La panique s'intensifie devant la réaction de Tisho, qu'est-ce qu'il prend cette fois? Il est soulagé en le voyant s’effondrer, plus inquiet pour l'intégrité des infirmiers et donc leur amitié envers eux que pour Tisho. Le son du rideau qui se tire le met mal à l'aise, entre autre parce qu'il signifie qu'il est maintenant seul et sa dernière expérience de solitude est encore trop gravée dans sa mémoire.
Alors quand Masho se montre et laisse entendre sa voix, il a droit a un regard et un sourire soulagé de la part du noblion. Celui-ci cherche depuis qu'il a ouvert les yeux a se calmer, tentant de se rappeler les exercices qu'on faisait faire au dojo du feu, mais vu qu'ils sont majoritairement basés sur le souffle il a un peu de mal a les appliquer, au vu de ses côtes brisées qui rendent les respirations trop profondes douloureuses.
-Quel con !
- Ton langage...
Cette presque note d'humour sonnait mieux dans sa tête, avec une voix moins fatiguée et tremblante.
-Il a fait le malin et il s'est cru aussi fort qu'un bison volant. Le crétin ! Il a failli saborder la mission, et vous tuer dans le processus ! Il vous a abandonné à votre propre sort !
Le noblion baisse le regard sur ses bandages. Il l'a abandonné? Les paroles du shinobi lui jurant de ne pas l'abandonner, il les a pourtant bien entendues... Encore une saute d'humeur imprévisible? Il est difficile a gérer...
- On ne peut pas rentrer... N'est-ce pas?
Il connait la réponse a cette question. Il ne la connait que trop bien. Évidemment qu'ils ne le peuvent pas, leur mission n'est pas terminée... Mais il nourrit l'espoir insensé que Masho lui dise que si, ils le peuvent, qu'il leur réserve des places dans le premier bateau en direction de la Nation du Feu, qu'ils puissent retourner a une vie normale. Loin des deux femmes de la veille. Loin des bisons enragés et des coéquipiers incontrôlables.