Omashu

[Chizuka]

J'ai beau regarder autour de moi, me baisser, écarter les branches, aucune trace de la femme que j'ai entendu crier. Je ne comprends pas, et suis sûr d'avoir entendu un cri venant de ce bois. Pourquoi je vois rien ? Agacée et un peu gênée face aux villageois, je réfléchis à l'emplacement de l'émettrice de ce cri.

Hey, tu sens pas quelque chose de bizarre ?

Je lève la tête et me rend compte soudainement que l'atmosphère autour de moi avait changé. Totalement absorbée par le cri, je n'avais pas prêté attention à l'ambiance alentour.

T'as raison... c'est pesant... c'est quoi à ton avis ?

ça j'en sais rien, mais ça à l'air d'avoir commencé quand tu es entrée dans ce bosquet. Je te conseille de foutre le camps

Je recule d'un pas, hésite... et finit par avancer.

Qu'est-ce que tu fous ??

Je suis certaine qu'il y a quelqu'un là-dedans, je vais continuer de chercher

Je commence à traverser les branchages et à m'enfoncer plus profondément dans la brousaille.

T'es malade ou quoi ? Sors de là !

Riko tente de prendre les rennes, mais je résiste.

ça va pas bien toi !

[Sacaria]

Mia ne peut pas cacher que son moral n'était pas au beau fixe. Elle a beau avoir médité il y a quelques minutes, ça n'a pas toujours résolu. Alors quand la vieille dame constate à voix haute son état, Mia ne peut que confirmer.

Effectivement... merci beaucoup

Elle se propulse sur le bison, et s'assied.

C'est gentil de m'amener là-bas, je vais bien avoir besoin de repos dit-elle avec sourire

Puis elle se lance dans le récit de ses avantures, depuis sa sortie du temple Occidental jusqu'à maintenant, non sans un petit poids dans le ventre

[Conteur de la Terre]

KUO

Kuo... pète un plomb... et nivelle le terrain. Le problème, c'est que dans sa colère il fout la merde pour tout le monde, autant pour les brigands qui sont jetés à terre que pour les membres de sa troupe qui tombent de leur chevautruche.
Voyant que ça tourne à la merde, le brigands prennent la fuite. Tandis que des poings en uniforme se lèvent vers le Taureau, agrémentés d'insultes pas très sympathiques et que les chevautruches sans cavalier se taillent, terrorisés. Heureusement, le camion n'a rien.
Décidément, ces brigands n'étaient quand même pas très motivés.

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CHIZUKA

Chizuka progresse dans la forêt. Après trente secondes de marche, elle arrive dans une petite clairière. Un être étrange est au sol. Il possède une silhouette de femme, mais couverte de végétation. Elle semble transparente, comme sur le point de disparaître.

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SACARIA

La grand-mère et son petit-fils écoutent avec attention le récit de Mia.

Maintenant, question pour la joueuse. Préfère-elle faire un RP voyage ou arriver directement au Temple ? Pour moi, ça revient à la même chose.

[Chizuka]

Je progresse dans cette broussailles, sentant que Riko n'était toujours pas pour. Bientôt, la végétations se dégagent pour laisser place à un endroit déboisé au milieu duquel est couché quelque chose.

Hey c'est quoi là-bas ?

Je sais pas, démerde-toi...

Je soupire, et décide de m'avancée et découvre une femme semi-transparente.

Euh... ça va ? Vous m'entendez ?

[Kuo]

*Boum ! Y'a tout qui pète. J'aime quand ça pète. Ça a le don de me calmer, et là, c'est un peu toute la frustration accumulée depuis ce matin qui explose.

Du côté du combat, c'est carrément le bordel. Tout le monde tombe à terre. Même les gars de ma troupe.*

-Et meeeerde.

*En même temps, je m'attends à quoi ?

Au moins, c'est efficace. Les brigands se barrent sans demander leur reste et en embarquant les blessés.*

-Ha !

*Je leur fous la paix, parce que, bon, ils ont perdu. Ça sert à rien de les humilier encore plus. Par contre, du côté de la troupe, ça rage un peu. Y'en a qui tendent le poing vers moi et qui m'insultent. Surtout que leurs chevautruches se barrent au loin, effrayés.*

-Et meeeeerde.

*Bon, du coup, je fais usage de mes grandes jambes et je vais les rattraper, tout en ignorant les insultes des autres membres de la troupe.*

[Sacaria]

mon choix est fait, par ici la suite : viewtopic.php?f=152&t=12625&p=492749

[Conteur de la Terre]

CHIZUKA

Rien. La femme disparaît quand la fille du feu s'en approche.

Les cheveux de Chizuka se hérissent sur sa tête à cette vision, et elle est parcourue de frissons, comme si quelque chose d'horrible venait de se produire.

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KUO

Kuo court en passant devant sa caravane et les gens qui reprennent lentement leurs esprits.

-Abruti ! Tu sais pas regarder à ce que tu fais ?

Sinon, les chevautruches sont loin. Kuo a beau être un géant, il ne court pas encore aussi vite qu'un chevautruche. A mon avis, il va devoir demander de l'aide.

[Jin Beifong]

La jeune femme redresse la tête et fronce les sourcils.

-Vous vous fichez de moi, c'est ça hein ?

Devant l'air interloqué de son auditoire, elle poursuit :

-Ce n'est pas parce que je suis seulement Reine d'Omashu, et que la situation n'est pas forcément à mon avantage, que vous pouvez vous permettre de m'insulter ! Je connais parfaitement ce qu'il en est de Future Industrie et de vous, Sato.
Alors c'est comme ça que ça se passe hein ? Vous me refilez les rebuts de vos usines en faillite, en comptant sur le fait que je n'ai pas d'autre soutien que vous et que je suis par conséquent obligée de vous payer ce que vous me demandez.

Elle croise les bras et continue en s'adressant exclusivement à Asami Sato.

-Quelle solution idéale pour renflouer vos caisses ! Que se passe-t-il ? Vous n'avez plus les moyens de lutter contre Lossan Drake ?

Chez Asami, l'étonnement initial laisse place à une colère froide au fur et à mesure que Yaïa déballe ses ressentiments envers elle et son entreprise.
Loin de s'emporter comme la reine, Asami réagi en vrai PDG et conserve son calme. Du moins en très grande partie, parce qu'à l'intérieur ça fulmine un peu quand même.
Même si elle s'attendait un peu à ce genre de remarque, ça ne fait jamais plaisir de s'entendre dire que le travail de votre vie, c'est de la merde. Surtout par la dirigeante d'un ville située pratiquement à l'autre bout du monde.

- Votre majesté...sachez que Future Industries n'est et ne sera jamais la roue de secours ou la solution au rabais de personne.
N'en déplaise à ce requin parvenu de Lossan, mon entreprise est la pierre angulaire qui a permis à Republic City de s'élever au dessus du bourbier où elle pataugeait et de vaincre la Nation du Feu au bon moment.
Certes, Future Industries s'est fait voler sa primeur sur les nouvelles technologies, mais elle n'a pas dit son dernier mot. Tant que je serai là, cette entreprise sera toujours un gage de qualité, de progrès et de foi en l'avenir.

Un soupir exaspéré se fait entendre.

- Oui, oui, tout ça est très intéressant, mais si ça ne vous dérange pas, vous aborderez votre petit conflit d'intérêt avec Lossan une fois de retour à Republic City.

- Votre altesse, vous connaissez notre proposition. Vous n'êtes pas seule, contrairement à ce que vous avez l'air de penser, et je vous promet, au nom de Republic City, que notre soutien sera sans faille, jusqu'à ce que nous ayons libéré Ba Sing Se.

Jin tend la main vers Yaïa.

[Yaia]

Alors ça y est. C'est le moment, c'est l'instant ! Et c'est à elle seule que revient la décision qui pourrait faire basculer le destin de tout le Royaume.
La jeune femme inspire un grand coup et regarde la main tendue, s'apprête à la serrer mais arrête son geste en cours de route, hésite.
Est-ce juste ? Bien sûr, elle est la Reine, mais a t-elle le droit de décider ainsi du destin de tout un peuple ? Dans ce bouge obscur, entourée d'étrangers à la nation....
Même animés de bonnes intentions, n'est-ce pas là outrepasser ses droits ? Car malgré ses bravades et ses réactions parfois un brin impulsives, elle sait pertinemment qu'elle n'est pas seule ici à détenir le pouvoir.
Les "vieux gâteux du conseil" risquent de ne vraiment pas apprécier si elle débarque en leur annonçant de but en blanc le résultat de négociations avec leurs voisins directs.

- Il va falloir la jouer finement...

Après un regard de connivence vers Jin Beifong, la voilà un peu rassurée. La femme est avant tout une politicienne, embarquée depuis des années dans de semblables conflits diplomatiques.

- Ces messieurs les conseillers seront ravis d'apprendre votre arrivée en ville, n'en doutez pas !

Les deux dirigeantes se serrent la main.

[Chizuka]

Quand la femme disparaît, je recule instinctivement d'un pas, un peu intriguée et inquiète de cette soudaine action. Très vite, mes cheveux se hérisse et un frisson me parcourt. Le visage songeur, je me demande si j'ai bien fait de persévérer dans l'effort tout à l'heure. Je sens une petit peur monter en moi. Comme si je n'étais plus en sécurité.

Là, y a un truc qui cloche, laisse-moi faire...

À peine sa phrase finie, mon double tente de prendre les rennes et y parvient sans trop de difficultés. Trop absorbée par ce qui se passe, je n'ai pas le temps de réaliser ce qu'elle m'avait dit et ce que cela voulait dire. Ainsi maître de notre corps, Riko se met en position défensive et inspecte les alentours. Elle n'avait pas l'intention de retourner vers les villageois pour les aider, et comptait bien élucider cette atmosphère pesant qui régnait depuis quelques minutes.

Allez montre-toi ! lâche-t-elle