Le Port

[Gutenplud]

* Wenjin préféra ne pas relever la petite grimace de l'officier. Il a, pour le moment, des problèmes, au combien plus important, et puis après tout autant le dire franchement, il en a, mais alors absolument rien à péter. Cette guerre, ce pas la sienne, il laisse la pseudo fierté à d'autre, lui, c'est pas vraiment son truc. *

_ Comme je vous les dis, Républic City n'était pas la destination initiale. Nous sommes resté 5 jours en mer, c'est au bout du troisième que la mutinerie a éclaté. Je suppose que le cap à changer après ça, d'où ce long temps en mer. Quand à certaines blessures, elles sont, en effet, issues d'un entraînement avec des amis avant mon départ.
Pour les précisions sur mon identité, je suis le fils de l'ex-ambassadeur des nomades de l'air à la Nation du feu. Ma mère, elle, est une citoyenne de ce même pays. C'est d'ailleurs de sa capitale que je suis originaire et que j'ai embarqué.

* Essayant de mettre toutes les chances de son côté, il enchaîne. *

_ Mon père m'a souvent parlé de Républic City, je ne serais pas étonné que son nom soit connu de votre temple de l'air.

[Le Tribun]

WENJIN

*La femme répond avec un sourire.*

-Il sera facile de vérifier tout ça si votre père était un officiel des Temples de l'air ...

*Elle croisa les jambes et plaça son crayon au niveau de son menton.*

-Parlez-moi un peu de ces blessures obtenues lors d'un entrainement ... Ça m'intéresse beaucoup, vous pouvez détailler ?

[Gutenplud]

* Le petit mot sur son père a visiblement détendu l'atmosphère, Wenjin a de la chance, il a même droit à une sourire. Bon, il reste quand même sur ses gardes, et réfléchit deux secondes à ne pas dire de bêtises. Maintenant Madame veut qu'il lui raconte sa vie, enfin si ça lui fait plaisir.

_ Ça ? * Dit-il tout en désignant les traces de son échange avec Shloka. *
Et bien disons que ce n'est que le résultat d'un échange entre un ami maître du feu et moi-même. J'ai simplement voulu, lui apprendre quelques petits choses, sur la vie et le combat. Personnellement, une cicatrice de plus ou de moins… Celles-ci ne sont que superflue, mais j'avoue que je les ai maudis lorsqu'on s'est mis à frapper dessus.

* Wenjin n'est, à la base, pas très bavard, mais loin d'être idiot et dans sa situation, il ne va pas commencé à jouer le bonhomme mystère. Tant qu'il n'est pas dehors avec des papiers tout neufs, pour lui, il n'est pas tiré d'affaire. Alors autant continué de discuter, de toute manière qu'est-ce qu'il peut bien faire d'autre dans son état. À moins que …… *

Pardonnez-moi, puis-je vous demander un service ?………

J'aimerais écrire une lettre à une amie. Enfin à moins que je ne sois dans une sorte de quarantaine ou quelque chose du genre ?

[Le Tribun]

WENJIN

*La jeune femme continue d'écrire et ne fait aucun commentaire, à la demande de Wenjin, cette dernière relève la tête.*

-Oui ?

*Wenjin expose sa demande.*

-Oui, bien sur ! Je vous ferais parvenir du papier et de quoi écrire, vous n'êtes pas en prison rassurez-vous ...

*Elle se lève.*

-Bien monsieur Ximenjun, j'en ai fini avec vous. Vous allez resté avec nous, le temps que nous terminions de vous apporter les soins nécessaires. Nous allons contacter la Nation du Feu afin de clarifier certaines informations, nous vous fournirons des papiers et puis vous serez libre de quitter la ville comme bon vous semble. Vous pourrez être rapatrié à la Nation du Feu ou au Temple de l'air Boréal selon votre choix.

[Gutenplud]

Il y a une certaine personne, qu'il va pouvoir enfin re-contacter. Il en est heureux, mais la suite du discours le surprend. Partir ?! Alors qu'il est dans une ville qu'il n'a encore jamais visiter, hors de question. Bon, certes le choix ne lui appartiens pas, mais bon, on peut quand même tenter la chance. Juste avant qu'elle ne parte, il l'interpelle.

_ Je me doute que votre temps doit être précieux, mais juste une dernière chose. J'aimerais beaucoup visité cette si grande ville. Est-ce que cela est possible, une fois rétablie, bien entendu ?

Que la réponse soit positif ou non, il ne pourra en jouir, tant qu'il n'est pas complètement guéri, et préfère se focaliser sur sa précédente demande. C'est une infirmière qui lui apporte de quoi rédiger sa missive, qu'il commence à l'instant.

Chère Wanko,

Je sais que j'avais promis de t'écrire, mais j'avoue que le temps m'a manqué. Mais comme tu peux le lire, je ne t'ai pas oublier. J'espère que la vie sur l'île d'Hosho est toujours aussi belle et agréable. Personnellement, après un voyage plutôt mouvementé, disons le nous, j'ai atterri à Republic City. Je ne suis, hélas, pas encore en état de la visiter, mais je l'espère. Sinon, comment ce porte ton petit monde ? Raconte-moi, un peu ? Et pour ta petite soeur ? Allez on va arrêter là pour le martelage, l'inactivité me rend pénible.
J'attends avec impatience ton message.
Je t'embrasse.

Wenjin

Wanko, une charmante connaisance, qu'il a un jour rencontré sur l'île d'Hosho. Ils ont sympathiser, et son devenu ami. Ils se sont promis de garder contact l'un avec l'autre. Pour savoir, lequel des deux atteindrait ses objectifs le premier.

[Le Tribun]

WENJIN

*Le médecin est surpris.*

-Hé bien... Je ne sais pas... C'est ... Surprenant !

*Elle marque un temps d'arrêt.*

-Si nous avons vos papiers à temps, cela pourrait se faire... Je vais en parler avec mes supérieurs. N'y pensez plus et reposez-vous.

*Le reste de la journée est des plus banals. Il se repose, il dort, il mange (C'est pas bon). La nuit tombe, il dort.

...

Quand il est réveillé par une détonation puissante et une alarme résonnant dans toute l'enceinte. Il est toujours dans son lit, il ouvre les yeux et voit un véritable branle-bas le combat dans la petite pièce. Les infirmières essaient de rassurer les malades, les soldats gardant les portes, sortent puis rentrent à nouveau, d'autres les rejoignent. L'équipement a changé.

L'alarme hurlait toujours dans les oreilles de Wenijn.

Il savait pas ce qu'il se passait. Mais si il existe des scènes de l'histoire dont on se passerait d'être le témoin.

Il était dedans.*

[Gutenplud]

/ Surprenant ?! En quoi est-ce surprenant de vouloir visiter une ville ?! Ils sont vraiment bizarre, ici. /

Wenjin fut surpris par la réponse de l'officier, mais bon, soit. La journée passa très tranquillement, il put poster sa lettre pour Hosho. Un repas au goût pour le moins……étrange (ouais, mauvais quoi). Et finalement, il put gentiment glisser dans les bras de Morphée.
Enfin, pour un certain temps du moins, puisque déjà on le tire de ses doux rêves. Une véritable zizanie, ça cours, ça crie, l'alarme hurle, c'est la panique ! Bazar ou pas, lui il peut pas faire grand chose, si ce n'est se relever avec moi de difficulté. Il se glisse jusqu'au pied de son lit, le sourire au lèvre. Sûrement un malade qui s'est tiré, mais lorsqu'il voit le changement d'équipement des gardes de l'entrée et les renforts, le sourire s'efface. Et allez, pas moyen de se reposer quelques jours, et non c'est repartis pour un joli bordel. Étant dans la quasi impossibilité de faire quoique soit de bien extraordinaire, il ne lui reste plus qu'à attendre et il observe avec beaucoup d'intérêt ce qui l'aiderai à savoir ce qui se passe.

[Le Tribun]

WENJIN

*Le fils du feu était là, en observateur passif, alors qu'une infirmière arrive à son chevet.*

-Installez-vous ! Et gardez votre calme ! Ne bougez surtout pas !

*Même si pour le coup, il était transparent que l'infirmière n'était pas réellement rassurée. L'attention de Wenjin semblait être portée sur les soldats qui beuglaient pour se faire entendre avec le bruit de l'alarme. Aussi Wenjin n'entendit pas grand chose, hormis sur un type lançant des éclairs et qui tentaient de s'échapper. Le terme de Nation du Feu associé à quelques insultes arrivent aux oreilles du Maitre de l'air avant que plusieurs explosions retentissent.*

[Gutenplud]

Wenjin était plus amusé qu'inquiet, et c'est avec un grand sourire qu'il accueillit l'infirmière qui vient le "rassuré". La situation était d'autant plus amusante car elle, en revanche, ne semblait pas du tout l'être. Intérieurement, il ne put s'empêcher d'en rire. Et puis, s'inquiéter ne va pas arranger les choses. Lui de toute manière, il ne peut pas faire grand chose.
Ses oreilles arrivent toutefois à distinguer les paroles d'un garde. Il parle de la Nation du Feu et apparemment sur les activités plutôt…… explosives d'un de ces citoyens.
Mais bon, quand des explosions commencent à s'entendre de façon plus soutenue, faudrait penser à un échappatoire. Parce que c'est bien gentil mais, on ne sait jamais, et puis il a pas atterri ici pour grever bêtement dans une explosion créée par un débile qui veut se refaire le match Républic City vs Nation du Feu.
En attendant de plus amples informations, il commence doucement à bouger et à forcer sur ses muscles endoloris. Il a mal, mais bon, plus vite il se sera sur pieds mieux il se sentira. Toujours allongé (à la guerre, comme à la guerre), il commence par quelques mouvements des jambes, puis des bras et enfin des abdos. Rien de bien folichon, mais bon il espère que ces quelques exercices lui permettront de se tenir debout, voir de marcher……… enfin de boiter, plutôt.

[Le Tribun]

WENJIN

*Mais oui, il est debout et il marche ! Il pourra pas faire un 100 mètres tout de suite, mais il est déjà en état de faire ... Euh ... Bref, sinon l'infirmière fait se rassoir le vil manant, il est pas en état selon elle et puis, toujours selon elle... C'est pas le moment de faire chier.

Derrière l'épais mur de pierre une voix tonitruante arrive aux oreilles de Wenjin.*

-MAIS BORDEL DE CHIOTTES DE MERDE ! JE VEUX JUSTE ME BARRER BANDES DE CONS !

*Agrémenté de coups de tonnerre doté d'une rare violence. Bruits suivit de cris inhumains et de multiples détonations que le fils du feu ne connaissait pas. Et évidemment, ça beugle des ordres.

Le combat était tout proche et les militaires ne semblaient pas vouloir lâcher le morceau.

Dans la pièce, la dizaine d'homme font se lever certains malades près de la porte, les infirmières viennent aider les malades à se déplacer vers le fond de la pièce, les hommes font ainsi des barricades avec les lits ainsi vidés et armés d'armes pour le moins étrange, ils attendent inlassablement une entrée fracassante qui n'arriverait probablement pas.

Mais il fallait protéger les malades avant tout.

Par chance, Wenjin était relativement éloigné de la porte. On ne le dérangea pas, il avait toujours son lit, mais plus d'infirmière pour l'empêcher de se lever.*