La Citadelle

[Guru givré]

LA CITADELLE

[img]Carte%20de%20la%20Citadelle[/img]

La Citadelle est le chef-lieu de la Tribu du Poisson-Lune et est actuellement dirigée par sa matriarche et chef du Pôle Sud, Kaya Iluak.

La Citadelle est nichée dans la Baie de la Lune, une crique n'ayant que deux accès, un par la mer et l'autre par la Toundra, ce qui en fait une position stratégique aisé à défendre.
La guerre qui eut lieu il y a de près de deux siècles a laissé des traces qui se sont peu à peu inclinées devant le temps et surtout sous la croissance démographique de la Citadelle.

La destruction totale de la précédente Citadelle a permis d'en repenser entièrement la configuration, et la réouverture des carrières des montagnes avoisinantes de la rebâtir en pierre bleue. Adossée à la montagne, face à la mer, la capitale des Tribus de l'Eau du Pôle Sud surplombe ainsi le Port de la Lune, le deuxième plus important après celui de l'Ancienne Citadelle.
La ville se divise en plusieurs strates, séparées de murailles intérieures, et c'est sur la plus haute d'entre elles que se trouve le Palais Citadin, juste à côté se trouvant les Ambassades et les Académies. A leur pied, la Grande Place autour de laquelle s'articulent les commerces et les quartiers d'habitations, notamment l'Hôtel-Restaurant "La Perles des Neiges".

Niveau fortifications, les murailles ont été rebâties plus épaisses et plus hautes, au sommet desquelles un chemin de rondes ainsi que des garnisons de soldats montent la garde nuit et jour. Des barbacanes en assurent désormais la sécurité aux quatre points d'entrée de la Citadelle qui se divise désormais en cercles concentriques pourvus d'avant-postes et de tours. Les entrées dans les murailles intérieures sont décalées d'un quart de tour pour ralentir la progression de l'ennemi si jamais il arrivait à entrer.
[center]

Derrière la Citadelle s'étend la Toundra à perte de vue. Beaucoup plus au Sud se trouve l'Ancienne Citadelle, sa concurrente qui s'est relevé de ses cendres grâce à la guerre. A l'Est se trouve la Falaise, la petite sœur, la troisième cité la plus importante du Pôle Sud dont la modeste taille ne rend pas honneur à son importance commerciale.

NOTA BENE
Pour entrer dans la Citadelle, vous devez soit passer par le [url]Port de la Lune[/url], soit les Grandes Portes (ici même). Où vous serez éventuellement contrôlés par les gardes.

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LES GRANDES PORTES

Second accès à la Citadelle, les Grandes Portes ferment le passage entre la Baie de la Lune et la Toundra. Deux immenses portes en assurent l'inviolabilité, et par la même, la sécurité des habitants de la Citadelle. Une garnison de soldats y stationnent en permanence, occupant en plus de celle d'accueil, les fonctions de douane pour les marchandises et de sécurité pour les voyageurs.
Les Portes sont ouvertes au lever du soleil puis fermées pas plus de deux heures après qu'il ait disparu derrière l'horizon. Nous vous conseillons donc de ne pas trop vous attarder à l'extérieur si vous n'avez pas de quoi survivre à une nuit dans la Toundra.

[Yukiko]

L’homme qui avait le visage à demi emmitouflé dans son chaperon, qui venait à remontée jusqu'à son nez. La neige emportait pars le vent venait s’abattre contre le voyageur solitaire, qui continuait inlassablement sa route, une mèche recouvrant un instant son œil unique restant l’autre étant marqué d’une cicatrise laissant la paupière à jamais fermer.

Pars de la le blizzard commencé à ce dresser une imposante muraille de glace, avec pour seul entrait deux grandes portes elle aussi de glace, toutes deux tous comme la muraille faisait dans les six mètres d’envergure. Heureusement pour notre jeune ami les portes étaient encore ouvertes, avec à ses pieds les gardes à l'abris dans leur battisse fait elle aussi de glace, l’homme s’approcher de l’entrée apparaissant alors à la vue du vigile qui en alerta immédiatement les deux gardes poste à l’entrée.

Les gardes ce postant armes à la main devant l’entrée, attendirent que l’homme est à portait de voie pour ainsi l’interpeller.
- Qu’est-ce que c’est que ça encore …
- Sûrement un de ses chasseurs qui viens vendre sa barbaque au marché, m’en fin ta raison..C’est louche je ne connais pas grand monde qui se balade seul dans notre Toundra.

- Yep, n’y doit pas être bien dans sa tête …

Le chasseur arrivant alors portait de voie, les deux gardes se tu et interpellèrent l’homme. Alors qu’un des deux gardes crispe ses mains sur sa lance l’autre après une courte inspiration cria à l’homme.

- Halte-là, nom est intention dans notre belle cité !

Après un instant de silence la voie provenant de l’homme répondu, celle si était grave et sur un ton neutre.

- Aren , venu ici pour vendre de la viande . Liens la parole aux gestes, montrant en prenant en mains un lièvre-kangourou mort.

Les gardes ce jettent un regard, puis d’un geste celui qui avait pris la parole lui fit signe de s’avançait s’écartant alors du passage de l’homme. Une foi celui si à leur hauteur il l’interrompit une dernière foi, pour mieux voir l’homme.

-Rien d’autre à déclarer ?

Aren le regarda de son œil unique, un regarde d’ennuyer d’émotion qui en viendrais à vous glacer le sang, et fit non de la tête. Pendant que le deuxième garde l’observer sous toutes les coutures, relevant la tête est acquiesça à son camarade. C’est d’un sourire forcer que le garde répondit au regard du vagabond.

- Très bien, bons séjours à vous alors …

L’homme repris sa route est traversa les immenses portes, protectrice de la cité … une foi celui si disparu les deux garde réappris la conversation laisse avec l’arrivé de l’homme; sur celui si même.

- Ouai … vraiment pas rassurant comme personnage. Frissonnant encore à la vision du regard de l’homme
- A qui le dit tu … emboitant le pas pour rentrée dans leur abris.

[Chisouka]

[ Précédemment]


*Raena est impatiente, elle retrouve lentement ses marques, peu de choses ont changé pendant son absence, pour en avoir le cœur net, comme nous sommes vendredi, elle prend la troisième à droite en sortant du port et tombe sur son habituel vendeur ambulant.*

Après tout, chacun ses repères.

#Brochette fraichement grillée deux yuans, achetez mes brochettes.#

Et bien, vous êtes toujours le fleuron de la gastronomie du sud ?

#On fait ce qu’on peut, tu le sais bien.#

*Raena lui fait un clin d’œil avant de lui commander une de ses célèbres brochettes de manchot grillé aux prunes de mer. Elle mord à pleine dents dans la viande juteuse et avec un petit couinement de contentement glisser cinq yuans dans la main du vendeur.*

Pour n’avoir rien mangé d’aussi bon durant mes voyages, vous méritez bien un petit pourboire.

*Ayant assez traîné, elle se met à courir dans les rues de la citadelle, montant les niveaux jusqu’au palais citadin dans l’espoir d’y trouver Nauja.*

[À suivre (encore...)]

[Kalys]

Précédemment...

*Kalys se tenait devant les portes de la citadelle. Elle n'avait jamais autant voyagé de sa vie et, vite, le doute envahît son esprit. Elle le chassa d'un geste plus symbolique qu'autre chose. Ce n'était vraiment pas le moment de se poser des questions. Elle se devait d'être forte.*

/Forte, puissante et brave!/

*Un cri de guerre que sa soeur affectionnait. Cette pensée dessina un léger sourire sur son visage. Plus loin, les marchands s'identifiaient auprès des gardes pour pouvoir passer. *

/J'espère ne pas leur poser de problèmes.../

*Un garde se tourna vers elle, comme s'il l'avait entendue penser. Mais il se contenta d'hocher la tête. Le marchand devait lui avoir expliqué la situation. Kalys soupira et observa la vapeur d'eau qui se forma devant sa bouche.

Après un petit laps de temps qui lui sembla une éternité, les portes s'ouvrirent enfin. Le marchand qui parlementait lui apprit le chemin vers les académies, qu'il avait pris soin de demander aux gardes. Elle le serra dans ses bras, émue de se séparer du groupe après une telle traversée, puis partit de son côté.*

Suite

[Chisouka]

Post précédent.

*A peine sorties du restaurant, le vent glacé leur fouette le visage, vivifiée par le changement de température, elles se mettent en route, à pied cette fois, aucune raison de passer un nauséeux moment en voiture aussi confortable soit-elle.*

Rien n'a changé ici, des anecdotes nouvelles peut-être ?

*Elles continuent d'avancer, discutant de tout et de rien. Arrivée aux portes, Raena dépasse Nauja et se tourne vers elle.*

C'est parti pour l'inspection, en avant toute.

*Demi-tour impeccable, elle se met en marche aux côtés de sa tante. Elle laisse passer quelques minutes avant d'entrer dans le vif du sujet.*

Je suppose que tu sais de quoi je veux te parler ?

...

[HRP: Promis après ce post-ci j'arrête de faire traîner./HRP]

[Guru givré]

CHISOUKA

Nauja scruta du regard un garde qui n'était pas aussi attentif qu'il pourrait l'être, et pour cause, il avait une sale mine et avait le front constellé de gouttes de sueur.

-Soldat, j'aimerais que vous mettiez un peu plus de cœur à l'ouvrage. Vous n'êtes pas à l'entraînement, c'est la vie réelle. La moindre petite erreur n'est pas rattrapable. Elles ne le sont jamais. Si vous êtes malade, veuillez demander à votre officier de vous faire remplacer, et aller prendre du repos et passer à la Maison de Guérison. Vous n'êtes bon à rien dans cet état !
-Merci chef.

Et le soldat s'en alla, soulagé de pouvoir partir. Elle toucherait deux mots à l'officier. Un garde malade est un garde qui manque de vigilance, et ça, ça n'est pas acceptable. Lorsqu'elles se retrouvèrent sur le chemin de ronde, Nauja aperçut au loin une nouvelle caravane. Elle nota au passage qu'elle semblait plus importante que d'ordinaire.

Je suppose que tu sais de quoi je veux te parler ?
-J'ai bien ma petite idée sur la question, mais je vais te laisser l'initiative. Je suis toute ouïe.

[Chisouka]

#J'ai bien ma petite idée sur la question, mais je vais te laisser l'initiative. Je suis toute ouïe.#

Evidemment.

*Le regard fixer sur sa tante elle lui dit dans un demi-sourire.*

Je sais qui a tué mes parents, je sais où il est et je meurs d'envie de lui faire payer.

*Elles restèrent un moment immobiles, sans raisons apparentes.*

Je voudrais pouvoir me venger, hélas cela impliquerait de graves conséquences et je ne voudrais pas te causer d'ennui, je ne veux pas non plus devoir te quitter précipitamment, je t'aime trop pour ça pourtant plus j'y pense et plus je me dis que l'éliminer serait une bonne solution. Qui sait quelles horreurs il a pu et pourra encore causer ? J'y ai longtemps réfléchis et ce n'est pas une simple envie de vengeance qui s'exprime.

*Elle enlace sa tante en ajoutant.*

Par la lune et l'océan, que dois-je faire ?

[Guru givré]

CHISOUKA

Nauja l'enlaça, caressant ses cheveux comme lorsqu'elle était enfant.

-Je sais, Raena.

Elle s'écarta un peu et lui prit le menton pour détailler ce visage de jeune femme au regard déterminé. Puis elle porta son regard vers la Toundra.

-Lorsqu'on t'a confié à moi, vous venger, tes parents et toi, est la première chose qui s'est emparé de moi. Mais tu avais besoin de moi, j'ai mis ce désir de côté pour t'élever au mieux et tenter de pallier à l'absence de tes parents. Cependant, je ne suis pas restée inactive. J'ai lancé des recherches sur cet homme et je l'ai rapidement trouvé.

Le chef des Manteaux Blancs soupira.

-Je suis allée l'arrêter personnellement, et je l'ai... interrogé. Longuement pendant plusieurs jours, lui faisant payer la douleur qu'il m'avait infligé, qu'il nous avait infligé. Il a avoué, bien sûr, a été jugé puis a été emprisonné pendant dix ans, pour circonstances atténuantes. Dix ans, c'est tout ce que valait la vie de mon frère et de ma belle-sœur. Mais je ne pouvais pas faire plus que ce que nos lois m'autorisent de faire. Cela n'aurait plus été la justice.

Elle se retourna finalement vers Raena.

-Pendant toutes ces années, je t'ai élevé et enseigné tout ce que je sais. Je te connais assez bien pour savoir que ce n'est plus une simple question de vengeance, p'tiote. Mais c'est bien moins simple qu'il n'y paraît.

Elle chercha ses mots pendant un moment.

-Aux yeux de la loi, il a payé sa dette et nous devons nous en contenter. J'ai dû m'en contenter et lâcher prise, car sinon, j'aurais franchi la ligne que j'ai tracé moi-même. Je sais que tu vas aller à sa rencontre, je ne t'en empêcherai pas. Tu es adulte maintenant et je serai bien mal avisée de te dire quoi faire ou t'interdire quoi que ce soit. Mais il faut que tu sois consciente que si tu enfreins la loi, d'une quelconque manière, je l'appliquerai, même et surtout si c'est toi.

Elle eut un sourire en coin, triste.

-Il arrive un moment où les parents doivent laisser leurs enfants voler de leurs propres ailes quelque soit la direction qu'ils prennent. Tu es libre de tes choix, de ta vie. Mais ce serait du gâchis de la marquer au fer rouge pour quelqu'un qui n'en vaut pas la peine. Crois-moi, je suis passée par là.

[Chisouka]

*La lèvre inférieur de Raena se crispe, elle s'attendait à ce genre de réponse.*

J'irai à sa rencontre, advienne que pourra.

*Elle sourit à sa tante, une lueur sadique dans les yeux.*

Rassure toi, je ne compte pas le saigner tel le porc qu'il est, je veux lui rappeler son passé, ses erreurs, je veux qu'il sache qu'il n'a pas eu ce qu'il mérite, qu'il a une ennemie dangereuse.

*Le regard déterminé, son sourire se fane alors qu'elle ajoute.*

S'il attente à ma vie je le tuerai dans le cas contraire je ne sais ce qu'il pourrait arriver.

*Elle inspire un grand coup et plonge son regard vers l'océan glacé.*

Rare sont ceux qui vaillent la peine de changer une vie.

[Guru givré]

CHISOUKA

Nauja ne trouva rien d'autre à ajouter. Elles se trouvaient toutes les deux à la croisée des chemins.

Un manteau blanc arriva sur ces entrefaites et lui murmura quelque chose à l'oreille. Son regard alla se porter vers le contrebas. La caravane qu'elle avait aperçu à l'horizon se trouvait être la délégation du Chien-ours. Un jeune homme chevauchait un elk. Elle le reconnut sans peine.

Yahto Parak. Patriarche du Chien-Ours. Sa réputation de... glandeur le précédait. Seul un évènement tel que la Confirmation pouvait le faire sortir de sa tanière... et de son hibernation.

-Allez accueillir notre invité comme il se doit.

Elle se tourna vers Raena.

-C'est ici que nos chemins se séparent, je suppose. On se reverra peut-être avant ton départ. Si ce n'est pas le cas, je te dis adieu.

Elle l'embrassa sur le front et lui caressa la joue avant d'aller au-devant du tribun dont elle se méfiait le plus.