Les logements et lieux de vie

[Avatar Korra]

*La rencontre avec Yahto fut brève. Elle était préparée à un bonhomme pantouflard et un peu mou du gland. Elle était pas déçue.

Ignorant superbement la remarque du prince, elle remarqua que de toute manière, la pièce était en train de se vider et qu'au dehors, il faisait déjà nuit.*

Je ferais mieux de rentrer.

*Elle se tourne vers le père d'Eiki.*

-Je crois que je vais me retirer aussi, je dors avec mes Hommes et ce n'est pas à côté. D'après ce que j'ai compris, demain sera une grosse journée. C'était un plaisir de vous rencontrer Chef Hakan.

*Elle adressa des salutations mesurées et polies à tout le monde en leur conseillant de ne pas trop tarder, plaisantant allègrement sur le planning sûrement chargé que leur avait réservé leur hôte. Ils sortirent avec Wyrd et marchèrent un instant. Quand ils furent seuls, Wyrd s'arrêta.*

-Korra... Je vais devoir t'abandonner.

*Elle soupire en se retournant vers lui.*

-C'est grave si je ne viens pas ?

-Non, je pense qu'ils comprendront. Mais ils voudront certainement s'entretenir un peu avec toi. Surtout Maitre Ighlou, je pense qu'elle n'a jamais vraiment digéré le fait que tu n'ais pas fichu un pied au Pôle Nord. Elle aimerait beaucoup te parler je pense.

*Il sourit avant de faire la grimace.*

-Je pourrais essayer d'introduire l'histoire d'esprit pour toi... Mais ils voudront certainement en entendre plus venant de toi. Je peux pas faire ton boulot à ta place Korra.

*Elle fait la grimace en soupirant.*

-Je sais ... Je sais... Je m'occuperais de tout ça en temps utile...

*Elle se retourne comme pour partir mais se ravise soudain, se retournant.*

-Au fait, tu ne m'as pas dis. Ta femme et ton fils viendront pour le festival ?

-Normalement oui, pourquoi ?

-Comme ça... A tout à l'heure !

-Ou à demain ! Je sais vraiment pas combien de temps ces vieux ronchons vont me garder avec eux !

*Riant de bon coeur, Korra salue son amie et part vers le dirigeable. Elle espérait pouvoir marcher tranquillement et rentrer sans se faire harceler par tout ce qui bouge. Elle qui voulait juste un peu de solitude.*

[Daisuke]

-H19-

Le combat à peine terminé, voilà que leurs bourreaux débarquent, avec visiblement la ferme intention de leur remonter les bretelles.
Curieusement, même Kharstak et le chef de la garde combinés n'ont pas eu l'air à moitié aussi terrfiants que Lyanna alors qu'elle s'avance vers eux.

Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe....

#Splack !#

...

#Re splack !#

Et les deux adversaires arborent tous deux une superbe main en impression sur la joue.
Bien qu'elle soit cuisante à point, Amarok ne lève même pas le petit doigt pour la frotter. Quelque part, il l'a plus que mérité cette giffle.
Mais le pire est probablement la peur mêlée de soulagement présente dans le regard de la jeune fille. De quoi faire culpabiliser même un chien-ours polaire.
Elle ne tarde pas à les remettre aux mains du chef de la garde et Azaruk, fidèle à sa réputation de grand chevalier au coeur noble se propose de prendre tout le blâme pour lui-même.
Geste ô combien héroïque...mais si'il marche à merveille avec les demoiselles qu'ont des tresses, l'effet est nettement moins apprécié par Amarok.
Il fronce les sourcils et fusille presque le garde du regard, se retenant de justesse de lui réexpliquer qu'il est tout à fait en mesure d'assumer ses actes et n'a pas besoin d'une nounou.
Heureusement, le chef de la garde semble partager son avis et s'empresse de refuser la demande d'Azaruk...évitant une autre possible prise de bec ?

Après un dernier regard désolé vers Lyanna, il suit les hommes vers le bureau du chef, paré pour la séance de remontrances.
Si le vent de la colère souffle fort, au moins s'en tirent-ils à bon compte étant donné qu'ils se sont quand même tapés dessus presque devant les délégations venues pour célébrer la paix ainsi que l'Avatar.
Après un dernier compliment sur leur combat, qui ne manque pas d'étonner le pêcheur, ils sont autorisés à sortir du bureau et rejoindre leurs camarades.

Désolé...j'aurais pas dû partir au quart de tour comme ça. J'espère que ça ne va pas compromettre ton boulot...

[Toruuk Hakan]

Le chef du Pôle Nord se mit à sourire devant la remarque de l'avatar, il était vrai que demain serait sans doute une journée bien chargée. Il lui souhaita alors de passer une bonne nuit, et ajouta qu'il n'avait pas été déçu d'avoir enfin fait sa connaissance.

Toruuk Hakan, se retournant alors, s'aperçut qu'Eiki n'était plus là. Le cadet de ses enfants n'avait pas apprécié être nié par l'avatar, et n'avait pas demandé son reste. Il avait filé jusqu'à sa chambre. Quant à Kenaï...Où était-il passé ?

Le chef du Pôle Nord se pencha alors vers son vieil ami :

-Sais-tu où est passé Kenaï ?

-A l'extérieur de l'hôtel. Avec elle. Mais ne t'inquiètes pas, je vais leur botter les fesses et les faire rentrer. Il est temps qu'ils aillent se coucher, eux aussi !

C'était dit sur le ton de l'humour, et Toruuk pouvait facilement imaginer Kharstak les ramener dans l'hôtel, en les tirant par les oreilles. Il se mit à rire alors.

-Je te laisse les gérer. Et pour les deux autres, tu me ferras ton rapport demain matin.

Et Toruuk Hakan se retira donc dans sa chambre à son tour, tout en ayant au préalable salué les quelques personnes encore là.

[Azaruk Noji]

*Comme il s'y attendait, sa demande fut rejetée. Il n'y avait jamais réellement cru, mais bon cela valait le coup d'essayer. Amarok était sans doute en colère de voir qu'un garde le protégeait encore comme une nounou. S'était le rôle des gardes de protéger les gens et même si le maître de l'eau s'était battu contre Amarok il ne voulait pas faire de mal à une personne qui comptait beaucoup pour Lyanna. Le fait qu'elle l'ai frappé ne l'avait pas surprit, son amie avait toujours eu un caractère bien trempé. Mais il était triste car il l'avait sûrement beaucoup déçu et cela était plus grave à ses yeux que tout le reste. Il savait que sa carrière en serait affectée mais après tout qu'importe. Son rêve de redorer le nom des Noji pourrait bien trouver un autre chemin que l'armée.

Après tout Altharan Noji le plus puissant mais aussi le plus connu des Noji jusqu'à aujourd'hui n'avait pas commencé sa vie en tant que soldat mais en tant que professeur. Son descendant avait commencé par là mais il pouvait tout aussi bien faire du commerce ou bien aller enseigner bien qu'il n'ait pas la fibre pédagogique de son arrière-arrière grand père. Il suivit le chef de la garde d'Hosho et se fit soigner. La blessure du soldat n'était pas très grave mais il fallait absolument arrêté le saignement. Il subit la tempête du fils du feu sans dire un mot, inutile de parlementer pour expliquer l'inexplicable. Il fut autorisé à sortir, il en était de même pour le pêcheur. La diplomatie les sauvait pour cette fois. Si l'on avait été dans un tout autre évènement, leur sort aurait été nettement moins enviable. Alors que le garde ayant abandonné le haut de son armure pour une étoffe d'un rouge feu éclatant, Amarok lui adressa la parole pour la première fois depuis la claque qu'ils avaient tous les deux reçu.

Sa carrière ? Il s'inquiétait vraiment pour ça. Il ressemblait vraiment beaucoup à son maître ce jeune fils de l'eau. Portant son armure dans une main, sa lame coincée dans une des lanières de la cuirasse en attendant d'avoir un nouveau fourreau, il se stoppa vu qu'il avait prit un peu d'avance sur son ancien adversaire. Il regarda ses yeux bleus quelques instants, avec une expression neutre sur le visage. Puis il se décida à lui répondre enfin.*

-"Ne t'en fais pas pour mon boulot. Tu n'as pas entendu les chefs, je suis autant coupable que toi dans cette affaire. je dirais même plus parce que j'avais une mission à accomplir et je l'ai abandonné pour me battre avec toi."

*Il se tût quelques instants pensant la suite de ce qu'il avait à dire.*

-"Lya...Lya est une personne qui compte beaucoup pour moi. Même si elle s'emporte et à du caractère, je fais confiance dans son jugement. Si elle t'as pris comme élève c'est qu'elle t'as reconnu comme en étant digne. Tâche de ne pas lui faire honte...Mais quelque chose me dit qu'à partir de ce soir elle n'est plus la seule à reconnaître ta valeur...Amarok."

*C'était la première fois que le soldat l'appelait par son prénom. Symbole que l'épéiste avait gagné sa confiance. Mais en disant ces mots, Azaruk ne pensait pas seulement à lui mais aussi à son supérieur direct. Il le connaissait assez pour savoir que s'il n'avait pas arrêté le combat, et bien que sa colère soit grande, c'était pour une raison particulière. Il voulait les tester. Pour le garde, il savait déjà de quoi il était capable vu qu'il était un de ses hommes. Mais le jeune homme aux cheveux noirs avaient sûrement dû le surprendre ce soir. Avec sourire dont le sens échapperait sûrement au pêcheur, il continua sa route tout en lançant. *

-"Allez viens, toi et moi avons besoin de repos pour demain..."

[Gwlaglus]

Regardant Azaruk et Amarok s'éloigner avec le chef de la garde, Lyanna sentit sa colère s'évanouir. Du moins, sa colère envers eux. Il restait encore celle dirigée à l'encontre du chef de guerre du Pôle Nord. Heureusement, ce dernier partit également, avec Magena et la petite princesse qui n'attendait plus qu'une chose, dormir. Lyanna leur adressa un sourire, juste avant qu'un Kenaï pas très rassuré ne lui demande ce qu'elle comptait faire.

Rentrer ou les attendre. La logique voulait qu'elle rentre. D'autant que c'était peut-être aussi le souhait de Kenaï. Et n'être pas là à leur retour prouvait également combien leur attitude lui avait déplu. Mais d'un côté, comme elle s'en voulait...Elle préférait rester là, et savoir le sort que leur avait réservé le chef de la garde du Feu. Et s'excuser.

-Je vais rester là, je pense. Du moins encore quelques minutes. Rentres à l'hôtel Kenaï si tu le veux. Je te rejoindrai.

Plusieurs secondes passèrent, puis elle se retourna vers l'héritier du Pôle Nord :

-Oh, et ce n'est pas la peine d'avoir peur de moi, crut-elle bon de préciser, Je ne suis pas en colère contre toi, et en plus, Kharstak m'a fait jurer de ne plus jamais te frapper. De toute façon, on est amis maintenant, hein ?

Ça, c'était de l'ironie bien sûr, même si dans son regard bleuté dansait une lueur d'amusement.

[Kenaï Hakan]

La réponse de la jeune femme ne surprit pas Kenaï, qui pourtant resta à ses côtés. Par curiosité, et aussi parce qu'il ressentait moins de tension à l'extérieur. Mais il regretta bien vite sa décision, avec ce qu'elle lui dit ensuite. Enfin surtout à cause de l'ironie qu'il sentait dans ses paroles. Et son regard amusé n'y changea rien.

-Un jour, il faudra vraiment que tu me dises ce que j'ai pû faire pour que tu me détestes à ce point. Est-ce parce que je suis prince ? Ce pourrait être ça, après tout, tu ne portes pas mon frère dans ton coeur non plus...Mais lui le mérite.

Il poursuivit sa réflexion :

-Le pire, c'est qu'avant la fête pour le retour d'Eiki, jamais on ne s'était parlé. Et pourtant, ta haine envers moi remonte à plus loin que ça. Si je sortais du palais, et que je te croisais en ville, ta chevelure est voyante, on la repère vite, ton regard ne m'inspirait pas du tout à faire ta connaissance. J'aimerai vraiment comprendre...

[Ermite des vagues]

-Ahum !

Kharstak le retour ! Le chef de guerre était arrivé à peine quelques secondes plus tôt, et avait entendu ce que Kenaï venait de dire. Le prince héritier n'était pas le seul à se poser des questions, Lyanna avait aussi refusé de lui donner les raisons de sa conduite envers le jeune prince. Elle lui avait seulement assuré que sa loyauté était acquise au Pôle Nord et à Toruuk Hakan, et que le reste n'était que broutille. Et comme ce n'était pas le moment pour ça...:

-Vous devriez rentrer vous coucher. Et c'est un ordre.

Mais avant de les laisser partir, tandis que lui resterait là à attendre le retour des "héros" du jour, il leur fit part de quelques changements concernant leurs chambres.

[Gwlaglus]

Les questions de Kenaï irritèrent un peu la jeune femme. Même si elle s'était toujours doutée qu'il l'interrogerait à ce sujet, n'avait-il pas vu les efforts qu'elle avait fait ? Et avec le recul, Lyanna savait bien que ce n'était que futilité en plus. Elle aurait pu en rire, seulement, le chef de guerre refit son apparition. Et avec son retour, s'évanouit l'idée qu'avait Lyanna de rester jusqu'au retour d'Amarok et Azaruk, puisque le chef de guerre ne semblait pas être ouvert au dialogue ce soir.

Lyanna non plus. Elle sentait d'ailleurs sa colère revenir. Mais elle montra son accord au chef de guerre, sans mot dire. Du moins, jusqu'à ce qu'il évoque ce "changement de chambres".

-C'est une bonne idée.

Et elle était sincère. Et elle dit à Kenaï qu'il était temps de partir. Seulement, à peine avait-elle fait quelques pas, qu'elle fit demi tour, et se planta devant Kharstak. Elle n'avait pas su se contenir jusqu'au bout :

-Je sais que je ne suis qu'une civile, et que je devrai me taire. Mais pour ce qui c'est passé tout à l'heure, n'oubliez pas qu'ils ne sont pas seuls responsables. Si la situation entre eux a dégénéré, c'est aussi parce que vous avez voulu que la raison de la présence d'Amarok et la mienne ne soit connue que de notre chef et Kenaï. Vous m'avez interdit d'en parler, et je regrette presque de vous avoir obéï. Azaruk sait se taire. Mais il est aussi perspicace. C'était à prévoir !

Ah, Lyanna se sentit mieux après avoir dit ce qui pesait sur son coeur. Et tant pis si ça avait déplu au chef de guerre.

-Tu viens Kenaï ?, finit-elle par dire, maintenant prête à rentrer dans l'hôtel, et à se coucher.

[Daisuke]

-H20-

Apparemment quelques mots suffisent pour détendre l'atmosphère et débloquer la langue d'Azaruk. C'est bien la première fois qu'il sort de son rôle de poteau rigide et va même jusqu'à appeler le pêcheur par son prénom.
Ca fait quand même quelque chose de voir qu'il aura presque fallu créer un incident diplomatique pour que les "officiels" changent leur point de vue sur ce civil présent comme un cheveu dans leur soupe.
Il répond par un sourire légèrement crispé, mi-ironique et mi-satisfait, et continue à accompagner le garde vers les chambres.

...Merci.

C'est pas franchement les agapes mais c'est déjà pas mal étant donné la situation. Et puis, un simple mot peut vouloir dire tellement plus.
Et à l'intonation utilisée, Azaruk peut facilement comprendre tout ce que cela implique.
Leur route repasse par le lieu de leur duel, où les attend un Yorkho Kharstak pratiquemment en train de taper du pied. Il est malheureusement accompagné par Kenaï et Lyanna.
Sur un ultime soupir et un rapide échange de regard avec Azaruk, les deux hommes s'avancent vers le pilori, étape ultime avant de pouvoir enfin gagner le repos mérité après cette longue, très longue journée.

[Ermite des vagues]

Le chef de guerre resta un moment sans voix, les yeux écarquillés. Comment se permettait-elle de lui parler de la sorte ? C'était même plus de l'insolence là, de l'insubordination même !

Elle voulut alors partir avec Kenaï. Mais là, le chef de guerre était tellement en colère qu'il en avait ouvert sa gourde de combat. Et des pics de glace se dirigèrent vers Lyanna. Oui, Kharstak était dans une rage folle.

Seulement, au même instant, et alors qu'Azaruk et Amarok revenaient donc vers l'hôtel, le prince héritier s'interposa. Et Lyanna fut seulement un peu mouillée.

-Il y a assez eu de combat aujourd'hui !

Pour une fois, Kenaï faisait preuve d'un peu d'autorité. Et intima à Lyanna de ne pas répliquer. Le chef de guerre soupira alors :

-Il t'a sauvé la mise. Mais tu as intérêt à ne plus discuter ou remettre en question mes ordres, c'est compris ?

Il vit alors Amarok et Azaruk. Et adressa quelques mots encore à Kenaï et Lyanna :

-Rentrez maintenant.

Il fit quelques pas en direction du garde royal et du pêcheur. Son humeur était toujours aussi colérique. Peut-être parce que Lyanna n'avait pas si tort que ça finalement ?

-Vous voilà enfin ! J'ai quelques mots à vous dire.

Il les jaugea tous les deux de son regard glacial. Il s'adressa d'abord à Azaruk :

-Que tu sois désolé ou non, je m'en moque. Tu es rétrogradé.

Il laissa un court instant passer, le temps de faire mariner le garde royal.

-Temporairement. Pour cette fois. Le temps de notre séjour ici, si tu ne fais plus de vagues. Tu es un bon élément et malheureusement, je ne peux me passer de toi.

Puis, il fixa Amarok :

-Quant à toi, que je n'entende plus parler de toi pendant ces quelques jours, c'est compris ?

Il leur fit ensuite signe qu'ils pouvaient aller se coucher. Mais ajouta :

-J'aurais du être plus sévère. Mais votre amie est encore passée par là !