[Archipel]Île de Braise

[Conseiller du Feu]

L'Île de Braise

Autrefois réputée pour ses plages merveilleuses, l'île de Braise n'a jamais vraiment pu se remettre des évènements ayant accompagnés la destruction de l'île Blanche... et de ses plages. Oh, bien sur, tout le reste est toujours là : eaux limpides et poissonneuses, falaises aux versants abrupts et végétation luxuriante... Mais que voulez-vous, la plupart des gens ne veulent qu'une bonne plage ensoleillée, et sur ce point, l'île d'Hosho à l'avantage.

Mais revenons à nos moutons. A quelques lieues de l'Ile du Croissant, accessible par navire en un peu plus d'une heure, l'île de Braise reste une destination idéale pour les vacances - et qui plus est, pur "Nation du Feu".

Géographie des lieux
Nichée au cœur de l’Archipel de la Flamme Verte se dresse une île au passé prestigieux. C'est en effet au sommet de falaises de roche volcanique noire que la plupart des riches familles de la Nation du Feu ont autrefois choisi d'installer leur résidence secondaire. Un lieu ensoleillé, à l'air pur et vivifiant, ainsi que des paysages magnifiques ont fait de cette petite île un des lieux les plus appréciés pour la détente et le repos.

La longue avenue principale, serpentant parmi les habitations de toutes tailles, offre des commerces peu singuliers, proposant vêtements et accessoires aux allures tropicales, nourriture parfumée et épicée, etc. C’est dans ce maelström de couleurs magistrales et d’odeurs alléchantes que les visiteurs se plaisent à guider leurs promenades.

Les habitations
Dans le style typique des architectes de la Nation, resplendissantes de leurs couleurs chatoyantes, ces villas attisent la curiosité des nombreux touristes, venus ici des quatre coins du monde pour trouver un sourire à  mettre sur leur visage. Mais ces dernières ne sont pas les seuls lieux habitables : à proximité, une multitude de résidences plus modestes ont été implantés. Ouvertes à la location, elles sont à la disponibilités de toute personne le souhaitant et possèdent un confort luxueux et souvent bienvenu - pour peu que l'on ait les moyens.

Toutes sont munies de terrasses et meublées selon la tradition locale, plus exotique et conviviale que dans la capitale. Ces petites touches renforcent d'ailleurs encore le bien-être et la détente, embaumant l'air d'une agréable senteur de vacances. Les fougères et autres palmiers qui foisonnent sur l'île servent ici de parquet, ajoutant leur touche de verdure à un univers essentiellement composé de bois.

Les occupations
Oh bien sur, il reste quelques plages par-ci par-là, quelques criques, mais cette époque de la vie sur l'île de Braise. Mais cela ne veut pas dire pour autant que l'on s'ennuie ici. L'île regorge de coins sombres et mystérieux à explorer, sans oublier les nombreuses traces antiques dont parlent certaines légendes locales. Ces histoires mêlent avec finesse la réalité et le mystère, ce qui ne manque pas d’attiser à l’envie la curiosité des visiteurs en mal d’aventure. Parmi ces lieux magiques, en plein coeur des terres et à une demi-journée de marche des lieux les plus fréquentés, tout au bout d'un petit sentier de randonnée passant presque inaperçu entre deux boutiques extravagantes de la Grand Rue…

Pour celui qui aura su dénicher ce passage et surtout, aura eu le courage d'aller plus loin, s’élève au pied des montagnes un lieu irréel. Un endroit mystique qui se moque des lois naturelles imposées par la terre. Là ne poussent que des piliers de terre, de taille monumentale et remarquablement cylindrique. Historiens et archéologues des quatre nations s'interrogent encore sur ce phénomène étrange. Simple résultat de l'érosion du vent ou d'un antique cours d'eau ? Ou alors monument érigé par quelque tribu ancestrale aujourd'hui tombée dans l'oubli ?
Toujours est-il qu'à la nuit tombée, l'endroit a vraiment des allures de cimetière, alors que les brumes spectrales jouent entre ces tombes éternelles de géants.

Et pour ceux qui cherchent l'exotisme à moindre effort, ne vous en faites pas, l'île de Braise pense à vous ! Tous les soirs, ainsi qu'à l’heure du zénith pendant la haute saison, le seul restaurant de l'île, le Canard Mandarin, offre à tous l’occasion de partager ses rêves, ses espoirs et sa bonne humeur autour d'un repas on ne peut plus convivial. Un immense buffet à volonté est proposé, pour la modique somme de 80 Yuan par personne. Un groupe de musiciens locaux égaye l'ambiance d'une musique semblant venir du fond des âges, usant d'instruments antiques et bien souvent inconnus pour la plupart des visiteurs.

*Hime se baladait sans but sur l’Île qui l’avait vu grandir. Elle n’avait jamais vraiment besoin de se préoccuper de sa destination puisqu’elle connaissait l’Île comme sa poche.

La jeune femme, plutôt solitaire, aimait à se rendre là où les touristes ne se risquaient pas. Des plages au sable de cendres, vestige d’un prestige maintenant perdu.

La demoiselle serra les poings face à ce symbole d’une grandeur de la Nation du Feu qu’il lui tardait de revoir un jour.

Certes, son oncle était Seigneur du Feu mais à quoi bon si l’honneur de la Nation du Feu n’était pas rétabli.*

N’y pense pas, tu vas encore t’énerver toute seule et tout le monde sait que cela ne mène à rien.

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Hime

*Non loin de là, une bande de jeune se promène. Pas de petits branleurs, non, plutôt dans le style "j'étudie l'histoire et je suis trop une bête" venu sur l'Île de Braise mettre ses connaissances en pratique et étaler un peu sa science. La routine quoi.*

Ahaha, j'comprends vraiment pas s'que les vieux trouvaient à ce coin... C'est qu'une plage quoi...

C'est quand même un lieu historique...

*Celle qui vient de prononcer ces mots ? Une jeune fille à l'air un peu timide... Que son camarade se dépêche de rembarrer.*

Et alors ? On est pas tous des rats de bibliothèque comme toi tu sais. Rhaaa, on aurait pas pu aller à Hosho plutôt... On a déjà tout vu en cours en plus quoi...

*Un groupe de jeunes étudiants vint perturber le calme de la jeune princesse de leur brouhaha désagréable. Assise calmement sur la plage, elle était venue se recueillir dans cet endroit où il était rare de croiser un troupeau d'êtres humains.

Mauvais choix de journée semblait-il. L'erreur du choix se confirma par la teneur de la conversation qui aiguisa la curiosité de la jeune femme.

Hime leva les yeux au ciel puis fixa le groupe de jeunes étudiants d'un regard mélangé de noir et de prétention. La jeune femme ne pu retenir un soupir.*

Pfff...

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Hime

*Soupir qui est loin de passer inaperçu. Certains n'aiment simplement pas ne pas être au centre de l'attention et de l'admiration.*

Qu'est ce que t'as, toi, à me regarder comme ça ?

Arrête...

Oh ça va toi aussi, lâche moi.

*Écartant la jeune fille se son passage, le jeune homme se dirige vers toi, tout sourire.*

Alors ? T'avais quelque chose à dire ?

#Alors ? T'avais quelque chose à dire ?#

*Hime fut sortie de ses pensées par un grossier jeune homme, à ses yeux, qui se décida à perturber son repos en l'apostrophant sauvagement. Bien sûr, le jeune homme ignorait complétement qu'il faisait face à un sang bleu.

Sans sourciller, restant dans sa position assise, alors même qu'elle aurait pu se sentir oppressée par l'avancée du jeune homme en sa direction.

La jeune femme prit tout son temps pour répondre et hésita à l'ignorer d'une moue hautaine.*

Je n'ai pas souvenir de vous avoir sollicité, Monsieur.

*Hime se leva alors passant d'un air stricte le jeune homme qui s'était permis de la tutoyer. Elle ne retint pas son plaisir, néanmoins, de jeter un petit pic au jeune homme lorsqu'elle arriva à sa hauteur. Un sourire supérieur accompagna sa remarque.*

Mais si je puis me permettre, peut-être devriez-vous revoir vos cours d'histoire...

[Conseiller du Feu]

Hime

*Mouché, le jeune homme ne peut pas ne pas réagir. Il ne faudrait pas qu'il perde la face, n'est-ce pas ?*

Ahahah, nan mais, tu sais à qui tu parles ?

*Se retournant vers ses compagnons pour rechercher leur soutien, il s'incline devant toi... Avec légèrement trop d'amplitude dans les gestes pour que cela soit pris autrement que pour une moquerie.*

Zoran Kel, sommet de classement de l'université de la Capitale, section histoire.

*Un petit ricanement retentit alors, mais ses yeux ne quittent pas les tiens, l'air quelque peu... contrariés. Et en même temps, heureux de pouvoir faire son petit numéro.*

Alors excusez moi, mais l'histoire, je connais. MA DAME.

*Hime s'amusa intérieurement de la prétention du jeune homme, un macho en puissance elle n'en doutait pas.*

Bien, vos cours de bonne conduite vous reviennent enfin ! Je ne voudrais pas vous rappeler que votre ton ne sied guère à la conversation envers une jeune femme.

*Son ton présomptueux ne pourrait qu'enrager le jeune homme même si cela ferait d'elle une jeune femme haut perchée.*

Mais je vous suggère vivement de revoir vos cours de lignée royale de notre Nation plutôt que de vous entretenir dans des joutes verbales stériles avec une jeune femme qui n'avait pas requis votre attention.

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Hime

*Et BIM ! Comme quoi, les femmes ont vraiment le coup pour énerver un homme.*

La lignée Royale ? Ahahahahahah

*Le rire, bruyant, est quand même un peu nerveux.*

Et qu'est ce que j'en ferais, d'une Lignée Royale ? J'étudie peut-être l'histoire, mais je vis dans le présent, TRÈS CHÈRE.

*Se retournant vers ses amis, tendant le bras vers eux pour les prendre à partie, il ne te quitte pourtant pas des yeux.*

L'époque ou ces soit-disants "sang bleu" gouvernaient est terminée. Encore quelques années, et le Grand Conseil dirigera tout, vous verrez.

*Hime fixa le regard du jeune homme qui pensait sûrement l'intimider. Elle était habituée à de telles manœuvres des hommes qui la croyait douce et fragile.

Elle ne lui en voulait pas, il n'était qu'un exemple typique d'une jeunesse mal éduquée, endoctrinée et qui n'en savait rien. Elle avait eu la chance d'apprendre en grande partie par elle-même, grace à la bibliothèque de ses ancêtres.*

Monsieur, je crains que vous oubliez que le passé forge notre présent. Libre à vous de l'ignorer mais vous serez bien en difficulté pour comprendre le monde qui nous entoure.

*La princesse garda son calme, étonnement, face aux provocations du jeune homme. Le grand conseil, il n'avait de grand que son nom. Néanmoins, elle connaissait son rang et il ne lui était pas permis d'exprimer ses opinions politiques si librement.*

Si vous pensez que votre Grand Conseil vous sauvera et vous donnera la voix, soit...l'imbécilité n'est pas encore réprimée.

Mais si vous n'aimez pas la lignée royale et son histoire qui ont forgé la Nation du Feu...Peut-être devriez vous étudier une autre matière.