[Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étrangers

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Re: [Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étran

Messagepar Sinfea » Mar 26 Juin 2012 15:51

*Sin se dirige vers la cale, puis mettant un peu de temps à se repérer il trouve les caisses en questions, se saisit d'une caisse et entame de les nouer solidement d'abord les unes aux autres puis enfin aux anneaux qui sont sur les murs, ses noeuds sont robustes et de type marin. Une fois sa tache accomplie, plutôt que de retourner directement auprès du capitaine il continu de nouer d'autres caisses qui arrivent au fur et à mesure, voulant montrer par la qu'il est plus que capable de s'occuper de la cale. Une fois les quelques caisses solidement attachées, il s'en retourne vers le capitaine.*

-Capitaine ? J'ai terminer ma tache, est ce que vous souhaiter venir voir ?
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Re: [Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étran

Messagepar Conseiller du Feu » Mar 26 Juin 2012 19:35

Sin

*L'homme à l'air légèrement sur les nerfs lorsque tu arrives à son niveau.*

Et bah alors, qu'est ce que tu foutais ? T'en faut du temps pour fixer deux pauvres caisses !

*Sans te laisser le temps de réagir, il se dirige vers la cale d'un pas vif. Et une fois arrivé...*

C'est toi qui a fait tout ça ?
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Re: [Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étran

Messagepar Sinfea » Mer 27 Juin 2012 04:17

*Sin hoche la tête.*

-Oui capitaine, quand j'ai vu les autres caisse arrivés je me suis dis que je ne devais pas venir vous déranger pour vous demander si je devais ou non m'occuper des autres...je l'ai donc fait en espérant que c'était la chose à faire...
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Re: [Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étran

Messagepar Micky » Mer 27 Juin 2012 16:01

* Une bribe après l'autre. L’impression fugace de mettre le doigt sur quelque chose d'important, quelque chose qui lui manquait. Comme si ce vide n'avait pas eut besoin d'être comblé dans le calme, comme il avait refusé d'exister pendant toute l'accalmie. Qu'a présent qu'il n'y avait plus rien a guérir, il fallait avancer.

Le regard profondément soucieux, parfaitement conscient du miracle qu'il lui faudrait accomplir. Draven marchait d'un bon pas sur les chemins de la capitale. La foret du nord n'étant pas très peuplés, il avait mis plusieurs jours a desceller des traces de villages qu'il avait bien évidemment évité. Si l'ombre de se cellule mourrait a l'ouest. Son visage lui devait demeurer encore connu, et a défaut, son nom. Plutôt que d'avoir a expliquer pourquoi il n'avait pas d'identité propre a justifier, il lui fallait en chercher une.


C'était osé oui, se jeter dans la gueule du loup. Mais le départ de ses compagnons l'avait mis au supplice. Il lui renvoyait son propre aveuglement en pleine face et la déception d'avoir cru qu'il avait retrouvé enfin le statut d'homme libre. Mais tant qu'une menace pesait sur son dos, tant que l'épée de Damoclès oscillait doucement, rien ne pourrait redevenir tangible.

Un prisonnier qui ne possède pas de rêves se fait vite briser, sans ce je ne sais quoi auquel se raccrocher, les fondations d'un esprit fort s'effondraient les unes après les autres. Bien que dans son cas, ce fut un principe auquel il s'était raccroché, Draven avait survécu par miracle. Lacéré émotionnellement et physiquement, il continuait de faire son deuil de sa vie passée comme une page tachée a tourner avec dédain sans s'y attarder, car il aurait tôt fait d'y revenir. Si il fallait donner sens a ce combat, il fallait le faire de la forme la plus naturelle et la plus respectée possible.


C'est dans cette optique qu'il avait décidé de rejoindre la capitale au plus vite, de foncer avant que les prémisses de la peur d'être pris a nouveau ne fassent obstacles a ses résolutions, quoi que... c'était bien trop fort et bien trop vrai pour être remis en cause par quoi que ce soit. Il s'était rarement reposé, n'avait jamais pris le risque de faire un feu ou de ne se reposer plus de quelques heures et ce principalement la journée, les maigres provisions qu'il avait embarqué correspondaient exactement a ce qu'il lui fallait pour rallier le centre névralgique du pays.

Après s'être entrainé pendant les derniers 18 mois a se déplacer discrètement dans la forêt, a éviter toute vie humaine, ce voyage lui aurait presque paru trop simple.Trop simple avant d'atteindre un matin les abords de la capitale. Tapis sous la frondaison a la limite d'une route large et pavés, Draven avait enterré son sac, son arme, et ses quelques effets, ne gardant que le médaillon qui ne quittait jamais son cou et ses habits, il s'était tapis, observant en silence le vas et viens des chariots de marchands, des bergers et des soldats. L'activité fourmillante sur ce tronçon était le goulet d'étranglement qui lui permettrait aussi facilement de passer que d'être repéré. Bien qu'avec le temps, il doutait que chacun connaisse encore par cœur la forme de son visage, petit évadé du prison de l'Ouest. Il ne fallait en aucun cas que les gardes ne l'interceptent avant les portes, avant que la foule ne puisse le protéger.

Avisant deux hommes qui encadraient un troupeau de moutons a la tête et a l'arrière, il sortit d'un bon pas, le dos droit en renouant sa ceinture, mimant ainsi son retour de l'assouvissement d'une envie pressante. Équipé d'un bâton de marche taillé grossièrement et habillé de sa tenue de paysans crotté par la longue randonnée, il n'avait pour ainsi dire, rien qui puisse le distinguer d'un paysan du coin. A mi hauteur du troupeau coté plaine, il furetait, lâchant quelques claquements de langues discrets dans le but de tromper un quelconque observateur si observateur il y avait. A cette heure de la journée, beaucoup de gens marchait simplement le long des chariots, si bien que même ses deux complices inconscients n'auraient put le suspecter de n'être autre chose qu'un badaud sans histoire.

La distance le séparant de la ville se passa sans problème. Bien que les patrouilles se soient densifiées et que l’œil des gardien de la capitale se fussent plus acéré a mesure qu'ils s'approchaient des murs d'enceintes. Ce ne fut qu'a quelques mètres de l'échéance que Draven nota mentalement l'accélération subite de son rythme cardiaque. La vue des gardes contrôlant le moindre visiteur lui donna alors l’énergie nécessaire pour se séparer de son groupe animal devenu quasi immobile a présent par la présence de la cohue de voyageurs.

Il perça la foule doucement, sans montrer l'agitation qu'il sentait poindre, entraperçu la file de ceux qui se dirigeaient ensuite vers les bureau d'enregistrement et se campa les jambes bien droite a deux bons mètres de distance de la paire de garde et du responsable administratif que le lot d'acceptés venait de libérer, lentement il ouvrit sa chemise, présentant le tatouage qu'il portait sur le cœur, la marque de ceux qui était passés par la prison, le cachet qui donnerait toute crédibilité a ses mots. Il sentit leurs regards se durcirent a la vue de son attitude et sans leur laisser le temps de réagir se mit a parler, d'une voix forte, d'une voix qui prenait chacun ici a témoin. Ces mots il les avaient choisis soigneusement, alors il les laissa couler bien plus facilement qu'il ne l'aurait cru. Son regard gris, perçant l'incompréhension des deux guerriers qui lui faisait face. Cherchant intelligence de celui qui notait soigneusement chaque passage autorisé, triant l'accès ou non a la capitale*



Je me nomme Draven Nox. Je suis un détenu évadé depuis quelques années d'un centre de détention de l'ouest. J'ai payé mes crimes, j'ai fais mon temps, mais le jugement obscur de mes geôliers a fait doubler ma peine. J'ai été torturé sans la moindre explication, j'ai été malmené plus que quiconque ici ne saurait imaginer. Je viens demander des comptes a la justice, je viens dénoncer les raisons qui m'ont poussé a fuir pour survivre quand elle aurait dut me libérer, je viens exiger mon droit premier qui est celui de la citoyenneté, retrouver mon identité et ma liberté.



*La foule s'était tus dés les premiers mots. Un prisonnier qu'il soit dangereux ou non ne défiait pas les autorités de plein droit tous les jours. Une tension palpable s'était installée. Draven n'avait pas bougé, présentant sa fierté comme seule défense, sans aucune trace d'animosité. Immobile, il se livrait a nouveau a la justice des hommes, il se rendait a eux, seuls maitres et dirigeant de sa vie. Et derrière cette présentation réelle, derrière cette abnégation qu'il affichait se cachait la possible idée que fuir deviendrait peut être une option. Mais la longue route qui le séparait de la forêt était peuplée de patrouilles, et ce n'aurait été que se discréditer plus avant. Alors il attendit, sans frémir, la justice des hommes.*
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Re: [Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étran

Messagepar Conseiller du Feu » Jeu 28 Juin 2012 18:30

Sin

*L'homme te regarde, l'air pensif. Et prend une décision.*

T'as d'la chance mon gars, j'ai un de mes hommes qui a disparu la nuit dernière. Il a du se trouver une femme ou quelque chose... Bref, tu prends sa place.

*Et oui, il semblerait que ça aide d'avoir quelqu'un qui te prépare le terrain... Nul doute que la disparation n'est pas due à une rencontre... Ou tout du moins, pas du type auquel pense le Capitaine.*

Soit présent demain à l'aube. D'ici là, quartier libre.

Micky

*C'est le silence soudain dans le poste de contrôle. L'homme en face de toi reste bouche bée, sans réagir. Et soudain, une voix retentit derrière toi.*

Messieurs, saisissez-le.

*Deux bras puissants te saisissent. Ou plutôt, quatre, deux de chaque coté. L'homme s'étant exprimé te contourne et se retrouve devant toi. Un officier, semblerait-il.*

Je ne sais pas si vous êtes courageux... Ou complètement stupide. Messieurs, emmenez le au cachot je vous prie. Laissons les autorités compétentes décider de son sort.

*Et te voilà dirigé... avec plus ou moins de délicatesse, vers les sous-sols du point de contrôle. Et dans ce qui sert habituellement de cachot (d'oubliette ?) pour les... irréguliers.*

Kkaya

*Le petit navire en provenance de l'île d'Hosho s'approche doucement des portes... puis du port. Et soudain, une horde s'approche de vous, s'accaparant le pauvre Taki avant qu'il n'ai eu le temps de te répondre. Quelques instants passent, puis vous débarquez tous ensemble dans un joyeux bordel organisé... Mais néanmoins un beau fouillis pour quiconque n'a pas un oeil averti.*

Monsieur le Président ?

*L'homme qui vient de parler ? Un officier. Et un haut gradé en plus, vu les insignes et l'uniforme. Le silence se fait, et Taki s'avance.*

Oui Colonel ?
-Le Seigneur du Feu a demandé à vous voir à la seconde où vous poseriez pied sur terre, Monsieur. Je vais vous conduire.

*L'air plus sérieux que tu ne l'a jamais vu, l'homme au cheveux dorés acquiesce et se prépare à partir. Non sans s'est retournée vers toi et t'avoir montré son pouce levé vers le ciel, souriant. Puis le voilà partit. Apparemment, pas de contrôle pour toi, tout ce petit beau monde ayant fait la traversée semblant plus ou moins travailler pour le palais... Et te voici donc lachée derrière le point de contrôle.*
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Re: [Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étran

Messagepar Micky » Jeu 28 Juin 2012 21:40

#Je ne sais pas si vous êtes courageux... Ou complètement stupide. Messieurs, emmenez le au cachot je vous prie. Laissons les autorités compétentes décider de son sort.#


*Les deux gardes avaient dut s'attendre a qu'il se débatte ou cherche a fuir, la force qu'ils y mettaient témoignait de leur manque de jugeote et de leur envie de briller. Cet homme en plus d'être un supérieur devait avoir la réputation de ne pas aimer être déçu. Sans émettre la moindre résistance, et sans détourner le regard de celui qu'il n'attendait pas, Draven répondit d'un ton détaché.*



Vous le saurez bien assez vite.


*Entre la constatation bête et méchante et la promesse, Il continua de le fixer pendant que les deux brutes l'emmenaient de "force". Une demi seconde avant qu'ils le force, le prisonnier s'était mit a marcher vite ramené en arrière par leurs bras puissants.
Ravalant le dégout qui commençait a poindre, Draven s’efforça de mobiliser son esprit sur les perspectives de l'après, sur ce qui lui restait a faire, et non sur ce qui était en train de se passer. Comme une sorte de fragmentation. Une nécessité de tomber dans le rationnel pour éradiquer l’émotion. A mesure qu'ils s'étaient avancés dans les dédales de couloirs, au milieu de salles emplis d'autres hommes taillés dans le granit et habillé de la même manière. Il oublia le parcours, s'efforça de faire fonctionner son esprit sur un tas de détails précis mais étranger a sa situation, différents.

Le jeune homme en commençait même a avoir des suées, lesquelles conforteraient surement ses ravisseurs sur leur impressionnante présence. Au delà des considération, il fut presque soulagé quand après une interminable série de marches dans un silence que seul le bruit sourd des bottes sur la pierre perçait, on le jeta sans ménagement dans une cellule humide et froide. Le bruit du battant de métal lourd se refermant dans un choc finit de sceller sa phobie. Il hoqueta plusieurs fois face contre terre, se reprit, releva son visage doucement, puis son buste, et se remit debout avec la même lenteur, en essuyant ses genoux par réflexe. La cellule était trop sombre et trop large pour qu'il puisse voir si il était véritablement seul, il fit volte face juste a temps pour apercevoir les ombres des deux hommes s'évanouirent sur le bas des marches de l'escalier.

Rien de rassurant, si ce n'est le silence, et une ou deux respirations qui lui apparaissaient lointaine.
Tout noter, tout observer...
Classer la couleur des joints de ciment, en commençant de bas en haut et de gauche a droite.
En l'espace de quelques minutes il s'était pleinement déconfit et les souvenirs rétifs et douloureux de sa vie de taulard remontaient a la surface dans un bouillonnement difficile a enrayé.

Les torches ? combien d'heures encore avant de les changer. Combien de jours ? Dans quel but cette longrine chapeautait t'elle chacun des croisements sur les deux qu'il voyait, de combien de cellules le complexe disposait t'il ? Que déduire de la longueur et de la "nature" des peines dans ce manque de vivacité tacite dans les prisonniers de cette prison ?

Une quantité impressionnante d'informations se canalisait, et il n'aurait sut dire si elles allaient le rendre fou ou lui éviter de tomber a terre en sanglotant comme un gosse. C'était la première fois qu'on le privait a nouveau de liberté. La dernière détention avait durée six et il doutait d'être assez patient pour attendre autant ou assez fort pour vaincre la moitié de la garde qui peuplait le point de contrôle.

Il en sourit même de son impudence, recommença a compter, s’astreignant a respirer profondément. Si il réussissait a sourire, rien n'était perdu. Trop conscient d'être blême, il devait reprendre des couleurs avant de se retourner a nouveau, les détenus était rarement pris de pitié des jeunes freluquets effrayés, au contraire...

Les sens en éveil, il n'était sur de rien, quitte a s'inventer des scénarios, ils avaient le mérite de lui occuper l'esprit.
La seule question qu'il ne se permettait pas de se poser restait surement la plus importante. Combien de temps allait t'il devoir attendre a s'occuper l'esprit ?*
Micky
 

Re: [Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étran

Messagepar Sinfea » Jeu 28 Juin 2012 22:12

*Sin s'incline respectueusement.*

-Bien Monsieur, c'est un plaisir. Merci pour la confiance dont vous faites preuve à mon égard je saurai m'en montrer digne.

*En attendant il se dirige vers une zone plus décontractée.*

/vers la maison des plaisirs/
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Re: [Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étran

Messagepar Khaya Lahn » Ven 29 Juin 2012 14:58

[HRP: Est-ce que je suis Taki avec tous ses acolytes au palais vu qu'il vient de me proposer du travail ou bien ?]

*Khaya déboussolée par tout ce mouvement d'un coup, chacun savait ce qu'il devait faire, tout était si rapide. Elle vit Taki parler à deux trois personnes, un soldat de l'armée royale qui le réclame aussi. Le pauvre homme avait l'air d'occuper des fonctions si importantes qu'il n'avait quasiment pas de temps pour lui. Elle le voit s'éloigner après qu'il lui ait fait un geste amical et un grand sourire !*

Bon et bien Laku, nous sommes enfin arrivé à la Capitale ! C'est génial !
Je ne sais pas trop quoi faire, je ne connais personne ici... Est-ce que je suis Taki et toute sa troupe ? Après tout il vient de me proposer un travail. En même temps ça ne fait pas très poli, il ne va pas me traîner comme super boulet, en plus il n'a pas que ça à faire visiblement/

*Laku avait commencé à suivre Taki en trottinant, puis voyant que sa maîtresse ne bougeait pas visiblement indécise, il revint vers elle et mordilla son pantalon comme pour lui dire d'avancer et de suivre le jeune homme.*

Je crois Laku qu'il est préférable d'attendre un peu avant de demander à revoir Taki, et si nous commencions par faire un tour en ville ?

*Après avoir demandé sa route à un passant, Khaya se dirigea joyeusement vers la grande place, Laku gambadant sur ses talons.*
Dernière édition par Invité le Sam 30 Juin 2012 17:15, édité 1 fois.
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Re: [Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étran

Messagepar Conseiller du Feu » Ven 29 Juin 2012 23:04

Draven

Un bon moment, mon gars.

*Une voix chevrotante s'élève d'un des coins obscurs de ta cellule. Si tu t'en rapproche, peut-être arriveras tu à distinguer un homme en haillon, cheveux gris hirsutes et longue barbe emmêlée, assis dans le coin et appuyé contre le mur.*

Aha, soit pas surpris, t'es pas le premier à venir me tenir compagnie. On s'habitue, à force.

*Une vieille tout résonne alors dans la cellule. L'homme qui vient de te parler, apparemment.*

Elle va finir par m'emporter, celle-là...
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Re: [Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étran

Messagepar Micky » Sam 30 Juin 2012 01:21

*Comme en réponse a sa question qu'il douta informulée aussitôt, la voix de ce qui semblait être un vieil homme s’éleva dans son dos. L'aspect rocailleux et la faiblesse dans son ton l'avait fait se redresser légèrement, il toussa, en se parlant presque a lui même. Dire que ses sens étaient a présent en alerte aurait été une euphémisme, mais il réussit a atteindre le stade au dessus. La tension dans ses muscles, comme en démontrait les tendons de ses mains qui s'étaient resserrés autour des barreaux l'enjoignait presque a cesser de respirer.

Juguler la peur n'était jamais une mince affaire. Surtout si le principe d'enfermement y devenait endémique.
Il se força a s'écarter de l'entrée sans quitter ses calculs incessants, laissa l'air emplir profondément ses poumons en fermant les yeux, maintint ses bras le long de son corps et se retourna.

Tout en cherchant des yeux l'homme a l'origine de ces paroles, il doutait de vouloir réellement s'habituer a rester ici. Le dégout encore, la haine a présent. Les sentiments les plus sulfureux continuaient de se réveiller les uns après les autres. Fragmenté certes mais pas avec assez d'expérience dans ce cas précis pour en faire une défense efficace, il saisissait pleinement a présent la différence que faisais la prise en compte d'une telle réflexion quand on sait qu'on a tout perdu.

En quelques minutes il lui fallait retracer le chemin qu'il avait mit six ans a faire, cet état de stase, de grâce ? Ou l'ensemble a vivre n'était plus qu'une série de faits dont l'interdépendance ne comptait plus et ou seul l'impact d'un début, et d'une possible fin avait poids dans la balance d'une santé mentale mise a rude épreuve.

Alors qu'il allait s'avancer pour faire le tour de sa nouvelle demeure, il s’arrêta net, changea d'avis et s'assit a même le sol. Qu'importe sa propreté quand on sentait la chèvre mouillée. En refermant les yeux, il ouvrit la bouche*



Qu'avez vous fait ?



*Ne rendant pas une politesse absente, il ne s'attarda pas non plus sur le peu de fait que le vieil homme portait au danger dont il était possiblement porteur. A son âge, être libéré d'une cellule pour une autre ne devait pas l'effrayer. Une éternité de repos devait sembler douce dans ces conditions.

Soit il ne craignait rien, soit il n'avait pas raison de craindre. Dans les deux cas, la douceur et la faiblesse de sa voix n'en restaient que de beaux atours. La prison avait l'avantage de faire mourir toute trace de naïveté, d'écraser dans l'oeuf la naissance de la moindre situation facile. Tout n'était plus que calcul, concertation troublé dans la faible barrière qui sépare le délire de la raison.

Plus résistant que bien des hommes a cette épreuve, d'avoir trop passé de jours sans se nourrir ou sans eau, dégoulinant de sang, hématome vivant, survivant. Il ne s'en faisait pas sur le temps. Mais sur la nature, la texture qu'il saurait en interpréter.

Draven aimait a jongler avec des notions complexes, tirés par les cheveux parfois. Pour contrer l'abrutissement de sa condition précaire de prisonnier, il avait dut faire un choix qu'il ne regrettait aujourd'hui absolument pas. Conscient malgré tout que toute cette belle logique s'était battit dans la folie de la survie en milieu fermé, les longs mois qu'ils avaient passés avec ses compagnons d'infortunes lui avait permis, discrètement de mettre ses nouveaux fondements en reliefs. Le bretteur s'était montré le plus sensible a ses recherches, ce n'était malgré tout pas une surprise.

Mais quand Ahmra le géant, le colosse les écoutait deviser parfois des heures, il savait par des mots simples, sans réellement réussir a expliquer comment, leur renvoyer les failles béantes dans lesquelles il était tentant de s'enfermer.

Dans ce genre de moment, l'air incrédule de Draven et Ko-Many avait fait se désintéresser le géant aussi vite qu'il avait prit part a la discussion avec un grognement désabusé. Sa finesse de discernement instinctive était remarquable, même si du coup sa capacité de mise en œuvre par contraste restait bien limitée.
Le jeune homme se mit a divaguer. Sur ce souvenir tout d'abord, puis sur tout un tas de situations qui n'avaient pour ressemblance que leur présence a eux trois.

Ils en auraient ris de le voir la, séquestré a nouveau, avec tout le mal qu'ils s'étaient donnés pour l'aider a s'évader la première fois. Mais comme il tendait a le croire, peu de choses découlaient pleinement du hasard, et leur volonté a tous avaient galvanisés ce projet fou et mené a bien.

Un projet de fou qu'il continuerait jusqu'au bout, peut être juste pour lui, car il en avait peut être juste été toujours ainsi. Ou parce que ce combat ne les concernaient pas. Restait qu'au fond du bide, une petite part entre la loyauté et la pratique regrettait l'absence de ces deux guerriers. Parce qu'il s'était liés plus qu'il ne l'aurait cru dans l'épreuve, parce qu'avoir un géant de deux mètres doté de la carrure d'un bœuf était toujours utile quelque soit la situation.

Amusant a présent comme rêver devenait une solution envisageable, comme l'espoir provenait plus facilement d'un terrain détruit et brulé qu'en ruine et vicié. Toujours les mêmes respirations lointaines, dans le couloir, même si a présent, Draven trouvait plus qu'étonnant de n'avoir repéré l'ancien avant malgré l’immobilité a laquelle il se cantonnait. Toujours assis, il s’efforçait de laisser lui aussi son corps au repos sans jamais écarter la possible menace dissimulée.

On fait rarement de vieux os en prison quand on se comporte comme un papy gâteaux. Plus il y réfléchissait, moins il trouvait de raison de s'en faire, et plus son instinct par opposition reprenait le dessus, hérissant mentalement les poils invisibles de la fourrure de son dos.

C'était cela, exactement , l'attente, mais il allait le faire dans le clapotis de l'eau et l'odeur profonde du feu de bois qui meurt. De toutes les réserves mentales auquel le jeune homme accès, la rêverie ne lui avait finalement jamais apparue aussi adaptée. *
Micky
 

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