[Capitale]La Ville Basse

[Gino]

Saiko ne peut penser qu'une seule chose:

-Mais il n'est pas sérieux là!! Il avait vraiment pas compris ?! Il est vraiment rester trop longtemps dans son temple... Mais bon, il a l'air serein, et il est assez fort en plus.

Saiko pose alors par réflexe, mais très discrètement, sa main sur le pommeau de son épée qui est cachée sous sa cape. Si ils prennent mal la réaction de Den et qu'il cherchent le combat, autant se tenir prêt à riposter. Et puis, il n'a pas encore montrer à Den que point de vue maîtrise de la lame, il s'en sort pas mal. C'est une histoire de famille chez les Gian.
Il se tourne alors vers son acolyte et lui lance:

-T'es incroyable toi. Tu n'avez vraiment rien compris alors...

Puis il se tourne vers le gros chien en colère.

-Bon... pfff... On a pas envie de chercher les ennuies avec mon ami, vous n'avez pas envie d'aller pleurer dans les jupes de votre mère ce soir, alors je vais le répéter très gentiment. Veuillez nous laisser passer, s'il vous plaît... Monsieur.

Il a du mal à la sortir cette phrase.

[Conseiller du Feu]

Den et Saiko

*A peine Den a-t-il finit de s'exprimer que deux grosses marmules se glissent plus ou moins délicatement entre lui et la porte qu'il venait d'atteindre. Dans le genre, videur. Et les choses auraient pu en rester là... pour le moment, si seulement Saiko n'avait pas eu la merveilleuse idée d'insulter ceux qui les entouraient. Parce que oui, il faut le dire, glisser sa main sous une cape tout en les traitant de pleutres, y'a mieux niveau diplomatie.

Et ce qui devait arriver, arriva. Les armes brandies se font plus menaçantes, tout comme les postures de ceux qui les tiennent. Et, dis donc, le cercle autour de vous ne se serait-il pas rétrécit ?*

Et bien...

*L'homme, à présent, ne sourit plus. Et c'est son attention apparemment toute portée vers Saiko qu'il continue.*

D'abord, vous vous introduisez là où vous n'êtes pas les bienvenus... Ensuite, vous en insultez les occupants... Vous ne manqueriez pas un peu de bon sens, vous ?

*Lui, il ne sort pas d'arme. Par contre, sa posture indique très clairement qu'il est près à faire mal. Ah, et il ressemble à ça, d'ailleurs*

[Gino]

D'abord, vous vous introduisez là où vous n'êtes pas les bienvenus... Ensuite, vous en insultez les occupants... Vous ne manqueriez pas un peu de bon sens, vous ?

Saiko sent qu'il a un peu exagéré... bon d'accord, il a vraiment dit n'importe quoi en fait. Il regarde alors l'homme et lui dit:

-Je veux bien accepter le fait que je me suis laissé emporté. Mais mettez vous à notre place, il est tard, on ne demande qu'à trouver un endroit où dormir tranquillement. Et vous, vous vous mettez à nous menacer.

Il lui montre toutes les personnes dans la pièce.

-Regardez les. Ils commencent à être fatigué. Vous avez encore beaucoup de travail à ce que je vois. Alors au lieu de faire quelque chose qui risquerait d’amener des soldat de la Nation du Feu, chose qui serait mauvais pour vos affaires je pense, ne vaudrait il pas mieux nous séparer sans faire de bruit. Si se sont mes excuses que vous voulez, je vous les présente.

Maintenant, si le molosse ne veut pas changer d'avis, et Den ne trouve pas des bonnes paroles pour les aider à se calmer, ça risque de mal se passer.

[Le Tribun]

*Autant Den rigolait, autant il ne rigole plus. Saiko les provoque ouvertement en les menaçant de sa lame, ces derniers répliquent en les menaçant clairement. Tout sourire disparait du visage du moine. Ce dernier n'émet plus aucun commentaire pendant que le chef des brigands leur explique sa vision des choses. Den s'apprête alors à répliquer mais il se fait devancer par Saiko qui semble leur montrer patte blanche. Le moine regarde alors le jeune fils de l'air et lui rétorque d'un ton sec.*

-Voilà qui est mieux Saiko.

*Il se retourne vers le chef des brigands.*

-Fini de rigoler, je vous conseille de nous laisser partir. Je n'ai point peur de vous et de vos armes.

*Son visage n'exprimait aucune violence, il était serein et déterminé à régler cette affaire de manière pacifique. Mais surtout déterminer à régler cette affaire, quitte à faire usage de la violence et à corriger ces malfrats.*

[Gino]

Den lance:

-Voilà qui est mieux Saiko.

Saiko se rend compte alors qu'en agissant ainsi, il est allé à l'encontre de tout les principes que l'on lui a enseigné avant de quitter le temple Boréal. Mais Den continue en rétorquant aux brigands:

-Fini de rigoler, je vous conseille de nous laisser partir. Je n'ai point peur de vous et de vos armes.

Son visage n'exprimait aucune violence, il était serein et déterminé à régler cette affaire de manière pacifique. Mais surtout déterminer à régler cette affaire, quitte à faire usage de la violence et à corriger ces malfrats.

-J'y crois pas...

Saiko se rend compte qu'il ne connaissait pas si bien que ça le moine du temple de Republic City. Derrière son visage de moine un peu naïf et joyeux se cache quelqu'un de fort et déterminé.
Mais le jeune épéiste vient de comprendre aussi que tout se qu'il vient de dire pour calmer la situation n'a servit à rien. Den n'a pas vraiment l'air de vouloir agir dans la douceur.

[Conseiller du Feu]

Den et Saiko

*L'homme éclate de rire.*

Des soldats ? T'as mal compris un truc, mon gars. Ici, c'est moi qui fait la loi. Et c'est VOUS qui seriez en mauvaise posture si la garde devait s'occuper de cette histoire...

*D'un grand geste, il montre la salle.*

Violation de propriété, insultes, un bon paquet de témoins... Je continue ?

*Son bras s'abaissant, il jette un coup d'oeil en direction des deux hommes les plus proches de vous.*

Allez-y.

[Gino]

Saiko se frotte la tête.

-Ca veut dire que la loi est défavorable pour nous. Donc on n'a pas besoin de la respecter.

Il se tourne vers Den.

-Tant dit quoi?

A peine il finit sa phrase que deux hommes s'approchent. Reste plus qu'a avoir la décision de Den.

[Le Tribun]

*Den reste imperturbable, il fait un léger signe de tête à Saiko que bon ... Ce serait bien qu'il la boucle, il pose une main sur le torse de ce dernier pour rester comme une sorte de rempart entre le jeune maitre de l'air et les crapules qui s'avancent vers eux.

Il ne bouge pas, il est fixe.*

-Puis-je savoir quels sont vos projets nous concernant ?

*Les autres continuaient de s'approcher, Den était concentré.

Inutile de dire que la tension était à son comble, et qu'une mouche qui pète pourrait faire partir le moine.*

[Gino]

Saiko comprend facilement le message et décide alors de tout simplement de se la fermer.

[Conseiller du Feu]

Den et Saiko

Mes intentions ? Prendre à la source le dédommagement que vous nous devez, et vous faire sortir de notre propriété, tout simplement.

*Joignant le geste à la parole, un des deux hommes pose sa main sur l'épaule de SaIko, l'autre se dirigeant sous sa cape. Le second, lui s’apprête à faire de même avec Den.*