*Meïlin avait perdu son regard et ses pensées dans la contemplation des arbres. Pas très longtemps, en fait, car une personne passa en trombe devant elle, sans l'apercevoir.*
Qu'est-ce que...
*Elle le suivit du regard, puis haussa les épaules. Ce n'était pas le premier à ressortir ainsi de la forêt. On disait que certains ne supportaient pas l'ambiance parfois oppressante des lieux. Mais à peine s'était-elle faite cette réflexion qu'une autre personne passa en coup de vent. Mais dans l'autre sens.
... Ah ! Non, en fait, c'était le même. Meïlin savait qu'elle avait tendance à passer inaperçue - plus par choix -, mais là, quand même ! Qu'est-ce qu'il se passait là-dedans pour qu'il se précipita à ce point...
Elle lança un regard à la maison de l'herboriste, qu'elle était venue voir à la base. De toute manière, si elle était partie dans les bois, elle ne la verra pas ressortir de si tôt.
Elle fit quelques pas dans la forêt. Sa curiosité avait été fortement attisée, là, pour le coup. D'autant plus attisée quand elle crut reconnaître, parmi les trilles des oiseaux, le bruissement des feuilles et les cris des lémuriens, un son bien particulier qui chatouilla fortement ses oreilles. Instinctivement, elle se mit en marche, sans réfléchir, se laissant guider par la mélodie de la flûte. S'enfonçant dans la pénombre des dernières heures du jour, elle suivit le chemin, sans plus se préoccuper du fait qu'elle se rendait dans les profondeurs de la forêt. Le son de la flûte fut rejoint bientôt par le plissement harmonieux des cordes, créant une symphonie sonore à nulle autre pareille.
Au cours du voyage, elle porta sa main dans la sacoche qui ne la quittait jamais. Ses doigts cherchaient inconsciemment quelque chose de bien particulier, dans le fouillis sans nom qui caractérisait son sac de toile. Elle sentit le contact lisse des tuyaux de bambous, et agrippa sa prise. Mais elle la sortit pas encore, même quand elle arriva en vue du théâtre où se trouvaient les musiciens sylvestres. Elle s'arrêta, même, à quelques mètres du duo. Surtout que la jeune fille aux vêtements étranges s'était relancée dans un récital, d'une beauté presque brute, usant des courants d'air comme autant de souffles pour sa mélodie. Briser l'harmonie musicale du moment lui semblait inutile. Elle se contenta d'écouter, caressant machinalement les bambous de son instrument.*
Qu'est-ce que...
*Elle le suivit du regard, puis haussa les épaules. Ce n'était pas le premier à ressortir ainsi de la forêt. On disait que certains ne supportaient pas l'ambiance parfois oppressante des lieux. Mais à peine s'était-elle faite cette réflexion qu'une autre personne passa en coup de vent. Mais dans l'autre sens.
... Ah ! Non, en fait, c'était le même. Meïlin savait qu'elle avait tendance à passer inaperçue - plus par choix -, mais là, quand même ! Qu'est-ce qu'il se passait là-dedans pour qu'il se précipita à ce point...
Elle lança un regard à la maison de l'herboriste, qu'elle était venue voir à la base. De toute manière, si elle était partie dans les bois, elle ne la verra pas ressortir de si tôt.
Elle fit quelques pas dans la forêt. Sa curiosité avait été fortement attisée, là, pour le coup. D'autant plus attisée quand elle crut reconnaître, parmi les trilles des oiseaux, le bruissement des feuilles et les cris des lémuriens, un son bien particulier qui chatouilla fortement ses oreilles. Instinctivement, elle se mit en marche, sans réfléchir, se laissant guider par la mélodie de la flûte. S'enfonçant dans la pénombre des dernières heures du jour, elle suivit le chemin, sans plus se préoccuper du fait qu'elle se rendait dans les profondeurs de la forêt. Le son de la flûte fut rejoint bientôt par le plissement harmonieux des cordes, créant une symphonie sonore à nulle autre pareille.
Au cours du voyage, elle porta sa main dans la sacoche qui ne la quittait jamais. Ses doigts cherchaient inconsciemment quelque chose de bien particulier, dans le fouillis sans nom qui caractérisait son sac de toile. Elle sentit le contact lisse des tuyaux de bambous, et agrippa sa prise. Mais elle la sortit pas encore, même quand elle arriva en vue du théâtre où se trouvaient les musiciens sylvestres. Elle s'arrêta, même, à quelques mètres du duo. Surtout que la jeune fille aux vêtements étranges s'était relancée dans un récital, d'une beauté presque brute, usant des courants d'air comme autant de souffles pour sa mélodie. Briser l'harmonie musicale du moment lui semblait inutile. Elle se contenta d'écouter, caressant machinalement les bambous de son instrument.*