée les portes d'un hangar militaire mineur. Un instant, la conscience de M. Bae est tiraillée. Il n'a pas le droit d'abuser ainsi des privilèges de son titre. Et puis, il ne doit ce passe droit qu'à une erreur administrative. Mais, au fond, il ne fait rien de mal ! Après tout, rien de bien important n'est développé dans ce lieu. En revanche, ce qui est capital, c'est que l'affaire soit conclue. Si ça peut flatter son interlocuteur qu'on lui ouvre quelques portes habituellement fermées...
Mais le problème ne se pose finalement pas : d'après les militaires qui lui barrent la route, un fils du feu à causé des dégâts la nuit dernière. Toutes les installations militaires restent fermées. Même les plus petites !*

*Tout en marchant, M. Bae évoque par petites touches à M. Chiyu le jeune l'affaire qui les intéresse. Jamais de manière trop frontale.*

*Les pas des trois promeneurs les conduisent à une masse de containers. Une sorte de rempart disposé en carré. Le directeur les invite à passer dans une ouverture.
Quelle surprise ! Derrière le mur de caisses, des centaines de dockers prennent une pause.*

Messieurs Chiyu, l'espace de repos des dockers ! *déclare monsieur Bae en montrant l'ensemble de la main. L'ambiance est décontractée, les hommes du port rient de bon coeur.*

J'ai pensé que nous mêler à la foule serait le meilleur moyen d'être tranquilles. Un endroit surprenant, n'est-ce pas ? *dit il sincèrement émerveillé. En quelques gestes, il a disposé quelques caisses retournées sur le sol. Trois sièges, une table basse. De sa besace, il sort trois verres ainsi qu'une bouteille. Il sert ses interlocuteurs, puis attaque le cœur du sujet.*

Monsieur Chiyu *il s'adresse à Zora, qui paraît chargé de la négociation*, j'ai récemment contacté votre père pour une petite affaire. Une histoire de tourisme, vous connaissez ma profession. En fait, j'aimerais que l'usine familiale puisse être occasionnellement ouverte à la visite ! Oh, quelques jour par mois seulement, je ne demande pas d'avantage, n'est-ce pas ? Votre père m'a répondu que le projet était négociable, mais qu'il n'était pas disponible en ce moment. Il m'a écrit dans sa lettre que vous étiez quelqu'un de confiance et que vous sauriez vous occuper de l'affaire. Et nous voilà ! *conclut le directeur avec un sourire.*

[Zora]

Zora ayant vécu ici tout sa vie, il connaissait déjà le Port. Sans aucun doute beaucoup moins que ce sympathique monsieur, mais toute de même.
Cette petite visite avait toutefois un aspect démonstratif concernant le savoir-faire M. Bae. En effet, Zora était là pour se substituer à son père, il devait donc porter un regard critique sur la prestation qui lui était offerte. D'ailleurs, le fait d'avoir emmené Valoo était en fin de compte une très bonne idée. Si l'analyse de Zora l'empêchait de profiter pleinement de la visite, Valoo n'était, lui, pas soumis à cette contrainte, et Zora pourrait lui demander son avis à la fin.
Quoiqu'il en soit, ce cher monsieur avait bien choisi son métier. Il savait mettre en avant les lieux et flatter son audience à la fois.
Bref, la visite touchait à sa fin, et M. Bea installa un petit coin pour s'asseoir tranquillement, puis sortit des verres et une bouteille. Zora était servi avant même de pouvoir objecter.

Ne vous en faites pas monsieur, mon père ne m'aurait pas envoyé ici avant de m'avoir fait répéter tout ce que je devais savoir. rassura-t-il son interlocuteur.
En revanche... Ne sommes nous pas censés déboucher une bouteille qu'une fois l'accord signé ? fit-il, taquin.

[benedict]

*Le jeune Zora fait très bonne impression à Muraka. Sérieux, modeste, avec une pointe d'humour... Et comme il l'avait dit, M. Chiyu senior avait chaudement recommandé son fils. L'industriel était du genre sévère, puissant. Pas exactement un homme à confier des affaires cruciales au premier venu. Vraiment, donc, M. Bae trouve ce jeune sympathique. Les négociations s’annoncent sous un bon jour ! *

Normalement, si, Monsieur Chiyu, normalement si ! Mais *il prend le ton de la confidence* une petite exception ne fait jamais de mal, n'est-ce pas ?

*Et M. Bae de lever son verre.*

A nos négociations, que je suis très heureux de passer en bonne compagnie !

*Il avale une gorgée. La boisson caresse ses papilles avant de couler lentement dans sa gorge. Une saveur sucrée, végétale. Du jus de cactus fermenté. M. Bae profite de cet instant. Il y a encore vingt ans, la boisson était interdite. Drogue, criait on ! Et puis les choses avaient évolué. Un petit fabriquant d'alcool clandestin de Republic City avait découvert que la fermentation faisait perdre à la substance ses propriétés hallucinogène. Et ce, tout en laissant au jus sa saveur et, chose rare pour un alcool, ses propriétés désaltérantes. Conclusion : l'ancien trafiquant avait obtenu la légalisation de sa production, il était devenu l'un des industriels les plus riches de la ville et passait aujourd'hui ses journées au bord d'une plage d'Honshou, à la Nation du Feu, avec une femme à chaque bras et les poches remplies de yuans.*

Monsieur Chiyu, quelles sont les conditions de votre père ? Je suis très curieux de les connaître... Il m'a dit dans sa lettre que l'office du tourisme pouvait lui rendre quelques services, alors je me suis un peu creusé les méninges, n'est-ce pas ?

*M. Bae marque une pause, puis reprend*

Est-ce que vous recherchez de la publicité ? Vous voulez intéresser la population à votre entreprise ? Ou bien est-ce l'accord habituel que nous passons avec les industriels qui vous intéresse ? Le versement d'une rente mensuelle en échange des visites ?

[Zora]

Ah oui, les conditions. Il est vrai que le père de Zora lui avait parlé de ce qu'impliquait les visites, mais il n'avait pas parlé explicitement des conditions. Surement pour tester son fils.
Dans ce cas, hors de question de le décevoir.

Oui oui, les conditions. fit-il, songeur. Hé bien voyez-vous, pour commencer, vous vous doutez que pour laisser libre cours à vos visite, il est nécessaire de stopper certains processus car ceux-ci dégagent des gazs qui peuvent être nocifs quand ils sont trop concentrés, comme dans une atmosphère fermée telle que celle de l'usine. En temps normaux, les employés portent des combinaisons pour les protéger, et des visites médicales obligatoires ont lieu tous les mois. Mais vous vous doutez bien qu'on ne peut reproduire ceci à grande échelle sur des visiteurs.
Ainsi, pour compenser ce retard, il est nécessaire d'employer plus de personnel, qu'il faut donc payer. Nous vous demanderons donc de vous charger de ceux-ci, sachant que la durée de rattrapage ne nécessite que des employés à mi-temps.
Ensuite, le passage des visiteurs nécessitera celui d'une femme de ménage. A votre charge aussi.
Maintenant que j'en ai fini avec les évidences, passons aux véritables conditions.
Voyez-vous, pour certains projets en cours, nous aurions besoin de maîtres de l'Air d'élite. Quand je parle d'élite, je ne parle pas de combat, je parle de technique. Il est nécessaire que ceux-ci soient assez doués pour une maîtrise de l'air minutieuse et efficace. Assez efficace pour séparer deux gaz mélangés l'un à l'autre. Cette tâche n'étant pas aisée, de l'aide dans cette quête ne serait pas de refus. Comme vous travaillez dans le milieu de la communication, vous nous serez probablement d'une grande aide. Nous vous demandons donc d'en trouver cinq avant de pouvoir commencer les visites.

Pensant avoir fait le tour de la question, Zora laissa M. Bae réfléchir.

[benedict]

*Sur le coup, M. Bae est estomaqué. Il ne manque pas de cran, ce jeune ! Le directeur avait prévu quelques conditions, pas l'embauche d'une véritable armée. Qu'est-ce que c'est que cette... blague ? *

Monsieur Chiyuu...

*M. Bae cherche ses mots*

l'office du tourisme n'a pas les moyens... de répondre à toutes vos demandes. J'ai conscience qu'elles sont fondées ! Ecoutez, ce que nous allons faire, c'est que je vais vous expliquer ce qui est possible et ce qui ne l'est pas. Nous verrons ensuite...

*Le directeur sourit, rassemble ses pensées*

Bon, monsieur Chiyuu, vous êtes, je crois, un jeune homme raisonnable. Vous savez peut être, ou peut être pas, que l'office du tourisme n'est pas une administration très bien pourvue. Nous ne manquons de rien, loin de là, n'est-ce pas ? Mais nous aimerions bien gagner à la loterie plus souvent ! *dit il sur un ton rieur*

Pour ce qui est de votre femme de ménage, là, aucun problème. Nous en avons deux, je ne vois pas ce qui nous empêcherait d'en demander quelques unes supplémentaires et de les déléguer à votre usines. Non, les femmes de ménage, aucun problème.

*De quelques gestes des mains, M. Bae accompagne son propos. Une fiente de mouette manque de s'écraser sur le revers de sa droite. Par réflexe, il l'enlève à temps, grimace. Saleté d'oiseau !*

Par contre... Quand vous parlez d'employés à mi temps... De combien de personnes avez vous besoin, exactement ? Cinq ? Six ? Sept ?

*Le directeur ignore combien de personnes sont nécessaires à des usines de cette taille. Et cela l'agace. Normalement, si Lossancorp et Satoindustries ont bien fait leur travail, des automates doivent déjà travailler dans les usines. Il espère bien s'en tirer avec peu de salaires à verser.*

Et tant que j'y suis, monsieur Chiyuu, vous savez bien que les maîtres de l'air ne collaborent avec la ville que sur demande expresse de la chancelière. Alors des maîtres d'élites... Qui plus est au moment où l'avatar requiert une formation ! Non, ni maître Cid ni maître Ull n'accepteront une séparation pareille... il faut être raisonnable, n'est-ce pas ?

*Bae s'interrompt, laisse à son interlocuteur le temps d'avaler le refus.*

Voilà ce que je vous propose. Les femmes de ménages, considérez que c'est acquis. Dans quelques jours, elles seront déléguées. Cela est réglé.
Pour vos employés, il me faut le nombre, mais... Nous trouverons bien un arrangement, n'est-ce pas ?
Et j'ajoute à mon offre *il sourit et prend une pause* la totalité des services que nous offrons d'ordinaire en contrepartie des visites. C'est à dire : une présentation très avantageuse de vos activités, dans nos brochures et durant nos visites. Bonne publicité garantie ! Je pense que vous le savez bien mieux que moi, qui ne suis qu'un simple fonctionnaire, Monsieur Chiyuu : une bonne image de marque, c'est capital. Et enfin... Mais je l'ai déjà évoquée tout à l'heure, l'indemnité maximal de dédommagement pour les visites de marque. Déductible des taxes, bien sûr.

*Ah, il est sympathique, ce jeune, mais M. Bae espère bien l'avoir placé sous son charme. Non, vraiment, croyait il vraiment que toutes ses conditions allaient être acceptées ? Le directeur lui prend le bras tout en parlant, d'une manière un brin paternaliste.*

Je pense que cela vous suffira, monsieur Chiyuu ?