- A l'assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdue, je suis assassinée ! On m'a coupé la gorge, on a tué mes enfants. Qui peut-ce être ? Ah ! J'ai vu son visage, c'est un être de mauvaise vie. Qu'est-il devenu ? Je l'ai enfermé, crac, crac à double tour dans une salle et j'ai pris la clé...
- Heu... Korin ? Vous allez bien ?
*La vieille femme, entrée comme un boulet de canon dans le centre de recherches, a déclamé sa tirade sans ambages. Cette voix qui la ramène à la réalité est celle d'un petit homme enturbanné, qui l'observe avec un air inquiet. A côté de lui, un autre petit homme enturbanné avec un air tout aussi inquiet. Puis un vieillard hirsute, qui loin de se soucier de l'intruse, contemple d'un air pensif les restes carbonisés d'une paillasse, mis en valeur par la lumière du jour que laisse entrer un gros trou dans le toit.*
- Je maintiens que l'idée était faramineuse.
- Sage Cycl, Sage Hone... Oooooh...
*La bibliothécaire se décompose, le rouge lui montant au joues.*
- A creuser, je vous dis !
- Oui, oui, Rolro. Plus tard. Faites donc réparer ce toit et qu'on n'en parle plus. Korin ?
- Mes livres, mes pauvres livres...
*La voilà qui explique les récents évènements aux deux sages. Se grattant la barbichette, Cycl -ou Hone- déclare qu'il convient d'aller questionner le vandale. On délaisse donc le savant qui, maugréant sur le fait qu'on lui impose le silence, part remettre de l'ordre dans ses alambics. Direction la bibliothèque, où le groupe trouve Hiro endormi à terre. Empêchant la main irritée de Korin Fuschia de malmener le garçon pour obtenir son réveil, l'un des sages vient secouer l'épaule de ce dernier.*