[Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étrangers

[Micky]

* Stoïque, concentré sur chacun des mots, Draven se demandait ce que cet homme pouvait connaitre de l'enfer sur terre. Il en aurait presque hurlé que ça ne pouvait pas être pire que ce que ce foutu pays l'avait déjà fait subir.

Si l'importance de son objectif avait été discutable, l'ancien prisonnier se serait fait un plaisir de sauter a la gorge de ce capitaine de pacotille. Il ne s'était pas présenté du tout, négligeant le protocole militaire de base, il enchainait sur des conclusions hâtives et ménageaient des effets qu'il n'avait effectivement pas la finesse d'adapté a son interlocuteur actuel. Ou alors, cherchait t'il simplement sa réaction ? Dans tous les cas, ça aurait été peut être trop donné de crédit a l'anticipation, et il n'avait finalement que peu d'intérêt a détenir la réponse a tout cela !

Il hocha la tête plusieurs fois, au moins, le recruteur était honnête sur la valeur d'un homme perdu, de ce style d'hommes perdu.*

#Mais ne vous y trompez pas, nous avons, nous aussi, intérêt à ce que cette opération soit un succès. Vous ne serez pas seul sur cette mission, un officier devrait bientôt venir vous chercher.#


* A nouveau détaché, flanqué de deux gardes, jetant un dernier regard a l'engagement écrit, Draven saisit le stylo mais s’arrêta dés qu'il posa la bille sur le papier et se mit a parler, d'une voix sourde, en fixant ce qui déciderait au final de beaucoup de choses.*


Vous ne m'avez pas dis votre nom monsieur, et je désirerais une deuxième version de ce document ainsi que votre signature a vous aussi.



*Il n'avait pas encore finit de parler, mais il releva les yeux pour croiser le regard du capitaine avec gravité.*


Soyez assuré que je m'engage pleinement a respecter les accords de ce contrat mais je tiens a que la Nation du Feu en fasse de même.


*La tranquille assurance qu'il exsudait pouvait a cet instant lui jouer des tours.
Mais de ce que cet homme connaissait de son histoire, il risquait de comprendre ce besoin de sécurités avant de se lancer dans une telle entreprise. Même si Draven était en soit remplaçable a leur yeux, dans tous les cas, la Nation était gagnante, ce simple fait garantissait logiquement au jeune homme l'accès a sa requête.

Sans bouger, il attendit l'affirmative. Conscient qu'il apportait un élément de tension qui pouvait certes faire basculer un certains nombres de choses, mais il était plus logique de s'y risquer ici, qu'après l'effort. La suite serait logique, Draven signerait, tendrait ses deux mains pour être attaché a nouveau et guidé a travers le dédale de couloir jusqu’à la cellule qui ne lui manquait pas le moins du monde....*

[Conseiller du Feu]

Draven

*Les yeux de l'homme se durcissent aussitôt.*

Ne forcez pas votre chance, Monsieur Nox. Rien ne m'empêche de changer d'avis, et vous n'avez encore rien signé.

*Le voilà tout de même qui se penche vers le formulaire, le tire à lui, puis te le renvoie après y avoir apposé sa signature.*

Si, comme vous le dites, votre père a été des nôtres... Cela vous suffira.

*Les formalités terminées, te voilà raccompagné dans ta cellule... Où tu ne restes, finalement, pas plus de quelques heures. Une nouvelle fois tout le cérémonial que je ne décrirai pas à nouveau... Et te voilà dans un autre bureau. Ou t'attends un homme, seul, une cicatrice sur le visage.*

Monsieur Nox ! Je vous attendais. Votre séjour se passe bien ?

*Et le pire, c'est qu'il le demande sérieusement.*

[Micky]

#Si, comme vous le dites, votre père a été des nôtres... Cela vous suffira.#

* Les yeux baissés sur l'exemplaire devant lui, Draven prit le temps de signer tout en déchiffrant les pâtes de mouches que l'officier venait d'inscrire . Les militaires avaient le gout de se perdre dans la hiérarchie avec les pendants que cela représentaient. Que vienne un prisonnier exigeant malgré l'attention déployé, existant dans une caste qui n'inspirait que peu souvent le respect et l'irritation prenait le dessus ! A cette réflexion, le jeune homme releva les yeux et s'exprima posément.*



J'ai du respect pour l'armée. Attendez vous a me voir revenir.

*Entre la promesse et la mise en garde. L'homme de principe ne percevrait peut être pas le décalage entre son regard et son expression. Ni le fait qu'il ne reviendrait surement pas pour eux, ou pour ce pays, du moins pour l'instant ! Draven avait omit de dire que si il respectait l'armée, il n'en respectait pas plus son père. Comme ses raisons, il ne se sentait pas de relancer la conversation, malgré la cordialité que son interlocuteur avait sut mettre en place.

Il se releva donc, offrant ses poignets liés aux deux gardes qui ne se firent pas prier pour obtempérer. Son regard ne quitta pas celui de l'officier jusqu’à ce que sur un geste de tête, il le congédie.
S'en suivit alors le même dédale de couloir, abordé avec une résolution abreuvée, une tension plus diffuse. Un regard nouveau sur la suite de l'histoire et la possibilité qu'effectivement la lumière au bout sous jaillisse d'une toute autre manière.

Le dos droit, le regard dans le vague, absorbé par ses pensées, le Nox repassa devant les mêmes mines méfiantes, sans pour autant le remarquer, fut remit dans la même cellule, sans pour autant sans soucier, essuya les mêmes tentatives joviales de nouer par son prisonnier de cellule mais sans pour autant s'en formaliser a présent. La tête ailleurs, il ne se rendit même pas compte du temps qui était passé, ou du chemin différent qu'ils prirent quand les deux mêmes gardes vinrent l'escorter a nouveau.

Un niveau de plus gravit sembla t'il. Peut être même au niveau de l'échelle hiérarchique, sociale, que savait il. Sans chercher a analyser plus avant pour desceller ce qu'on allait lui apporter dans quelques instants, Draven ne put s’empêcher de constater quand on l'introduit qu'a nouveau son interlocuteur était seul, le visage barré d'une cicatrice impressionnante qu'il n'avait pas du se faire en se ramassant bourré dans une course de chariot.*


#Monsieur Nox ! Je vous attendais. Votre séjour se passe bien ?#


*Moins joueur ? Peut être, moins condescendant. Peut être moins de pression aussi tout simplement. Tout est il que le mélange lui rendit un étrange sourire, qui prit son sens quand il répondit sans attendre.*


J'aime beaucoup le cadre, c'est dépaysant, on sent une réelle volonté de mettre a l'aise.

Puis le voisinage est très sympathique.


*Sans s'éclater dans l'hilarité, gardant son maintient, il attendait la suite. Rentrer dans le vif du sujet ferait du bien. Sortir de l'endroit aussi. Son dégout des prison avéré se voyait distrait par l'agitation. La mission dangereuse sur laquelle on allait le placer devait signifier beaucoup.

Ho, bien sur qu'il ne fallait surement pas assassiner le chef d'une autre nation, non, ce n'était pas le genre de choses a confier a un bleu dont la loyauté restait a prouver. Mais tout de même, sa logique l'enjoignait a chercher plus loin, d'autant qu'il serait chaperonné, cadré, dirigé.

Cet aspect ne le gênait pas. Du moins dans la théorie. Malgré sa vision atypique de percevoir parfois la réalité, Draven n'en restait pas moins quelqu'un capable de travailler en groupe, si tenté que le groupe aille dans son sens...*

[Conseiller du Feu]

Draven

*L'homme accueille ta réponse avec un grand sourire.*

Je n'en doute pas une seule seconde. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop si je vous arrache à ce cadre idyllique.

*Appelant ton escorte, il leur demande de défaire tes liens avant de leur indiquer la sortie.*

Bien... nous serons plus à l'aise pour parler comme ça. Avant tout, je tiens à vous préciser que peu importe ce qu'on vous a raconté avant, je n'ai pas l'intention de vous envoyer au casse-pipe. Une vie reste une vie. Mais ça, les gars de la Terre ont pas encore l'air de l'avoir tous compris...

*Secouant la tête comme pour évacuer un mauvais souvenir, il reprend.*

Bref. Vous n'avez sans doute pas eu l'occasion de vous en rendre compte dans votre... chambre, mais il s'est passé des choses étranges ces derniers temps. Et nous, on aimerait bien savoir de quoi il retourne...

Dès ce soir, vous embarquez vers ce qui était autrefois l'île Blanche, avec trois de mes hommes... Et un petit bonus.

[Gutenplud]

*Le bateau file sur la mer calme. Wenjin est debout, la main sur le bastingage, plongé dans ses pensées. Le regard vers l'horizon, il fume sa cigarette. Le capitaine, debout à côté du barreur, l'oeil à sa longue vue, se met à crier.*

#Messieurs dames, bienvenue à la capitale de la Nation du Feu !!#

*À ces mots, les voyageurs se précipitent au bord du bateau pour contempler la statue d'Aoshima. Wenjin sans détourner son regard de l'horizon, esquisse un discret sourire. À cet instant le capitaine s'approche et pose la main sur son épaule.*

#Alors Wenjin, heureux d'être enfin de retour. Combien de temps ça fait, hein ?#
_ Longtemps… Trop longtemps.

*Le bateau heurte doucement le quai. Sur les cris du capitaine, deux marins bondissent hors du navire, les amarres à la main, et s'empressent de les attacher au quai. Une planche s'abat entre le pont et le quai, et les voyageurs commence à descendre. Wenjin remercie le capitaine, attrape son sac et descend à son tour. Arrivé sur la terre ferme sont regard balaye le port. Il a du mal à reconnaître les lieux, cela fait si longtemps. Il passe à travers la foule en direction de la place centrale.*

[Micky]

*Il avait a faire à un type pleinement différent que l'officier qu'il avait rencontré. Il n'était pas la pour l’impressionner ou lui rappeler la difficulté de sa position, mais plutôt pour en rire, conscient, et surement bien conscient que quelqu'un qui venait se rendre aux portes était soit fou, soit conscient de sa condition comme des risques, ce qui en soit, annonçait toujours quelque chose d'amusant pour ceux qui se faufilaient entre les mailles du filet. A son sourire, Draven répondit d'un ton très sérieux, expression neutre, limite perplexe.*

C'est dommage, j'avais une réduction sur les sorties culturelles que je comptais utiliser demain.

* La réflexion les fit monter d'un cran dans l’hilarité contenue. Et c'est quand il ordonna aux gardes d'enlever les menottes du prisonnier et de quitter la pièce que Draven pensa avoir dépassé ne serait qu'un peu son statut social. L'introduction joyeuse laissa place a un discours bien plus prenant. Plus profond. Et il ne l’interrompit pas. Laissa sa propre perception faire le tour de ce que cet homme avait a offrir et d'un point important, c'était lui, qui l'envoyait au loin. La terre....

L'encadrement serait plus fourni qu'il ne l'aurait cru. La mission d'information pouvait donc dégénérer.
Quatre personnes, de quoi se déplacer rapidement comme réagir a un bon nombre de situations. Bien que le feu ne soit pas l'élément le plus adapté a l'infiltration discrète, l'armée ne devait surement pas envoyer ses bourrins.

Bien que non initié au métier de militaire de manière officielle. Draven avait toujours retenu les passes d'entrainement de son père, les mouvements qu'il lui avait apprit, ou les informations stratégiques qu'il glanait par la porte de la cuisine quand on le croyait endormi, et que les gradés discutaient manœuvre ou gestion. Ce n'était que récemment qu'il s'était aperçu qu'un responsable ne recevait pas a la maison. Ainsi doutait t'il que les activités de son géniteur aient appartenu a la branche officielle de l'armée. Comme il doutait que la mission de ce soir soit celle dont le pays se targuerait si jamais les choses se déroulaient mal.*


Je ne connais rien de l'île blanche a part ce que tout le monde en raconte. Et je doute que les informations détenues par les autres prisonnier de l'ouest soient de toute première fraicheur. Ma condition me rend capable de combattre mais je ne me servirais pas de mon feu. Je pense que vous connaissez profondément le sens de ces stigmates.


*Le jeune Nox releva ses manches jusqu'au coude, laissant apparaitre les brulures peu communes de la chimie moderne. C'était aussi une manière de voir si cet homme, des renseignements apparemment, connaissait bien les factions, même les plus rares. On ne renonçait pas souvent a son élément, l'acte garantissait en soit que le peu de pratiquants soient connus malgré tout.*


J'aime bien les surprise, mais je ne voulais pas vous faire celle la !


*Son sourire reprit sa place, Draven se demandait bien de quelle nature l'inconnu allait être.*

[Sinfea]

/arrive depuis la maison des plaisirs/

*Se dirige calmement parmi les badaud, donnant une apparence de familiarité totale avec son environnement. Puis se dirige d'un pas confiant vers l'Izumo.*

-Voila mon bateau. Qu'en pensez vous ?

*Sin ne semble pas peu fier de montrer le bateau sur lequel il va embarquer*

[Conseiller du Feu]

Sin et Luchia

*Disons que les deux compères sont passés par le centre de contrôle sans aucun soucis, malgré la ménagerie que se trimbale la jeune fille... Elle aurait par contre hérité d'un joli formulaire pour chacun de ses animaux. Et oui, n’oublions pas que le port de la Capitale est une des zones les plus réglementées de l'archipel...*

Ton bateau ? Et t'es qui, gamin ? Le fils du Capitaine qui se pavane devant sa dernière conquête ?

*Celui qui à prononcé ces mots ? Un garde se trouvant non loin derrière toi, en compagnie de plusieurs autres hommes en uniforme et d'un autre, lui aussi en armure mais portant un tout autre symbole, que tu reconnaîtra peut-être comme étant celui de la famille de ta cible.*

HRP : Réponse pour Micky à venir !

[CatAUDE]

*Luchia est émerveillée par le navire de Sin, prendre la mer, que c'est excitant! C'est une nouvelle vie qui commence! Il va de soit qu'elle possède tout les papiers en règle de sa petite troupe! *

*Mais sa gaité est brutalement interrompue par l'homme en uniforme , énervée, elle saute à terre de sa monture, s'approche de l'homme et lui parle avec un doigt accusateur *

Dis t'es qui toi pour nous causer comme ça?

[Nefken]

*Yiwang arrivait du Dojo, il avait dû se dépêcher un peu sur le chemin car il ne voulait surtout pas être en retard. Il avait couru lorsque la foule était absente, pour être ralenti dans les zones de forte affluence. Il était à présent dans le port. Il connaissait un peu cette partie de la ville mais il ignorait ou se trouvait le poste de contrôle, il avait surtout travaillé sur les quais. Il marchait donc espérant trouver rapidement ce qu'il cherchait. Finalement le grand bâtiment ne fut pas difficile à trouver. Yiwang ignorait l'heure qu'il était alors il s'assit pour attendre l'heure prévue et laissa son esprit errer à la limite du royaume des rêves. Il s'imaginait tantôt vainqueur de grandes victoires tantôt homme sage et distingué, puis ces images se brouillèrent et il ne vit plus qu'un feu d'artifice flou alors qu'il commençait à somnoler.*