L'Île Kyoshi

[Maiko]

Maiko hoche la tête.

- Oui allons y... ça fait bizarre d'être appeler cheffe.

Elle dit cela plus pour elle. Et elle va vers le port.

[Kiel]

[justify]*Graine de hooligans ! Depuis quand un nomade de l'air cause des problèmes aux autres ? Si on me dit qu'ils ont reçu leur tatouage, je vais sérieusement me mettre à croire qu'on les distribue dans des pochettes cartons !*

-Je suis venu quérir son aide. Je voulais savoir s'il pouvait m'indiquer s'il avait vu ou apperçu un jeune homme dont la chevelure est aussi noir que la nuit. Je dois lui apporter une nouvelle importante et malheureusement, tout ce que je sais, c'est qu'il s'est arrêté ici. Peut être que ll'honorable chef du village pourra m'éclairer.

Il inclina une nouvelle fois la tête.

-Si toutefois il est possible de le rencontrer.

[/justify]

[Conteur de la Terre]

MAIKO

*Maiko et ses compagnes se rendent sur le port pour y retrouver les marchands. Il y en a deux. Ils semblent avoir affrété un navire de commerce spécialement pour l'occasion.

Après, par navire de commerce, on entend ceux d'il y a au moins cent ans : petit et à voile.

A leur arrivée, les guerrières sont accueillies avec respect par les marchands. Ils leur présentent leur équipage : quelques pêcheurs recrutés pour quelques jours, et exposent la mission.*

-Nous avons simplement besoin de gardes du corps pour conclure quelques contrats.

-Vu que nous ne savons pas ce qui se passe à Chin, nous avons préféré prendre des précautions.

-Le commerce est quand même l'un des seuls moyens d'obtenir une série de biens que nous ne produisons pas nous-mêmes, tels les minerai pour fabriquer les armes ou des médicaments.

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KIEL

*La guerrière examine quelques instants Xin et incline la tête.

-Ça doit pouvoir se faire.

*Elle prévient un serviteur, qui revient quelques minutes plus tard avec la nouvelle que le chef du village veut bien le rencontrer. La guerrière ne le lâche pas et le suit jusque dans la salle d'audience.*

[Kiel]

-Je vous remercie.

Répondit Xin à l'adresse de la guerrière. Son ton, calme, posé et poli ; ce qu'on attend généralement d'un nomade de l'air.

*Quelle idée de se mettre en colère et d'être hystérique ? On ne lui a jamais appris que ces émotions étaient néfaste en plus d'être fatiguante ?*

Il suivit ensuite le serviteur, légèrement ennuyé par la tension qu'il ressentait. La guerrière ne le lâchait pas des yeux, Xin avait l'air si dangereux que ça ?

*Bon, je dois l'avouer... un homme assez grand et très musclé impressionne plus qu'un jeune homme à l'apparence frêle. Mais un esprit saint dans un corps saint. Si notre esprit peut être polué par nos émotions, notre corps peut l'être également. Et voilà que je parle encore tout seul dans ma tête quand je suis nerveux...*

Lorsqu'il entra dans la sale d'audience, il salua le chef (et peut être ses dignitaires) à la manière des maîtres de l'air. Du moins, de manière diplomatique et loin du chef. J'imagine mal un nomade se balader de manière décompressé vers le chef et lui faire un check en lui disant "salut mec ça gaze ?". N'empêche que l'idéee me fait rire et je me tate maintenant de faire un maître de l'air ou de la terre complètement décomplexé et qui tutoie tout le monde, et qui est si "dense" que c'en devient presque comique.

Haem. Je m'égare. J'en étais où ?

*Je vais rencontrer le chef.*

Ah oui, chef, information, beau gosse, toussa toussa.

[Maiko]

Maiko salue le deux marchands et ensuite les membres de l'équipage. Autant rester polie et de bien se faire voir.

- Je suis Maiko, je suis en charge de l'équipe qui va vous protéger durant ce voyage.

Elle écoute avec attention les explication des marchands, qui ne lui apprennent rien de ce qu'elle ne connaissait pas.

- Mes compagnes et moi même vous protégerons pendant que effectuez votre mission.

Il le faudra bien pour le bien être des habitants de son île, la plupart du temps la vie y était paisible mais sans certaine ressource, la vie pouvait vite devenir un véritable cauchemar.
Elle regarde le bateau.

- Ou pouvons nous nous installer?

[Conteur de la Terre]

KIEL

*On installe Xin et on le fait patienter quelques minutes. Le chef finit par arriver et s'installe face à Xin.

-Bonjour, je suis Huam, le chef de ce village. Que puis-je faire pour vous, Nomade de l'Air ?

*L’accueil est simple mais sympathique.*

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MAIKO

*Les marchands, polis et respectueux, accueillent et remercient comme il se doit les guerrières. Quand Maiko leur demande où elles peuvent trouver de la place, ils se regardent, embarassés, avant de se tourner à nouveau vers la guerrière.*

-Heu... Madame, nous ne voulons pas nous montrer malpolis ou vous embarrasser, mais...

-Le navire n'est pas assez grand pour qu'on vous confie une place en particulier.

-Je suppose que le mieux, c'est de vous placer selon une répartition stratégique qui ne gêne pas les marins dans leurs manœuvres ?

[Maiko]

Maiko hausse les épaules... Bon on fera avec, que voulez vous qu'elle dise. Elle se résigne.

- Bon, nous ferons en sorte de nous faire discrète et de ne pas déranger les marins. Sur ce, si vous le permettez, nous allons monté à bord pour nous familiariser avec le bateau.

Mais c'est quoi cette organisation... même pas capable de prendre un bateau assez grand pour l'escorte... est ce toujours comme cela?

[Kiel]

Xin s'inclina respectueusement, à la manière des nomades de l'air. Il abordait assurance et tranquilité, avec une once de flegme dans ses gestes et paroles.

-Bonjour, je vous remercie de bien vouloir me recevoir. Je suis actuellement à la recherche d'une personne. Un homme à la chevelure aussi noir que l'ébène. Mes camarades nomades m'ont indiqué qu'il serait venu ici et aurait fait une courte alte. Je ne sais pas si cela peut vous aider à l'identitifer mais... on m'a dit de lui qu'il était d'une très grande beauté pour un homme et qu'il possédait un regard profond et mystérieux. Il se tient généralement très droit et est la plupart du temps silencieux.

Il fit une courte pause avant de reprendre avec le même ton calme et mélodieux.

-Si vous l'avez apperçu ou même eu vent de la direction qu'il avait pris, cela m'aiderait beaucoup.

[Conteur de la Terre]

MAIKO

*Tout le monde peut monter à bord alors que les marins entament les manoeuvres de départ. En ce qui concerne la taille du navire, je pense qu'il est important de préciser que c'est l'un des plus grands de l'île.

Oui, l'Île Kyoshi a beau avoir une histoire glorieuse, ça reste des péquenots.

Désolé Maiko.

L'arrivée à Chin n'en sera que plus contrastée.*

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KIEL

*Le chef du village lisse sa barbe.*

-J'ai vu un tel homme. Il voyageait avec deux autres hommes. Un petit aux cheveux jaunes et aux yeux rouge, et un grand à l'air solide et sympathique. Ils m'ont dit qu'ils étaient à la recherche d'un autre groupe qui est passé sur l'île un peu avant eux. Le fameux groupe où il y avait des Fils du Feu et des Nomades qui ont causé du grabuge. Ils ont pris la route du village de Chin, par bateau.

[Kiel]

*Il est donc partit vers le village de Chin. Je n'aurais pas besoin de bateau, puisque Gencive pourra me porter dans les airs. Je plains les pauvres gens qui doivent voyager par les voies terrestres et maritimes.*

-J'avais entendu parlé de ce groupe. D'une jeune nomade qui contrairement à mes frères et soeurs laissait son coeur s'abreuver de chaos et de désordres. Il est triste de voir des nomades semer la pagaille alors que nous n'aspirons qu'à la paix. J'espère que ma venu n'a pas troublé le calme de voltre Ile.

Fit-il d'une voix soucieuse.

*Et voilà que je me mets à faire de la diplomacie. Qu'est-ce que je ferais pas pour redorer le blason des nomades. J'aimerais bien sermoner cette petite mais cela risque d'être épuisant et inutile. Les jeunes de nos jours n'écoutent plus les adultes et pensent tout connaître du monde. Pourquoi s'énerver et s'enterrer dans le chaos quand on peut rester dans la sérénité et le calme ? Le calme c'est reposant et pas prise de tête. Le chaos, ça demande d'avoir le cerveau constament en surchauffe. Elle se repose jamais cette petite ?*

-Malgré tout, je vous remercie infiniment pour m'avoir reçu et indiqué la route à suivre. Votre aide fut d'un grand secour. Avant que je ne reparte, si vous avez besoin de mon aide, sachez que je serais heureux de vous l'offrir.

Achevat-il d'un ton respectueux tout en s'inclinant à la façon des maîtres de l'air.