[Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étrangers

[Conseiller du Feu]

Draven

*Comme conscient du débat qui t'anime, ton compagnon de cellule prend son temps pour te répondre. Ou peut-être est-ce simplement que sa mémoire n'est plus ce qu'elle était, va savoir.*

Ce que j'ai fait ? Rester fidèle à moi-même, je pense...

*S'il n'avait pas fait aussi sombre, sans doute aurais tu pu apercevoir diverses émotions se succéder sur le visage ridé. Joie, haine, tristesse - ou peut-être un mélange de tout cela à la fois. Mais au moins peux-tu remarquer le silence qui suit cette déclaration, même s'il n'est, finalement, pas si long que ça.*

Un guérisseur des Tribus du Nord à préféré soigner le fils d'un colonel plutôt que le mien. Mon fils n'en a pas réchappé. Le guérisseur non plus.

*Une nouvelle quinte de toux retentit dans l'obscurité, comme pour ponctuer cette déclaration. Mais ensuite, le vieil homme ne reprend pas la parole. A la place, un léger ronflement commence s'élever.*

[Micky]

* De longues minutes s'écoulèrent. De vrais soudières, un trou cette taule, un trou ou les clameurs ne venaient pas percer !
Ouvrant les yeux a mesure que les images nécessaire a sa "paix intérieure" se dispersaient, Draven décida de s'intéresser a présent dans le détail a ce qui l'entourait. *

#Ce que j'ai fait ? Rester fidèle à moi-même, je pense...#

* Une déclaration presque bateau, presque trop facile, dans laquelle le silence retomba d'une manière bizarre. Le vieux se livrait, ou alors il jouait un jeu de salaud. Dans un cas comme dans l'autre, il était décidé a donner le meilleur de lui-même et cette fois Draven aurait presque été a le suivre.

Il se releva sans trop de bruits. Prendre la peine de préserver le silence de son interruption pour préserver a son tour le discours de l'ancien aurait pus aussi révélé des intensions trop belliqueuses !*

#Un guérisseur des Tribus du Nord à préféré soigner le fils d'un colonel plutôt que le mien. Mon fils n'en a pas réchappé. Le guérisseur non plus.#


* La remarque tira un demi sourire au jeune homme. A la recherche de son interlocuteur, il s'était avancé dans la pénombre devant un rai de lumière suffisant pour le révéler un cours instant. Les pas de Draven l’arrêtèrent a deux mètres de son compagnon de cellules. Légèrement sur la droite, vouté, vieux, en guenilles. Sa barbe et ses longs cheveux qui lavés devaient être blancs faisaient de lui l'incarnation tranquille du parfait grand père. Capable de tuer un guérisseur de l'eau et de risquer un conflit a la fois militaire et spirituel pour un membre de sa famille.

Il s'en serait presque pris d'empathie si le vieux ne s'était pas endormit, subitement, se rendant inutile et inutilisable.

Aussi vite que son destin l'avait intéressé, il le chassa de la main. S'approcha encore, pour distinguer profondément ses traits, avant de se détourner a nouveau, sans jamais relâcher sa garde. Draven attendit d'être collé a la grille pour cesser un peu de guetter le chuintement discret d'une lame, ou le grincement d'une couche suspendue, privée de son poids supplémentaire aussi dérisoire soit il.

Il n'avait rien répondu certes, le vieux n'avait rien a entendre a la suite de son histoire, passé un certain âge on sait ce que ses actes ont de bons, et de mauvais. Il avait surement plus lâché ça par envie de faire la conversation que de chercher une quelconque source d'assentiment factice, dictée par la politesse de la rencontre, bien que les bancs de la prison échappent a cette règle et jouent sur d'autres, scrupuleusement différentes.

Il tapota du doigt le métal froid, éprouvant le son mat de la chair du dos de son index.
Solide, assez pour résister aux flammes. Puis la n'était pas le sujet. A part ses muscles, sa tête et sa chance légendaire, il ne devait pas compter sur ces pouvoirs en ces lieux. *

[Excella]

RP : à la Recherche du frère :
chap I ici.
II\Contrôle sous le regard d'Aoshima
Lieu: Le port.

Excella observait avec un regard mélangeant nostalgie et passion, l'immense statue du Seigneur du Feu Aoshim se dressant en plein milieu du détroit, la dernière fois qu'elle l'avait vu, elle croyait avoir perdu son maris, elle sortait à peine d'une fausse couche et avait un désir ardant d’obtenir vengeance...

Là, elle rentre au pays, à la recherche d'un moyen d'atteindre Republic City pour y rechercher son frère, elle se demande aussi, si elle devrais pas passé voir sa mère. Mais non, elle ira la voir après être passé chez son oncle, celui-ci est un ancien officier de la nation du feu, il était déjà trop vieux pendant la guerre contre Republic City pour y avoir joué un rôle. Ce qui lui sauva la tête, encore qu'il avait toujours été pour l’empereur, tout comme le père d'Excella, avait que celui-ci meure de vieillesse. Mais il saurait sûrement quoi faire pour allait à R.C., ce que savait pas Excella, c'était qu'il était pas facile pour une citoyenne de la nation du feu, d’aller dans cette ville qui venait depuis seulement qu'elle que année déclarée son indépendance vis à vis de la nation du feu.

Excella soupira, elle reprit son entrainement à la maîtrise du feu. Elle enchaina les mouvements, déroula les techniques du feu, devant les membres de l'équipage émerveillée. Pour le passage obligeait au centre de contrôle des portes d'Aoshima, Excella avait laissée tombé ses vêtements de nomades de l'air, ne voulant pas troublée les agents chargés du dit contrôle. Elle avait aussi pris son visa, il daté d'il y a 5 ans, elle n'avait aucune idée, d'il était au non valable. Elle avait légèrement un doute là. Elle avait une tenue légère mais qui l'identifier comme étant un maître du feu, tout autant qu'un bison volant était un maître de l'air. Ses deux tonfa était à sa ceinture, inoffensivement maintenue par des liens. Les liens étaient nouée, les tonfa étaient inutilisable et donc ne constituée pas une menace. Elle avait le permis pour ses armes, valable pour la NF, les TE et le RT. Enfin, avec des tonfa, on pouvait pas faire grand chose de grave, un couteau de cuisine était plus dangereux.

Excella avait aussi passé, sa bague avec le sceau de sa famille à son annuaire. Elle soupira après avoir finit une centaine de pompe avec une main, on venait d'arrivée, il était tant. Excella regarda tout l'équipage descendre du navire et montrée leur visa à ce qui semblait être un lieutenant. Excella avait au moins retenue les grades de l'armée pendant son passage éclaire dans cette armée pendant la guerre contre Republic city. Elle descendit du navire en même temps que le capitaine. Mais tendit son visa et son permis pour le port des Tonfa, à l'officier avant le capitaine...

[Conseiller du Feu]

Draven

*Tout attente, finalement, n'est pas très longue. Difficile de garder la notion du temps dans un tel endroit, mais ce dont tu peux être sur, c'est que seulement deux "repas" t'ont été fournis. Et voilà, peu de temps après le second, que des pas résonnent à nouveau. Mais cette fois-ci, ce sont deux gardes qui se présentent.*

On s'éloigne de la porte, et plus vite que ça.

*La cellule est alors ouverte, et un des deux soldats entre à l'intérieur, une paire de menotte à la main. Te faisant signe de te tourner, il te les enfile sans ménagement, puis te guide vers la sortie.*

Le Capitaine veut vous parler. Considérez vous heureux.

*Un garde devant, un garde derrière, te voici dans les méandres du poste de contrôle... Et sur votre chemin, vous pouvez croiser plusieurs gardes, tous te regardant d'un air méfiant... Et vous voilà arrivé devant le bureau du Capitaine. Un de soldats ouvre la porte, et l'autre te pousse à l'intérieur... Avant de refermer la porte derrière toi.*

Draven Nox, je présume ? Je vous en prie, asseyez vous.

*Celui qui vient de parler ? Un homme, le seul dans la pièce, visiblement un officier. Derrière son bureau, il te montre d'une main un tabouret situé devant ce même bureau. En même temps, avec les mains liées dans le dos... Heureusement qu'il n'y a pas de dossier, n'est-ce pas ?*

Excella

*L'homme lit tout cela avec attention, puis, avant de te les rendre, te pose quand même une petite question...*

Et bien, je vous que vous n'avez pas remis les pieds dans notre belle Nation depuis quelques temps... Puis-je savoir ce qui vous amène parmi les vôtres, mademoiselle ?

[Excella]

Excella patienta le temps que l'officier inspecte ses papiers, il fini par lui demandait pourquoi elle revenais dans la nation du feu après en être si longtemps partie. Excella chercha quoi, lui dire, mais fini par se dire que la vérité était ce qu'il y avait de plus simple, si l'officier était intelligent il demandait pas à savoir plus. Elle regarda le militaire et lui dit d'une voix douce :

"Une affaire de famille, Mon frère à disparue et ma mère ma rappelait à elle. Enfin vous savez des histoires de Nobles..."

Puis Excella se laissa à quelques confidences :

"Enfin, depuis que la nation du feu est une démocratie, cette affaire ne dérangera personne, c'est une bonne chose. Vous avez d'autre questions ?"

Excella avait assez hâte de rejoindre son oncle, car elle devra le voire assez rapidement, avant d'être obligée de rendre visite à sa mère...

[Micky]

*A force de contempler les longues secondes qui s'écoulent dans une semi-conscience préoccupée, la musicalité du lieux l'avait emplit.
Étrange d'employer ce terme pour définir la respiration sourde d'un édifice. Restait présent dans sa tête que c'était effectivement celui qui convenait le mieux.
Les bruits de la vie calfeutrée par l'isolement, les pas, rares, le chuintement léger du vent qui devait souffler fort au dehors pour réussir a parvenir faiblement jusqu'ici.

Par deux fois, l'esprit endormit de l’entité fut réveillé, écrasé, dans la ronde de la faim. Les bruits de bottes, de déglutissements affamées, d’écuelles raclées lui avaient été insupportables. Sa peur jugulée ne le laissait pas en reste, vengeresse de voir sa liberté a elle, entravée aussi.

Il s'était restauré aussi, sans entrain, par nécessité. Le vieux n'avait pas reparlé plus que ça. Meurtrit par les années, il représentait l'image exacte de ce que Draven n'aimerait jamais devenir, la tranquille acceptation de son destin après cet acte signé et assumé le rendait malade. Au deuxième repas, un échange poli avait eut lieu et le jeune homme avait partagé un peu de son histoire. Assez pour laisser a l'autre de quoi penser pour le reste de la nuit. Nuit qui ne vint pas vraiment quand deux gardes redescendirent l'escalier d'accès pour s’arrêter devant la cellule.

Devant tant de politesse, Il s'écarta sans protester et se tourna pour les laisser l'attacher solidement.
Le ressentit commençait a prendre possession de ses muscles, il tenta tout pour dissimuler ses tressaillements et le feu qui recommençait a bruler dans ses veines quand il passa la porte sans un regard en arrière. *


#Le Capitaine veut vous parler. Considérez vous heureux.#

Je le suis.


*Avait il répondu sur un ton égal, presque froid. Juste concentré.
A mesure que ses pas l'éloignaient du cachot, il retrouvait la mobilité de son esprit. Non dans l'aspect de réflexion, mais dans la logique d'un face a face a venir qui lui semblait beaucoup plus intéressant. Cette fois sans discours autre que les réminiscences de ce qu'il pensait depuis si longtemps.

Marcher, que ce soit sous le couvert de deux brutes ou des regards qui coulaient sur lui, hostiles, faisait du bien. Malgré son apparence tranquille, Draven était de ces hommes a qui la violence ne faisait pas peur quand elle s’avérait nécessaire. Mais contrairement a d'autres, il ne voyait pas la violence au même niveau que ses semblables. Pure et mobile comme une grande réponse franche, c'était l'honnêteté a son état primaire pas cet abscons tissu malade qui servait d’exutoire dans une grâce absente.

Après quelques minutes a marcher en file indienne, il fut introduit encore une fois avec douceur dans un bureau de bonne taille. L'oscillement de son corps dut a la poussée lui laissa le temps minime nécessaire a contrôler la pièce, se laisser aller a l'observation n'était pas dans ses plans, alors il fixa son regard dans celui de l'homme qui lui faisait face, seul.

Assis a son bureau, le "capitaine" si il en croyait les gardes l'enjoigna de la main a s'assoir, ce qu'il fit sans attendre mais sans se presser. Contrairement a son intervention aux portes, cette entrevue ne le stressait pas. Il n'avait plus que deux issues face a lui pour l'instant et cette dualité simpliste lui allait très bien.

Le siège sans dossier devait être prévu pour ces entrevues. "Il était seul", un détail important, qui ne laissait pas a réfléchir sur la valeur de celui qui lui faisait face. Même les mains attachés, un prisonnier pouvait se révéler dangereux, sauf quand on était au delà de la puissance d'un prisonnier normal. Il répondit une fois assis, sans baisser les yeux devant le statut, sans paraitre insolent, juste tranquillement présent.*


C'est bien moi, merci.

[Conseiller du Feu]

Draven

*S'asseyant à son tour, l'homme te regarde droit dans les yeux.*

Bien. Monsieur Nox, je n'irai pas par quatre chemins.

*Saisissant un dossier, il le jette de ton côté du bureau. Rien que tu ne connaisse pas, car il ne s'agit ni plus ni moins que de ton propre dossier.*

J'ai parcouru tout ça, et je dois bien le dire, cela ne s'annonce pas bien pour vous. Même si votre peine initiale aurait du arriver à son terme, des hommes sont morts.

Par contre, la situation actuelle est assez... particulière. Et c'est, finalement, une chance pour vous.

*Il te tend alors une unique feuille de papier. Qui ressemble assez fortement à un formulaire.*

Que diriez-vous de servir votre Nation ? Vous survivez, vous êtes libre. C'est aussi simple que ça.

Excella

*L'homme écoute ton histoire avec attention, même si tu peux remarquer un froncement de sourcils lorsque tu mentionnes ton "histoire de Nobles"... Mais peut-être as tu la chance de ne pas être tombé sur une de ces nombreuses personnes à avoir la Noblesse en travers de la gorge, où tout simplement que ta phrase suivante l'a amadoué... Parce qu'il ne fait aucun commentaire.*

Tout m'as l'air en l'ordre. J'espère que vous pourrez retrouver votre frère. Et bon retour dans le plus bel endroit sur terre, la Nation du Feu !

[Excella]

RP : à la Recherche du frère :I/ici. II\Contrôle sous le regard d'Aoshima
Lieu: Le port.

Excella sourit, au garde, quand celui-ci avait froncée les sourcilles quand elle lui avait parler de noble. Mais il ne dit rien et ne fit rien d'autre particulier, sûrement du même avis qu'elle vis à vis de ses histoires qui n'en finissent pas. Il finit par lui rendre ses papiers, qu'elle rangea pendant qu'il lui répondit :

"Tout m'as l'air en l'ordre. J'espère que vous pourrez retrouver votre frère. Et bon retour dans le plus bel endroit sur terre, la Nation du Feu !"

"Merci."

Puis elle laissa Kuzao, se faire contrôlé à son tour, puis avec l'officier, il fit tour de ses marchandises et discutée quelque peu sur leur destination, l'île de braise. Puis les soldats quitta le navire, l'officier le donna l'autorisation de circulé dans la nation de feu. Excella sourit au capitaine Kuzao et lui dit, alors que son bâtiment quitté le port pour se dirigée vers les portes d'Aoshima :

"Alors Kuzao, depuis que je suis partie, il me semble que je ne vois plus ma nation comme avant. Comment va mon oncle ?"

Le capitaine réfléchit quelque peu puis lui réponds :

"Il se porte bien, malgré son âge, bien que la mort de ton père l'affecte. Mais il croque encore la vie à pleine dents, on dit même qu'il enseigne le Paï Sho."

Excella sourit puis lui dit :

"MMmhh, il est toujours le même, bien que je ne savais pas pour le Paî Sho."

Excella laissa le capitaine, car celui-ci avait des manœuvres à faire et Excella avait été troublée par cette future rencontre avec un membre de sa famille, elle pensa aussi à la mort de son père, quelque fois, bien que celui-ci était déjà vieux dans son enfance, il savait toujours la rassurée...

[la suite : ici]

[Micky]

*Malgré les années de réclusion, l'importance que Draven portait a la politesse était le fil d'une considération importante. On pouvait commencer par beaucoup de choses, mais certaines bases une fois acquises laissaient le gout du miel. Que ce soit sur le titre, le fond donc, ou la forme, l'homme qui lui faisait face n'avait pas l'attitude de quelqu'un qui cherchait a le prendre en défaut. Amusé sans le montrer, il accueillit sans réserve ce que son interlocuteur avait a dire.*

#Bien. Monsieur Nox, je n'irai pas par quatre chemins.#

*Le jeune homme ouvrit le document, parcourut d'un œil le contenu de la première page pour le refermer aussitôt. Nul besoin dans ce cas de vérifier les informations contenu dans l'index, l'administration pénitentiaire avait ce bon de ne pas laisser le moindre détail échapper qui ne fussent important, ou du moins nécessaire a un contrôle strict.*


#J'ai parcouru tout ça, et je dois bien le dire, cela ne s'annonce pas bien pour vous. Même si votre peine initiale aurait du arriver à son terme, des hommes sont morts.

Par contre, la situation actuelle est assez... particulière. Et c'est, finalement, une chance pour vous.#


*Tout en ménageant son effet, le capitaine tendit une formulaire de la nation que Draven avait trop vu pour manquer d'en reconnaitre l'aspect. Soit celui qui lui faisait face négligeait l'importance qu'avait un militaire de carrière sur les connaissances induites que sa famille devait d'avoir, soit il se jouait de lui, mais a voir cet air qui se serait voulu presque retors si on avait dépassé les limites de la hiérarchie, Draven optait pour la première solution, et pour une prise en compte pleine certes, mais sans nuances. En temps normal, ces quelques mots auraient peut être suffit a démonter n'importe qui, "cela ne s'annonce pas bien pour vous", une curieuse sentence quand elle s'accompagnait d'une suite constructive.

C'était ferme, malgré l'intérêt dégagé, et les mots qui se voulaient affligeant ne faisaient que le conforter sur la finalité*



#Que diriez-vous de servir votre Nation ? Vous survivez, vous êtes libre. C'est aussi simple que ça.#



*C'est dans cet office que Draven manqua d'exploser. De rire, certes, mais sous toutes ses formes et sous toutes ses couleurs, de fureur aussi, de l'avoir fait patienter si longtemps pour ne pas lui avoir laisser loisir de justifier ses actes et de lui offrir, plutôt que de le laisser exiger, la solution qu'il recherchait sur un plateau.

Si les quelques secondes de silence qu'il prit en parcourant le texte était pris pour un combat du pour et du contre, tant mieux, le jeune homme, lui, ne cherchait qu'a se reprendre, son ton, son regard, sa présence, la crédibilité profonde de ce qu'il offrait ne devait souffrir d'aucune digression.

C'était profondément bête, ou réducteur d'offrir a un prisonnier entravé le choix d'écrire, restait que le jeune homme ne voulait pas se laisser a cette considération pour l'instant. On lui offrait une porte de sortie royale, celle la même qu'il était venu négocier. Une fois en place, il aurait temps de faire valoir ses exigences, qu'importe les années et les efforts. Il avait a présent un rôle beaucoup plus simple a jouer, beaucoup plus naturel. Car oui, au fond de son être, entre la réflexion et l'anticipation, se cachait cette petite partie profondément en accord de solitude. L'armée restait le lieu le plus accessible pour prouver l'importance d'un cadre et la bonne volonté d'un ex-taulard.

Relisant lentement, tel celui qui ignore les différentes conditions du contrat sur lequel il venait de s'engager, Draven reprit la parole.*


Je suis conscient de ce que j'ai a payer, des erreurs, sur le long terme comme l'immédiat. Je ne prétends pas être meilleur qu'un autre mais je compte me battre pour prouver ma valeur a la nation. Mon père a bravé ces routes, et malgré l'âge et la fatigue j'en ferais de même a ma manière.



*Quelques mots, certes, mais tellement évocateurs, comme un pacte tacite, tel une promesse consentie. Le fils nOx n'allait rien donner en plus a méditer.

Des morts par nécessitée, certes, mais des morts quand même. Sans oser demander, plus par besoin de laisser a l'autre sa capacité a contrôler, Draven, se rassit sagement, soumit au bon vouloir de son désormais supérieur*



[spoiler]J’espère être compréhensible, j'écris ce post avec 3 grammes dans le sang xD ![/spoiler]

[Conseiller du Feu]

Draven

*L'homme, surprenamment, te souris.*

Mon intuition ne m'a donc pas trompé.

*Se levant, il s'en va vers la fenêtre, prenant ainsi le risque de te tourner le dos.*

Vous savez, ce n'est pas le salut que je vous offre. Peut-être regretterez-vous assez rapidement d'avoir accepté, une fois sur place...

*Se tournant à nouveau vers toi.*

Ce n'est pas l'enfer sur terre que vous verrez, mais c'est sans doute ce qui s'en rapproche le plus ces derniers temps.

*Un appel, bref, sec, et la porte s'ouvre de nouveau. Un nouveau signe, et te voilà libéré de tes entraves. Deux gardes restent cependant derrière toi, encadrant la porte.*

Si vous remplissez ce formulaire, vous serez immédiatement engagé à participer à cette mission, sans retour en arrière possible. Et si cette dernière est un succès, votre ardoise sera effacée, et vous serez de nouveau un homme libre. Si vous échouez, et bien... personne n'ira s'émouvoir d'un prisonnier disparaissant, n'est-ce pas ?

*Poussant de ton côté du bureau de quoi écrire, il conclut.*

Mais ne vous y trompez pas, nous avons, nous aussi, intérêt à ce que cette opération soit un succès. Vous ne serez pas seul sur cette mission, un officier devrait bientôt venir vous chercher.

*Sur ce, il te laisse remplir le formulaire, et surtout, apposer ta signature. Une fois que cela sera fait, tu seras de nouveau entravé et conduit dans ta cellule. Pour attendre que ce fameux officier n'arrive.*