[Capitale]Place Centrale

[Jolokia]

*Décidément, ce vagabond semblait être borné comme une mule. Il était inutile de s'éterniser d'avantage en excuse et autres explications, il ferait certainement la sourde oreille. En attendant il se saisit de sa pomme et la lèche afin de marquer son territoire tel un animal sauvage.*

Pauvre homme ...

*Jolokia sourit face à la candeur touchante de cet homme sombrant peu à peu suite à son échec dans la société. Il en vient même à s'inventer une vie trépidante dans l'armée de la Nation du Feu. Le Sage du feu eut pitié pour cette pauvre âme. Il ferma les yeux quand il vit arriver des postillons pleins de morceaux de pommes prémâchés. Pas assez rapide, le fils du feu fut touché à l’œil.*

Respire... Respire, ne te donne pas en spectacle, tu es un Sage du Feu, un modèle pour cette société en perdition.

*Le sourire de Jolokia se fit plus forcé, plus contrit tandis qu'il sortait un mouchoir en tissu de sa cape afin de s'essuyer le visage d'un air absent en ouvrant les yeux face au vieillard qui se vantait de qualité qui semblait l'avoir abandonné depuis bien longtemps... Si tant est qu'il les ait eu un jour le bougre.*

-Vous semblez avoir eu une vie passionnante vieil homme...

*Finalement tout ce dont cet homme avait besoin c'était d'un peu d'attention... Et peut-être qu'un bon bain et des soins dentaires ne lui feraient pas de mal.*

[Le Vieux Wan]

*Le vieux Wan mangeait sa pomme après être retourne s'asseoir près de son arbre, il avait complètement oublié Jolokia à cet instant précis.*

[Jolokia]

...

*Jolokia restait immobile devant le vieil homme qui venait d'attaquer la dégustation de sa pomme bien-aimée, oubliant même Jolokia qu'il aurait brûlé sur place quelques instants auparavant. *

Ouf ...

*Sans demander son reste et profitant du repas du vieillard, le sage du feu tourne les talons et s'éloigne.*

Bien ! Je me demande bien ce que je pourrais de ma journée de libre.

*Le sage du feu repensa brièvement à Shloka Fei. Un jeune homme pleins d'enthousiasme qu'il devrait retrouver bientôt. Il ne savait que penser de lui et de sa révélation concernant les dragons. Jolokia se tourna une dernière fois vers la grande place, la vie avait reprit son cours et tout le monde avait déjà oublié la petite altercation l'ayant opposé au vieux Wan. Il remarqua deux jeunes femmes qui discutaient avec un beau parleur. Cette vue le fit sourire et lui rappela quelques bons souvenirs du passé.

Qui appartenait au passé.

Le sage du feu tourne les talons et laissent ses pas le guider dans cette capitale qui l'avait tant manqué.*

[Sydjee Ledys]

*Ariane tourna la tête vers le petit bonhomme. Pas commode le vieux apparemment...*

Hmm... Après tout qu'est-ce qu'on a à perdre ? Une vie sans risque ne vaut rien ! Et puis, j'ai toujours Ekal au cas où il nous la fait à l'envers.

*Elle regarda le jeune homme de nouveau. Il n'avait pas l'air de mentir. Elle jeta un regard évocateur à Yellis.*

-Ca me tente bien ! Qu'en penses-tu ?

Hrp : Désolé pour le retard, vacances et problèmes de connectivités qui se succèdent... ><

*Il faut bien l'avouer, la jeune fille est quelque peu... surprise par la réponse de sa nouvelle amie... Enfin, c'est en tout cas comme ça qu'elle la voit. Accepter, ainsi, l'invitation d'un inconnu ? Se rendre chez lui ? Voilà quelque chose que son père n'aur...*

Mais qu'est ce que j'en ai à faire de ce qu'il pense lui ??

*Aha... Il en a de la chance, cet inconnu. Sans le savoir, il profite d'une situation dont il ignore tout. En d'autre circonstances, sans doute la jeune fille se serait-elle intéressée un peu plus à ce qui l'entoure, comme ce vieil homme qui crie, mais en l’occurrence...*

Qu'est-ce qu'on attend ?

HRP : Prochain post à La ville Basse

[Conseiller du Feu]

[HPR: Syd, tu seras pendu vil manant ]

Ariane et Yellis

*Le jeune homme ne prend pas la peine de dissimuler sa joie.*

-Aha ! Parfait, voilà une bonne nouvelle ! Venez donc ! J'ai une maison dans le quartier résidentielle ! Vous pourrez y déposer vos bagages et vous reposer le temps que je fasse quelques achats pour la petite fête !

*Et le petit groupe part donc vers le quartier résidentiel (Non je n'essaie pas de regrouper tous les joueurs au même endroit, c'pas de ma faute). Là-bas, une petite explosion viendra troubler la quiétude de la belle capitale de la Nation du Feu.*

[Conseiller du Feu]

Ki-Li

*Et le groupe arrive sur la place centrale de la capitale.*

-Sommes-nous encore loin ?

-Non Maitre Zario, suivez-moi.

*Et après avoir marché dans une grande artère de la cité. Voilà un bien grand bâtiment. L'hopital. Ki-Li note la présence élevée de gardes pour un établissement de soin.*

-Il y a beaucoup de gardes pour un bâtiment de ce genre.

-C'est à dire qu'il y a eu de sacré mouvements de foules il y a quelques jours.

-Ah bon ?

-Oui, une visite surprise de la Chancelière de Republic City, certains ont cru à une déclaration de guerre et il y a eu la panique...

*Zario soupire;*

-C'est bien triste...

*Il se tourne vers Ki-Li.*

-Comment te sens-tu mon garçon ?

[Kiori li]

*Le décor de la capitale de la Nation du Feu s'étend sous les yeux du forgeron. Et son gigantisme a de quoi "étonner" le petit paysan de sa cambrousse...*

C'est incroyable...Qu'une ville soit aussi grande est incroyable..

*Il arrive enfin devant un bâtiment mais une impression étrange s'étala en lui comme une légère nausée...Cela ne vient pas de lui...Donc forcément de l'autre.*

Est-ce que ça va ?

...Tant de maitre du feu...autour de nous...Tant de rebuts...

*Ki-Li regarde autour de lui. Beaucoup de gardes dans les rues. Ils se sent menacé ?*

N'oublie pas ta promesse !

JE SAIS !
Désolé maitre...Mais cela est plus dur que je ne le pensais mais je tiendrai. tant qu'ils ne m'attaquent pas..

*Une voix fit sortir le forgeron de sa rêverie...*

Comment te sens-tu mon garçon ?

*C'était Zario. Ki-Li se reprend quelque peu.*

Bien, Enfin je crois. On est arrivé ? C'est donc ici ? c'est assez militaire pour un Hôpital....Ils ne sont pas là pour moi quand même ?!

[Conseiller du Feu]

*Zario sourit à Ki-Li.*

-Non je te rassure, les soldats sont uniquement là pour assurer la sécurité des patients. Il y a eu des mouvements de foule regrettable il y a quelques jours. Suis-moi, nous allons t'installer dans ta chambre, puis nous irons voir le docteur.

*Et voilà que l'escorte personnelle de Ki-Li et Zario se dirigent dans les couloirs sobres du bâtiment. Arrivé à une porte, Zario se tourne vers les soldats.*

-Puis-je ?

*Les soldats posent au sol les valises contenant les affaires de Ki-Li. Zario ouvre les portes et invite le forgeron à rentrer, il rentre à son tour et ferme la porte. Il pose la valise au sol.*

-Voici vos affaires, le marteau est toujours en ma possession. J'irais m'installer dans une auberge non-loin d'ici. Les gardes du Temple resteront ici et assureront votre sécurité.

*Il se racle la gorge.*

-Je leur ai demandé de ne pas vous importuner dans votre chambre.

[Kiori li]

*Le forgeron s'installe dans sa chambre sous le regard des gardes et ferme la porte..*

Nous sommes toujours emprisonnés. Ne sommes-nous pas là pour avoir de l'aide ?

Nous avons tué, serviteur. N'espère pas un autre traitement pour l'instant.

*Le ton de Ki-Li est fatigué par le voyage mais pas seulement. Cette situation le gène plus qu'il ne l'aurait pensé.*

Regrettez-vous votre choix ?

Il n'y a pour l'instant de de raison. Mais je pensais que l'accueil serait un peu moins martial même si cela ne m'étonne pas.

*Le forgeron s'allonge et s'endort rapidement. Mais l'esprit n'a pas fini de discuter.*

Pourquoi continuez-vous à faire confiance aux maitres du feu ? Ils vous ont traité comme un animal pendant des semaines dans leurs soit-disant temple de la sagesse... Et là encore Zario vous remets les mêmes gardes !

Ne te méprends pas. C'est à Maitre Zario que je fais confiance. il a toujours voulu mon bien.

Jolokia le voulais aussi. Et maintenant il nous veut mort car nous violons sa logique. Qui nous dit que ce sage n'est pas du même bois ?

*Ki-Li ne peut répliquer...*

Cela veut dire que tu va briser ta promesse ?

*Silence du Gardien.*

Si je fais cela, je vous ferais souffrir car vous m'avez offert votre confiance. Rappelez-vous de ceci : Ma promesse est donner une chance à ce docteur. De le laisser vous approcher. Si vous sentez menacé, si je vous sens en danger alors la promesse ne tient plus.

*Le jeune forgeron se sent rassuré par cette réponse.*

Protège-moi alors de ton mieux. Mais que cela soit la dernière extrémité. Je ne veux pas que tes mains se rougissent de sang inutilement. Tu veille sur moi depuis si longtemps je ne veux pas te perdre.

*Le gardien sourit.*

Cela n'arrivera jamais. Maintenant maitre reposez-vous. une longue journéee vous attends demain.

[Conseiller du Feu]

Ki-Li

*Ki-Li passe donc une nuit sereine à l'hopital. Le lendemain dans la matinée la porte s'ouvre violemment.*

-Bonjouuuuuuuur !

*Il tire violemment le rideau.*

-Laissons le soleil entrer dans cette chambre ! Nous avons besoin de lumière !

*Ki-Li se redresse et voit un homme au front dégarni, de fines lunettes sur le pif, il semblait costaud et il était bedonnant. Des yeux dorés, une moustache et un grand sourire plein de dent. Il portait une blouse blanche.*

-Je suis le docteur Zhtein ! Je suis ici pour m'occuper de votre problème mon garçon ! Si vous le voulez bien, j'aimerais que nous discutions un peu tous les deux ... Enfin.

*Son sourire s'élargit.*

-Tous les trois.