[TB] Le Village

Mais Aëlyn ne faisait pas que se plaindre, boudiou ! Enfin ... Presque pas ... Bref. Peut-être qu'au fond il n'était pas tombé sur son meilleur jour. mais en même temps, elle lui demandait où était le port, et il lui répondait en lui demandant son nom. sérieusement, où était la logique ? Enfin elle passait bien au-delà de ces pensées ... elle rigola légèrement sur la remarque des services postaux. C'était d'autant plus drôle qu'on connaissait leur efficacité, aux services postaux ... Il aurait plus vite fait d'aller transmettre en main propre ses message que passer par eux. en plus, il seraitsûr qu'ils arrivent. Comment ça 'mauvaise foi' ? Mais non voyons, vous vous faites des idées. La jeune demoiselle essaya tant bien que mal d'imaginer à quoi il pouvait ressembler, décidant d'annuler sa vision d'un homme débonnaire pour quelqu'un plus dans la moyenne. Les couleurs ne l'aideraient pas des masses, aussi passa-t-elle dessus comme un courant d'air. Lorsque le soldat s'arrêta, elle gromella quelque chose comme 'pourriez prévenir, bis' dans son menton, si bien mangé qu'on aurait pu croire un petit grognement. Par contre, une fois que le milicien eut fini de parler, elle lui lança un coup de coude.

« Et c'est moi qu'on traite de parano, hein ? »

Elle plaça ses yeux blancs dans la direction de l'interpellée, presque comme si elle pouvait la voir, ce qui définitivement n'était pas trop possible. mais bon, la logique, vous savez ...

« Cela dit, si vous avez un truc à dire, dites-le et foutez-moi, euh, nous, la paix. »

Elle n'aimait pas être suivie. vraiment pas. Il y avait suffisamment de place sur cette planète pour que deux personnes ne soient pas obligées de se suivre non ?

RP : à la Recherche du frère : I\Départ de Xining
Lieu: Les rues près du port. [ avec Aëlyn et Kuro]

Excella écouta d'une oreille discrète, la description de soit-même que le milicien fessait à Aëlyn. C'était pas vraiment intéressant quand on avait l’opportunité de le voir avec ses propres yeux, pour la jeune nomade de l'air, c'était peut-être utile, ou peut-être pas. Puis il se retourna enfin, Excella lui sourit... car franchement sa fausse filature c'était vraiment ridicule qu'elle reste ignorée. Il lui lança :

- En parlant de passer inaperçu, on peut savoir ce que vous nous voulez ? Ca fait un moment maintenant que vous nous suivez...

Excella sourit de plus belle, elle n'avait franchement pas de réponses à donnée à cette question. Ce jeune homme va devoir se contentée d'une leçon. Puis la jeune femme enchaina :

« Et c'est moi qu'on traite de parano, hein ? »

« Cela dit, si vous avez un truc à dire, dites-le et foutez-moi, euh, nous, la paix. »

Le fait qu'elle la fixa de ses yeux blanc, aveugle déconcentra un peu Excella, faut dire qu'elle s'y attendait pas vraiment. Cette femme était un maître de l'air et elle utilisée sa maîtrise pour voir autour d'elle ? Excella conclu rapidement que oui, bien qu'elle ne voit pas de flèche bleu sur ça tête. Encore qu'elle même n'en n'a pas, faut dire qu'elle n'ai même pas un nomade de l'air alors bon, elle vas pas mentir sur son identité. Excella porte juste la tenue des nomades par commodité, n'ayant pas vraiment beaucoup d'autre, habit, sa tenue de combat, franchement agressive pour les nomades, et une robe de soirée qui n'est pas commode à mettre sans servante. Puis elle regarde les deux jeunots et leur réponds :

"Vous avez le chi d'un bambou ! "

Un compliment c'était, enfin Excella n'en été pas sûr, mais elle avait toujours envie de dire ça. Après tout c'était son dernier parie en date avec Shin, dire cette phrase à toute les personnes qu'elle croise et qui lui parle en premier. Enfin, ça va faire beaucoup de monde, sauf si elle le recroise à RC...

Puis elle reprit pour être un peu mieux comprit :

"Je vais au port, au bord de la mer... Et étrangement, c'est par là, la mer et le port. Donc forcément vu que vous allez aussi au port, je vous suit... Logique ? Jeune gens... "

Bon, d'accord, ça fessait un peu limite là, mais bon, c'était un peu dans le ton de leur conversation, on n'allait pas cassé l'ambiance désastreuse que notre chère Aëlyn avait mis en place avec autant de soin...

[Esprit des Vents]

SAIKO

*La petite n'en croit pas ses oreilles. Elle a annoncé la couleur, et l'autre bronche à peine. C'est tout juste s'il ne lui fait pas un exposé sur l'élevage ! Observant son partenaire de jeu, Meiko conclut qu'avec leur foi inébranlable en la jeunesse, les moines sont vraiment des gens très amusants.*

- Taïaut !

*Tandis que le jeune homme s'élance vers les toits, la gamine jette dans sa direction un petit objet ovale et bleuté. Peut-être le nomade sent-il un petit quelque chose s'écraser dans son dos, mais il poursuit la course entamée et disparaît rapidement du champ de vision de la petite fille. Sifflotant gaiement, celle-ci tapote sa sacoche. A l'intérieur, quelque chose remue furieusement. Meiko ouvre le sac et en sort, la tenant par la peau du cou, une bestiole tout en fourrure, de type mustélidé.*

- Tu as faim ?

*Elle relâche sa prisonnière, qui hume l'air ambiant avant de filer entre les maisons. Meiko la suit en courant et riant. Elle a cassé dans le dos de Saiko un œuf de corbeau-lézard, le met préféré de son petit chasseur poilu. Ah ça, elle n'allait tout de même pas laisser cet adulte la distancer si facilement ! Ça ne serait pas du jeu... Comment ça elle avait prévu de tricher ?*

[Gino]

Saiko saute de toit en toit mais, tellement concentré par le fait de ne pas se faire voir par les miliciens, il ne se préoccupe pas du petit "objet" heurtant son dos. Qu'est ce que ça pourrait être de dangereux, il n'y a rien a craindre... Enfin presque.
Après quelques secondes, il se retourne et ne voit plus l'amatrice de la bergerie. Il décide de ralentir un peu car il ne veut pas rendre triste la fille en la faisant perdre trop vite. Mais il ne veut quand même pas perdre car il n'aime pas être ficelé (qui aime ça d’ailleurs), et perdre aussi.
Se retournant encore, il est surpris de voir la petite qui a si vite retrouvé sa trace. Cependant, il voit que la fille n'est plus seule. Il décide alors de prendre la direction du port car là-bas, il y aura assez de monde pour rendre le jeu, et la traque, plus amusante.

*Bon c'était vraiment une journée de merde... Mais qu'avait-il bien pu faire à l'univers pour que celui-ci lui envoie ces harpies ?*

- L'analogie avec le bambou me flatterais presque... Après tout, c'est une plante à la fois souple et forte.

*"Jeunes gens"... Non mais il y a moyen de prendre les gens de haut ?*

- Il n'en reste pas moins pénible d'être suivi et épié...

*Il s'adressa à Aëlyn, niant totalement l'autre interlocutrice pour un temps.*

- En fait, je ne vous l'ai pas encore demandé, Aëlyn... Mais où allez-vous exactement au port ? C'est que l'endroit est plutôt vaste...

Elle en aurait volontiers rit ... si elle avait trouvé ça drôle. Mais là même pas. En fait, elle n'avait pas compris la blague, mais peut-être n'y en avait-il pas à comprendre ? Elle n'aimait pas le ton condescendant de la jeune fille. Il y avait une différence entre être sarcastique et prendre les gens de haut, qu'Aëlyn mettait un point d'honneur à bien garder à l'esprit. Mais là encore, peut-être avait-elle mal interprété. Bref : elle ne dit rien, laissant Kuro répondre. Après tout, le militaire, c'était lui, le garant de l'autorité, le sauveur de ces dames, le ... Hum ... Sauf que pas de bol, après avoir répondu à la fille (ouais ! Prends ça dans tes dents !) il se retourna vers elle pour lui demander où, plus précisément, elle voulait aller.

Il était si grand que ça le port ? Mince alors ... Étrangement elle ne sembla pas réfléchir plus que ça, et pourtant, c'était de l'improvisation totale.

« Je cherche un bateau pour partir. N'importe où, en fait, tant que c'est loin d'ici. Comme on dit, "le vent me portera" ... »

Même si republic City semblait très tentant de par sa pluralité culturelle, elle n'excluait pas de visiter d'autres lieux. Mais ça le tentait moins. L'attrait de la nouveauté, sans doute, et le fait de se dire que si dans les autres pays c'était comme dans ce village ... Mieux valait partir pour une grande ville.

RP : à la Recherche du frère : I\Départ de Xining
Lieu: Les rues près du port. [ avec Aëlyn et Kuro]

Excella écouta la réponses du jeune milicien, une plante forte et souple, ce qui était parfait pour un maître de l'air. Mais enfin, il était franchement à cran, qu'elle l'ai observait pendant un certain temps sans qu'il ne s'en rend compte. Excella soupira, "suivi et épi', elle qui n'avait fait que les observait tout en cheminant vers le port. Puis il interrogea Aëlyn sur sa destination, elle fut assez déçu de sa réponses, elle qui avait déjà prévue de prendre le même bateau que cette nomade de l'air, en passant avoir un voyage gratuit. Elle se demanda soudain, s'il n'y avait pas un complot au temple pour qu'elle ne puisse pas partir à Repuplic City, elle soupira, elle n'avait franchement rien pour payer un voyage à Repulic city, mais en réfléchissant, pour l'île de braise... Elle se dit que finalement, si elle trouvait un bateau de la nation du feu, elle pourrait y monté à bord assez facilement pour peu, que son capitaine connaisse son chère oncle vivant là-bas. Elle connaissait son oncle, il aurait toujours quelque contacte avec les capitaines de la nation du feu en commerce avec les temples, pour ses précieuses études sur les lémuriens. Bon, le plus sûr saurait de proposée aussi son aide comme matelot bien que soudain, être engagé à la cambuse d'un navire ne la dérangerais pas, ça aurait au moins l'utilité de savoir se qu'elle allait mangé. Et en cuisine, elle se débrouille bien, faut dire, qu'avec la cuisson, elle a un don. Mais en Excella prit la peine de répondre au milicien, juste par politesse :

"Je ne vous épiée pas, je vous observais et je ne fessais rien pour le cachée. Soit dit en passant, vous n'êtes pas bien perspicace. Mais je vais vous laissée, j'ai un bateau à prendre moi aussi. Et comme vous dites le port et assez grand..."

Excella dépassa donc les deux nomades de l'air, elle n'avait pas envie de gêné plus que ça, en ayant eu ce qu'elle chercher, se qui en passant l'avait déçut, mais elle n'avait pas encore utilisé tout ses cartes et le moment venue, elle saurait bien trouvée comme prendre la mer. Au pire, elle devrait demandée de l'aide à sa famille, ce qui ne l’arrangerait pas mais finalement, elle est obligé de partir de sa montagne pour la famille.... Soudain, elle se retourna se demandant bien ce que le garde penser du fait qu'une nomade de l'air parte de chez elle, sans aucune idée sur sa destination...

[Esprit des Vents]

*Meiko repère sans mal la direction prise par Saiko. Il l'emmène vers les quais, quelle riche idée ! Là-bas, il y aura tout plein de gens prompts à entrer dans leur jeu... A condition de savoir s'y prendre.
L'arrivée de la demoiselle aux cheveux bleus ne passe pas inaperçue dans le port. Des cris fusent, d'ordre divers.*

- Ah non, pas de ça ici !

- Ne t'approche pas, ou je... Ah, ne t'approche pas j'ai dit !

- Tous aux abris !

- Appelez la garde, v'la la sale gosse !

*Riant sans paraître s'inquiéter des invectives, Meiko circule, zigzague entre les étals et les jambes, créant des sursauts et des remous, des bousculades. Pris dans ce tumulte, Saiko reçoit bientôt une bourrade dans l'épaule. Ah, ça se corse...*

[Gino]

Le jeune moine samouraï continu sa course dans les quais en faisant le maximum pour ne toucher personne. Grâce à son entrainement lui apprenant d'abord à être comme une feuille dans le vent, ses déplacements sont très fluides. Malheureusement, il n'y a pas toujours d'issues possible... et il reçoit une bourrade dans l'épaule.

-Eeeeeh! C'est pas possible ça!

Saiko se retourne et voit que les choses vont commencer à se corser. Il se rend compte au premier coup d'oeil qu'il d'entrer en contact avec un milicien. Deux solutions: soit le milicien et sympathique et il peut partir sans problème, soit il doit jouer avec la petite tout en échappant au milicien. De plus, il voit que le mustélidé se rapproche. Il va être temps de mettre a profit son entraînement.

*Décidément, les hostilités étaient ouvertes... Aussi répliqua-t-il du tac au tac à la moinette à l’égo démesuré qui s'éloignait déjà vers le port*

- Et bien on ne vous retient pas. Il y a trop de personnes courtoises en ce bas monde pour que nous nous attardions sur une en particulier. Laissez-moi cependant vous souhaitez bon voyage.

*Et voilà que l'ironie laissait maintenant place au cynisme. Il tira même une révérence en lui souhaitant bon voyage... Mais bon, ça défoule hein... Ainsi, Kuro se retourna vers Aëlyn. Après tout, elle avait daigné répondre à une question. Tiens, c'est qu'on pourrait presque s'y habituer...*

- N'importe où ? Ca en fait des possibilités. Vous avez déjà voyagé par le passé ? Pour ma part, je serais bien tenté par une visite du Temple Occidental. Mais avant, il me faudra avoir une petit discussion avec "elle"...

*Ces derniers mot retentissait de désespoir. Il dégluti bruyamment en parlant d'"elle"...*