La Toundra

[Rekin]

*Apparemment, personne n'a entendu parlé de cette plante dans cette Auberge, du moins ni les gardes, ni le tenancier. Ce dernier lui apporte un ragoût dont l'aspect est loin d'être familier au moine*

/Moi qui suis végétarien./

-Merci beaucoup pour votre accueil.

*Masao se contente de boire le jus et de manger les légumes*

/Ne montre pas ton dégoût Masao, ces gens te reçoivent, fait honneur au plat !/

*Il a du mal à garder une expression neutre, mais il se contient. Une fois terminé, Il va rendre le bol (contenant encore les morceaux de viande de phoque) au tenancier.*

-Merci pour ce repas, il m'a fait le plus grand bien.

*Masao reste quelques secondes sans rien dire*

-Heu, pour le travail, je pourrais peut-être vous être plus utile que pour le nettoyage, ma maîtrise de l'air est assez bonne, elle pourrais vous servir pour des tâche plus compliquées. Je dois me préparer sérieusement pour continuer mes recherches, peut-être auriez vous besoin de quelqu'un pour voyager à votre place, nous y trouverions tout deux notre compte. Qu'en dites-vous ?

[Guru givré]

MASAO

Le tenancier pince les lèvres quand tu lui rends ton assiette avec la viande.

-J'imagine bien que vous êtes végétarien, moine. Mais il serait dans votre intérêt de réfléchir à deux fois avant de refuser de consommer de la nourriture gracieusement offerte, non seulement parce que c'est offensant pour votre hôte et que gaspiller la nourriture est un crime, mais également parce que vous aurez besoin de la force que la viande procure pour survivre ici.

Vous aurez remarqué qu'il n'y a pas beaucoup de légumes qui poussent chez nous. Cela vous ferait un bien maigre repas si vous vous en contentiez. Je respecte vos convictions sur le respect de la vie, mais je doute fortement qu'elles vous nourrissent. Cet animal est déjà mort, inutile d'avoir ce genre d'états d'âmes quand votre survie est en jeu.

Il croisa les bras et poursuivit sur un autre sujet.

-Je n'ai besoin que de vos bras, si votre maîtrise vous aide dans les tâches que je vous ai demandé d'effectuer, cela me convient. Je n'ai pas besoin de voyager quand je suis à l'endroit où des voyageurs tels que vous passent régulièrement. J'ai tout ce dont j'ai besoin. Mais vous me semblez bien pressé de partir, je me trompe ?

[Rekin]

*Le tenancier est mécontent, du gaspillage... et de la bonne viande en plus !*

-Je suis désolé, mais c'est au-dessus de mes forces, m^me à l'article de la mort je pense ne pas être capable de manger de la viande

#-Je n'ai besoin que de vos bras, si votre maîtrise vous aide dans les tâches que je vous ai demandé d'effectuer, cela me convient. Je n'ai pas besoin de voyager quand je suis à l'endroit où des voyageurs tels que vous passent régulièrement. J'ai tout ce dont j'ai besoin. Mais vous me semblez bien pressé de partir, je me trompe ?#

-S'il le faut, je ferai ma besogne autant qu'il le faudra pour rembourser mes dépenses. Je suis surtout pressé de découvrir, je ne pensais -en partant de chez moi- que je me retrouverais aussi vite au dépourvu. Je suis professeur, j'aime apprendre. Enfin, toute expérience est bonne à prendre, vous ne serai pas déçu de mon travail,

*Sur un ton convaincant:*

il sera parfait !

*Il s'incline tout en ajoutant:*

-Pourrais-je commencer tout de suite s'il-vous plaît, j'aimerais, autant que faire se peut, terminer au plus vite.

[Guru givré]

MASAO

Le tenancier retint un grognement en reprenant la viande. Il la reversa dans le ragoût pour éviter un regrettable gaspillage. A la question si le moine pouvait commencer son travail, il ne répondit qu'un modeste :

-Faîtes donc, l'ami.

Puis il reprit son travail. Après avoir fini de ranger son comptoir, il entreprit de l'astiquer. Pas vraiment de le nettoyer. Cela consistait surtout à étaler une couche de graisse à l'aide de taches laissées par des clients déjà repartis.

[Rekin]

*C'est après deux jours de travail intense (Oui, Masao est prof, il n'est pas habitué à faire ce genre de besogne manuelle), que le moine sort de l'avant-poste du nord armé d'une gourde, quelques maigres provisions dûment payées et une veste rembourrée. Son objectif : marcher jusqu'au prochain avant poste, celui de l'est.*

/Un à deux jours de marche m'ont-ils dit... Après mon précédent périple, une formalité !/

*La toundra est plutôt clémente aujourd'hui, le soleil couvre de sa lumière les plaines enneigées, leur donnant l'aspect d'une étendue de cristaux étincelants*

/Cette lumière est magnifique... /!\ je ne dois pas m'éloigner de mon objectif, il faut que je cherche cette plante avant d'atteindre le prochain avant-post. Quoi que le prochain est plus près des montagnes, j'aurai peut-être plus de chance de la trouver en altitude.../

*Masao vient de marcher durant 5h consécutivement, il s'arrête pour manger un de ces fruits bizarres qu'on lui a donné à l'auberge*

/Au moins, ça ne peut pas être pire que le jus de viande de phoque !/

*Il remarque un rocher affleurant la glace à quelques mètres de lui, il est interloqué par cette grosse pierre, elle semble plus verte que les autres. Il s'approche, regarde le caillou, se fige, son regard est vide, de l'extérieur on dirait un mannequin de bois...*

/Une bryophyte ? Ou serait-ce une association myco-photobionte ? Dans ce cas plutôt encroûtant que fruticuleux.../

*Quand il part dans ses réflexions, Masao ne se rend pas compte du temps qui passe*

/... Mmmh, thalle crustacé, un seul pore aux ascocarpes, une Pyrenocarpeae c'est sûr ! Mais laquelle ?.../

*Une heure plus tard, toujours debout devant un morceau de roche dépassant de la neige, il n'a pas cilié, la main sur le menton, triturant frénétiquement son bouc sans même s'en rendre compte. Il est toujours plongé dans ces réflexions...*

/...Une Cladonia ? Ça m’arrangerait ! Ma gorge me fait souffrir. Mince toutes les Cladonia ne sont pas comestibles.../

*Le moine ouvre sa gourde, renverse un petit peu d'eau sur ce qui semblerait bien être une plante... Peu de gens pourrait le dire. Son apprentissage avec Srichna Alfar est loin d'être vain. Il glisse son doigt contre le rocher*

/...Mmmmh ? Gluant ?/

*il sort un petit carnet de poche sur lequel est inscrit en lettres calligraphiées : "La médecine par les plantes", il l'ouvre*

/...Tum-tum-tum, gluant, gluant, gluant... Ah ! Cladonia pyxidata j'en était sûr !/

*Il décolle précautionneusement le végétal gluant fixé à la paroi rocheuse*

/Parfait ! Une protection supplémentaire face au froid !/

*Ça fait maintenant deux heures que Masao étudie, découpe, prépare cette plante. Il à encore au moins une journée de marche, il est parti tôt au matin il devrait arrivé à l'aube s'il ne s''arrête pas*

/Bon ! J'ai encore du chemin/

*Il engloutit un morceau de Cladonia, le goût est infecte, mais les bienfaits de cette plante ne sont plus à prouver. La nuit commence à tomber. Le pôle sud le jour, c'est une chose. La nuit s'en est une autre.*

/Mer** ! déjà !? Je dois continuer !/

*Le maître de l'air s'enfonce lentement dans une nuit éclairée par la lueur de la lune*

/La beauté est vraiment fourbe, qui pourrait se douter qu'un endroit tellement beau est en fait un cimetière de glace ? J'y arriverai !/

*Plus qu'une dizaine d'heures, le plus difficile reste probablement à venir...*

[Feu-de-Neige]

La discussion avait été très animée entre tous les enfants du village. La nouvelle avait rapidement fait le tour. Il existait des fleurs qu’on disait magnifiques mais elles étaient aussi belles qu’inaccessibles. Tout le monde savait où elles se trouvaient mais personne ne savais comment y grimper. On pouvait seulement les voir quand on montait en haut du grand rocher car elles poussaient sur un bloc de glace au sommet d’un plus petit rocher mais dont tous les cotés étaient de pierres et très glissant.

L’excitation était grande parmi les jeunes depuis que la rumeur circulait. Tout le monde avait été en haut du grand rocher voir de loin ces fleurs. En fait le rocher ne se situait pas bien loin de là où le campement c’était installé il y a trois jours. Le campement était constitué que de quatre familles. Elles avaient été choisies pour aller à l’avant post chercher des choses que le village ne pouvait pas se procurer autrement qu’en les achetant. La famille de Feu-de-Neige faisait partie des heureux élus.

Feu-de-Neige n’échappait pas à l’ambiance aventureuse de ses camarades. Elle savait que demain le campement se remettrait en route et qu’elle ne pourrait plus admirer ces jolies fleurs. Et pourtant elle avait passé des heures à les observer. Le rocher n’était qu’à deux heures de marche du campement et elle y allait le plus souvent possible. Contrairement à ses camarades, la jeune fille savait qu’elle pourrait atteindre le glaçon flori. Elle en avait la certitude. Elle n’avait qu’a tendre son manteau très fort et profiter d’une bourrasque de vent pour planer jusque là. Elle s’était déjà entrainée seule quand elle était près du village. Mais bon là, c’était quand même différent. Premièrement le glaçon était plus loin et ensuite surtout, elle n’avait jamais sauté d’aussi haut. Un frisson la parcouru quand elle pensa à ce qu’il arriverait si elle tombait.

Elle regarda Ricky. Ce dernier faisait la sieste. *Il ne peut pas comprendre ce que je ressens* pensa t-elle. Elle soupira. Il lui fallait au moins une fleur. Il fallait qu’elle essaye de sauter. Mais elle ne serait jamais tranquille tant que d’autres étaient présent, ils ne la laisseraient pas faire ! Il fallait qu’elle revienne… cette nuit ! Un sourire se dessina sur son visage. Oui, elle sauterait cette nuit rien ne pouvait l’arrêter, c’était plus fort qu’elle. Elle voulait tester son pouvoir, elle voulait savoir si elle en était capable.

La nuit finit par arriver. Enfin ! Sa sacoche était prête, elle avait une lampe au front et une de secours dans ses affaires ainsi qu’un petit marteau. Une fois le campement couché, Feu-de-Neige quitta la chambre en catimini se déplaçant plus silencieusement qu’une ombre. Ricky ne tarda pas à la suivre. A deux, ils commencèrent leur aventure ! Feu-de-neige marcha les deux heures et enfin arriva en haut du rocher. Elle respira un grand coup. Le vent était dans le bon sens, c’était surement un signe des esprits. Ses cheveux volaient dans tous les sens, Elle les attacha afin qu’ils ne la gênent pas lors de sa descente. Elle écarta les bras et senti l’air gonflé son manteau. Elle avait du mal à se concentrer tellement c’était excitant mais il fallait qu’elle fasse un effort. Elle calma son esprit et souffla de plus en plus profondément. Elle sentait l’air glisser autour d’elle. Elle se sentait légère, très légère. Quand le moment fut venu toute peur avait disparu. Elle regardait fixement son objectif, silencieuse, concentrée et confiante. Quand le vent s’intensifia elle sentit qu’il s’engouffrait dans son manteau et elle sauta avec lui. Glissant sur le vent elle se posa exactement comme prévu juste à coté des fleurs. Une fois les deux pieds au sol un sentiment très heureux l’envahit. Un bonheur total. Une grande satisfaction, une joie sans borne. Elle avait réussi ! Elle avait planer ! Elle aurait crié, éclaté de rire, pleurer, toutes ces émotions qui l’envahissaient comme une source de vie. Ricky salua son geste par un petit aboiement qui fit prendre conscience à la jeune fille qu’elle n’avait pas tout son temps. Elle se baissa et sortit son petit couteau. Vu de près, les fleurs étaient encore plus belles ! Elle en choisit deux et découpa le contour dans la glace. Elle les mit dans une petite boite puis dans son petit sac qui pendait à sa ceinture en faisant preuve de la plus grande délicatesse dont elle était capable.

Ensuite elle envisagea la descente. Vu d’en haut, le glaçon était plus haut que ce qu’elle avait imaginé. Ricky était déjà descendu, il l’attendait patiemment. Feu-de-Neige respira un grand coup, il fallait qu’elle retente le coup. Elle se mit en équilibre le plus près possible du bord, tendit son manteau et essaya de faire le vide en elle. Mais un sentiment de peur s’était accaparé d’elle et toute sa confiance s’était envolée. Ricky aboya et elle sentit la pression montée. Il fallait qu’elle saute ! Elle respira un grand coup et attendit qu’une grosse bouffée d’air gonfle son manteau pour s’élancer. Le début se passa comme l’autre fois mais l’atterrissage fut beaucoup moins bien géré. Elle tomba durement et se fit mal au genou. Feu-de-neige se maudit dans sa tête, elle n’avait que ce qu’elle méritait, mais le retour promettait d’être long ! Ricky grogna, visiblement un étranger rodait.* Il ne manquait plus que cela ! *

[Rekin]

*Un petit bruit au loin*

#AÏE !#

/?!/

*Suivit de ce qui semble être, de toute évidence, un grognement. Peut-être une bête sauvage...*

#GRRrrrr#

/Qu'est-ce que c'est que ça ?!/

*Masao s'approche, dans le noir, dans le froid, dans une région inconnue... Plutôt téméraire ! Mais, il a le contact facile avec les animaux. Quelques mètres plus loin, il voit un jeune loup-garou blanc, posté devant une demoiselle apparemment blessée. Il s'approche lentement tout en s'accroupissant et en tendant la main, pour arriver à à peine un mètre du jeune animal. Il grogne toujours, mais ne bouge pas d'un poil.*

-Ça va mademoiselle ? Qu'est-ce qu'une jeune fille comme vous fait toute seule au milieu de la Toundra pendant la nuit ? Qu'avez-vous au genoux ?

*C'est dans sa nature d'aider les gens, d'autant plus que c'est une enfant blessée ! Il sort de son sac un tout petit pot contenant une pommade. Il l'ouvre et une forte odeur d'herbe s'en échappe. Le loup-garou tiens toujours sa position*

-Tenez, prenez ça, ça va soulager votre genoux.

[Feu-de-Neige]

Feu-de-Neige était méfiante. Elle jaugea l'inconnu. Il n'avait pas l'air bien vieux, il était grand et imposant. Bien que sa cape soit du pays, ses chaussures et les quelques vêtements qui dépassaient de la cape étaient étrangers. Il s'approcha doucement, essayant de calmer Ricky. Feu-de-neige savait que Ricky ne tenterait rien tant qu'elle ne lui demandait pas ou que l'étranger ne s'attaquait pas à elle. La jeune fille ignora gentiment la première question de l'homme. Elle n'avait pas à se justifier, pas auprès d'un inconnu. Et lui, pourquoi était-il là? Que voulait il? Que cherchait il? Il sortit de son sac un petit pot et l'ouvrit. Une odeur désagréable en sortit. La jeune fille fit la grimace. Essayait-il de l'ensorceler? Il lui tendait le pot. Etait-ce un piège? Elle tendit la main jusqu'à la tête du loup et lui dit d'une voix douce et stricte :

- C'est bon Ricky, assis, il n'a pas l'air de me vouloir du mal.

Elle prit le pot des mains de l'homme d'un geste rapide et précis. Elle renifla le pot. Ca sentait vraiment pas très bon. Elle regarda l'homme dans les yeux, il n'était pas très loin d'elle à présent. La lumière de la lune éclairait la banquise tout entière. La jeune fille vit la moine plisser les yeux et se rendit compte que sa lumière frontale était toujours allumée et qu'elle était carrément entrain de l'éblouir. Vite, elle l'éteignit en murmurant des excuses. L'homme avait des yeux verts! Elle n'avait jamais vu que des yeux bleus! Il avait un regard calme et paisible, comme emprunt de sagesse. Le coeur de Feu-de-Neige ralentit, comme rassuré. Elle retira un gant, retroussa son pantalon, mit deux doigts dans le pommade et commença à l'étaler sur son genou douloureux. Très vite, la douleur commença à se dissiper. Les yeux de la jeune fille s'illuminèrent de complicité et d'un sourire muet. Ricky lui lècha la joue tandis qu'elle se rhabillait. Elle s'adressa à l'inconnu:

- Vous êtes médecin? Cette pommade est drôlement efficace! Je m'appelle Feu-de-Neige et vous?

La jeune fille mit de la force dans ses bras et profita d'un coup de vent pour s'aider à se relever complètement, pas en projetant de l'air, ni en usant d'un quelconque pouvoir, juste en glissant sur l'air et en prenant appuie sur ses couches. Elle avait agi complètement inconsciemment, sans y réfléchir, encore trop dans l'enthousiasme de découvrir que même debout elle n'avait plus mal au genou et que même en s'appuyant dessus, la douleur ne revenait pas.

[Rekin]

*La jeune fille calme son loup-garou et s'empare du petit pot. Elle applique une couche de la préparation de plantes sur son genou*

#Vous êtes médecin? Cette pommade est drôlement efficace! Je m'appelle Feu-de-Neige et vous?#

- Feu-de-Neige, original, mais très joli. Mon nom est Masao, je ne suis pas médecin mais professeur en botanique.

*Feu-de-Neige se relève d'un mouvement souple et plus lent, la pommade est efficace, mais pas à ce point. Comment peut-elle déjà tenir debout sans rien sentir ? C'est comme si elle était portée par quelque chose d'invisible, comme si son poids ne faisait pas pression sur ses articulations*

-?! Mais, comment avez-vous fait cela ? Cette façon de vous relever ?

[Feu-de-Neige]

Un professeur en botanique? Mais que pouvait-il bien faire là au milieu de la banquise en pleine nuit? Oh et puis peu importe, il ne paraissait pas bien méchant. Et il l'avait aidé!
Feu-de-neige fut assez surprise par la question du jeune homme. Elle ne s'y attendait pas du tout! Elle réfléchit et comprit qu'elle n'avait pas du se lever d'une façon normale, sinon il n'aurait pas poser la question. Elle lui sourit d'un air on ne peut plus pas naturel car la jeune fille ne savait juste pas mentir et lui d'une voix qu'elle voulait normale:

- Mais enfin, je me suis relevée d'une façon normale comment voulez vous que je me lève autrement?

La jeune fille espérait qu'il ne pose pas plus de quesiton. Presque personne n'était au courant de son petit secret et c'était peut etre mieux ainsi. De plus il n'y avait pas de maitre de l'air dans les tribus de l'eau donc sans doute que monsieur Masao l'oublierait bien vite, croyant une illusion due à sa fatigue. Il faudrait désormais qu'elle fasse plus attention à ce qu'elle ferait. Cependant mieux valait ne pas approfondir la question. De plus, si elle tardait trop, les gens de son campement finirait pas s'appercevoir de sa disparition et ce n'était pas son intention. Elle s'adressa de nouveau à l'homme :

- N'êtes vous pas fatigué monsieur Masao? Mon campement ne se situe pas très loin, peut-être aimeriez vous vous y reposer?

Déjà Ricky semblait se réanimé sentant qu'on allait bientôt se mettre en route. Le pauvre commençait à sérieusement s'ennuyer!