Le Temple de l'air Austral

[Esprit des Vents]

*Donc, direction la Bibliothèque et le Centre de Recherches.*

[Gwada]

* Bon la bière était en fait vraiment immonde, à croire que c'était un peu la misère par ici . Il payerais surement au vieil homme un bon verre d'un de ses alcools qu'il planquait dans une cache sur son bateau . En attendant il buvait à petite gorgées sa bière qui était quand même fraiche il fallait lui reconnaitre .
Il tira une latte pour faire passer le gout avant de se tourner vers le vieil homme . *

- Il y a beaucoup de petits villages comme ça sur l'ile ?

* Il n'avait pas eu le loisir de longer les côtes à son arrivée ni de se balader après son escale aussi était il un peu paumé sur la géographie de l'ile . Son interlocuteur était un vieux de la vielle, il aurait surement quelques histoires à raconter sur son ile . *

[Esprit des Vents]

GWADA

*Le vieil homme prend une gorgée de cet étrange breuvage qui ressemble à de la bière mais qui n'en n'est pas.*

-Non, c'est le seul. Le Port du Temple. Ce sont les deux seuls lieux d'occupation humaine du coin. Les autres îles autour sont désertes. De temps en temps, on y trouve quelques bisons volants sauvages et d'autres animaux aussi. Mais les bisons sont les plus gros.

[Jigme]

Kaniish sent que quelque chose de pas cool va se passer. Pas cool du tout... Ca doit être le pas irrégulier de Jigme au loin qu'il reconnaît entre milles, elle ne pose le pied que très peu souvent au sol mais très lourdement, s'aidant de son vent pour avancer plus vite et donc usant très peu ses jambes. Cette façon d'avancer... N'est jamais bon signe... Il se redresse sur ses pattes et commence a s'éloigner, au moment où il espérait pouvoir s'envoler....

- Kaniish !!!!

Il grimace et tourne la tête vers elle, comme si de rien n'était, comme si il ne venait pas de tenter de fuir.

- On part ! Tout de suite !

Wait. Wat. No. Nope. Le bison secoue son gros crâne avec ce genre d'expression et elle approche, plaquant d'un coup violent son front contre celui du bison, son regard ancré dans le sien et rempli de rage intense.

- On. Part. Maintenant !

Le bison cherche du regard n'importe quoi qui pourrait lui venir en aide, il ne sait pas où elle veut aller et si elle ne donne pas d'indication, surement qu'elle non plus et il n'a pas envie de partir, il veut dormir, pendant quelques jours, semaines, voire même le reste de sa vie si possible.

[Esprit des Vents]

JIGME

*Et d'ailleurs, il lui prend une idée soudaine.

Kaniish en a marre. Marre de cette tarée. Une idée lui vient. Complètement folle.

Il ouvre la bouche et souffle sur Jigme. Elle s'envole. Il profite du fait de l'avoir fait voler pour courir loin d'elle et décoller à son tour.

Et il se barre en meuglant. En laissant Jigme toute seule comme une conne.

La prédiction de Mr. Kegeljan s'est réalisée. Kaniish vient de lâcher Jigme.

Lol.*

[Jigme]

Jigme s'envole, elle se rattrape avant de tomber au sol avec sa propre maîtrise et fronce les sourcils puis écarquille les yeux. Où il va?! OU IL VA?!

- Kaniish ! Ne t'avise pas de partir ! Personne d'autre ne voudra d'un bison feinéant comme toi !

Elle le suivrait bien. Mais le vol, c'est encore... Compliqué même pour elle. Et elle sait qu'elle ne pourra pas le rattraper. Elle serre les poings et tourne les talons, qu'il s'en aille ! Cette peste ! Il est inutile de toute façon ! Elle va se trouver un autre bison qui veut bien se montrer utile, lui ! Elle se dirige donc droit vers l'endroit où les bisons se reposent.

[Esprit des Vents]

JIGME

*Certains bisons sont actuellement en train de se dorer la pillule au soleil sur la terrasse en contrebas des écuries. Sinon, il y a également les écuries où les bisons se reposent dans leur box. En général, il y a toujours du monde aux écuries. Moins sur la terrasse. Mais il y a de toute façon de l'activité autour de Jigme.

Et il n'y a pas pire crime pour un Nomade que le bison-jacking. Mia en sait quelque chose, elle qui a traqué Majisse à travers la moitié du monde.*

[Jigme]

Oh, du calme, on ne parle pas encore de bison-jacking. Pas encore. Elle s'approche des écuries, l'endroit le plus peuplé, et pose ses poings sur ses hanches avant de parler d'une voix assez forte que pour que tout le monde puisse l'entendre.

- Il y a une urgence ! J'aurais besoin de quelqu'un pour me conduire vers le royaume de la terre en bison !

Elle semble en effet pressée.

- Un ami est possiblement en danger, si quelqu'un voulait bien.

Elle s'incline d'un coup.

- Je lui en serais a jamais reconnaissante !

Sa voix tremble un peu, entre l'empressement, la colère, l'inquiétude et une tristesse qu'elle force a rester au fond d'elle pour le moment.

Si la méthode douce marche pas, le bison-jacking sera peut-être a envisager....

[Esprit des Vents]

JIGME

*Quelques visages se tournent vers elle.*

-Qui es-tu ?

-Attends, ton bison ne vient pas de te fuir, là ?

-C'est quoi l'urgence ?

-Oh par les Esprits, c'est Jigme, elle est complètement folle !

-Au Royaume de la Terre ? Mais c'est la guerre là-bas !

-Dites, vous auriez pas vu ma brosse à poils durs ?

[Jigme]

Elle relève le visage vers eux.

-Qui es-tu ?

Elle ouvre la bouche pour répondre mais les autres enchaînent trop vite.

-Attends, ton bison ne vient pas de te fuir, là ?

Elle se mort la lèvre, cherchant une excuse, mais encore une fois interrompue dans ses pensées.

-C'est quoi l'urgence ?

-Oh par les Esprits, c'est Jigme, elle est complètement folle !

-Au Royaume de la Terre ? Mais c'est la guerre là-bas !

-Dites, vous auriez pas vu ma brosse à poils durs ?

Elle sert les poings et sent les larmes monter.

- Je viens de le dire ! Un ami a moi est probablement en danger ! Il est partit vers le Royaume de la Terre ! J'ai juste de besoin de quelqu'un pour m'emmener jusqu'à lui !

Elle baisse les yeux vers le sol. Kaniish... Cette peste de bison... Il l'a abandonnée? Vraiment?

- Vous... N'êtes qu'un tas d'érudit complètement inutiles ! Restez bien a l'abris dans votre temple de merde !!!

Elle a un peu craqué. Elle tourne les talons et s'éloigne d'un pas très rapide, baissant le visage pour dissimuler comme elle le peu les larmes qui coulent le long de ses joues et qui lui brûlent la gorge.