Flamme (111) L'objectif initial
Face à la réticence de Maguena, Flamme n'insista pas.
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Bon, on te laisse ici si c'est ce que tu veux. Puis Lyanna demanda où chercher Amarok qui avait filé. Ce n'était pas de la jalousie mais Flamme le prit comme un affront qu'elle veuille le recherche en dépit de la fuite manifeste de ce dernier. Flamme ne comprenait pas.
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Amarok reviendra à l'auberge de toute façon ! Sinon il veut pas qu'on le retrouve. Reste ici à l'attendre si tu veux ! Moi, j'vais au dojo voir si je peux parler à des professeurs avant qu'ils se fassent la malle dans une autre ville.
Voilà, ça serait ainsi et pas autrement à en juger par le ton péremptoire qu'employait l'enfant. Flamme prenait trop ses aises.
Flamme pensait que plus vite Lyanna trouverait un maître pour l'empêcher de broyer du noir, mieux ce serait. Et si elle maîtrisait le feu de façon contrôlée, elle courait moins de risque d'être attaquée par xénophobie. Au moins elle se défendrait.
Cette énorme contrariété de dojo dégradé agaçait au plus haut point l'enfant. Cette nation était la sienne (en quelque sorte) et il était inacceptable que celle-ci soit davantage souillée par la peur. Sa troupe de théâtre ne cherchait pas vraiment à s'intégrer au reste du peuple mais elle avait toujours pu se déplacer librement.
Que Lyanna retienne Flamme ou non, l'enfant s'élança en direction du mouvement général.