Et merde....J'étais dans la merde. Shion ne connait pas ce genre de nuage. Le joueur, qui a eu des cours d'aéronautique, lui, flippe grave mais va tenter de rester RP. Hmm. Bon. Shion se réveille, et pourra aller poster dans un autre royaume pour commencer une nouvelle nuit. Non...? J'aurai essayé. Soit. Reprenons.
J'avais le coeur qui battait très fort. Très très très
fort.
Je ne savais clairement pas où j'étais, ce qui allait arriver, et le stress montait de plus en plus. Je n'avais aucune indication quant à la distance qui me séparait du sol (bien que ça, on s'en fiche un peu en réalité vu que c'est normalement la mort assurée pour un humain dans ce nuage, mais j'explique juste la pensée du perso. Bordel.), ni si Mia, elle, allait bien. Enfin, avec un peu de chance, Aymée l'avait récupérée directement après ma chute. Par contre pour moi, c'était les instinct primaires qui reprenaient le dessus. J'essayais désespérément de faire du feu de mes bras et mes jambes, mais impossible. J'étais toujours bloqué par mon envie de ne rien détruire.
Bordel, bordel, bordel BORDEL!La chute continuait, l'air se faisait rare à cause de l'humidité ambiante. J'allais étouffer et mourir si je ne faisais rien.
L'instinct de survie prenait le dessus. Je me rendais à l'évidence assez vite: il ne me restait qu'une seule solution. Détruire le nuage. Je devais me libérer de tous mes blocages, et c'était maintenant où jamais. Si je n'arrivais pas à avoir ce déclic maintenant, je n'aurai jamais l'occasion d'y repenser. Je n'aurai d'ailleurs plus l'occasion de penser tout court. Parce que je serai mort. Et cette pensée me glaçait le sang: je ne voulais pas mourir. Pas avant d'avoir rendu son honneur à ma mère. Je me mettais en boule dans ma chute, avec une seule pensée: détruire ce foutu nuage. Je me devais d'accepter que le feu... Que MON feu était destructeur.
C'est donc dans un grand hurlement que je relâchais toute mes pulsions destructrices dans mon mouvement, en poussant mes bras vers le bas de toutes mes forces, allant jusqu'à me briser la voix dans ce cri de désespoir. Même si aucune flamme ne sortait, je recommençais encore et encore. Parce que même si rien ne sortait, peut être m'entendront-elles.