Le Centre-ville

[Yingzi]

La seule chose en ce bas monde qui vaille le coup ma chère : profiter de la vie ! Pour ce qui est des rêves fous et des ambitions, je laisse ça aux autres, j'ai déjà donné.

Je lui souris.

Je tenais d'ailleurs à te remercier : notre existence serait barbante sans des endroits comme ce bar pour nous permettre de la savourer... J'espère que ton établissement ainsi que sa patronne seront toujours là lors de mon prochain passage dans le coin.

Et c'est sur ces mots que je déposais un généreux pourboire sur le comptoir : si je devais la revoir un jour, ce ne serait pas avant un moment, aussi je profitais de ces derniers instants en sa compagnie pour admirer ce doux visage qui m'avait fait redécouvrir le plaisir de la chaleur humaine.

Sur ce Ai : portes toi bien !

[Ayla]

Alors que j'avais les papiers en main, je sentais la pression retomber. En me dirigeant vers le bureau d'à côté je regardais les papiers qu'on venait de me donner. Rien qui sortait de l'ordinaire, juste des informations nécessaires à la police que je m'empressais de remplir dès que j'étais installée au bureau. Sans oublier bien sûr de laisser mon adresse au dos de la dernière feuille.

Je sortais enfin alors qu'il pleuvait des cordes... soulagée, mais dans l'expectative.

Deux jours à une semaine hein? Ça va faire long.

Bon, il ne restait plus qu'à attendre que la pluie s'arrête puis... Quoi ensuite? Maîtriser un peu ça pourrait être bien.

[Le Tribun]

AYLA

*Il pleuvait toujours quand un inconnu s'approche d'elle en lui proposant de s'abriter sous son parapluie le temps d'aller à l'arrêt de bus.

Les gens sont charmants n'est ce pas ?*

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YINGZI

*Après de chaleureuses salutations Yingzi sortit donc du bâtiment de la demoiselle. Il pleuvait... Bon, ça aurait pu être pire. Qu'allait-il faire à présent ?*

[Ayla]

Même pas le temps de me sortir une cigarette, quelqu'un me propose de rester sous son parapluie jusqu'à l'arrêt de bus. Je ne l'avais pas remarqué tout de suite en plus, j'ai dû attendre qu'il m'appelle pour voir qu'il était là.J'allais le suivre bien évidemment, je prenais seulement le temps de me lever. Étant dans mes pensées depuis tout à l'heure, le retour à la réalité est difficile.

En plus d'être sympa, il est bon pour ma santé. Je suis gâtée aujourd'hui dites-donc.

Une pointe de sarcasme dans la pensée, j'aime pas qu'on m'interrompe quand je suis dans la lune c'est tout.

-Merci bien. lui dis-je brièvement. Ma voix m'avait semblé un peu froide sur le coup tiens? Tant pis c'est comme ça après tout.

Je vais donc jusqu'à l'arrêt de bus en compagnie de ce bien aimable passant, en me demandant à quel arrêt j'allais bien pouvoir m'arrêter cette fois-ci. Je n'avais pas envie de rentrer chez moi directement, et en même temps je n'avais pas trop idée de quoi faire. J'allais sûrement me laisser mener sur la ligne de bus jusqu'à ce que j'aie envie d'en sortir ou que je me décide.

Par contre si l'orage se lève j'irais maîtriser un peu. J'aime bien ce temps l'un dans l'autre, mais habillée comme ça je me mouille pas trop non plus.

[Le Tribun]

AYLA

*Le passant abandonna Ayla à son triste sort et continua sa route après avoir salué la jeune demoiselle et lui avoir souhaité la bonne journée. Les gens à Republic City étaient tous très très très gentils...

Quoiqu'il en soit, Ayla devrait se dépêcher de réfléchir à ce qu'elle veut faire car le premier bus arrive déjà.*

[Ayla]

Qu'il était aimable ce jeune homme. Ah oui bien bien aimable.

Voilà le premier bus. Quand j'ai rien à faire de la journée en particulier, je lambine simplement en général. Mais il vaudrait peut-être mieux essayer de maîtriser un peu, ce serait déjà plus productif pour une fois. Donc je me décidais en montant dans le bus, payant ma place. On allait partir maîtriser alors! Ça me détendrait de toute façon, sinon j'allais encore penser à l'entretien toute la journée.

Je m'asseyais dans le bus à la première place libre, du côté de la fenêtre, et regardais tranquillement le paysage défiler sur la vitre battue par la pluie. Le vrombissement du moteur, le clapotis des gouttes sur la vitre, la poussée de l'accélération... Pour sûr, ça me reposait.

[HRP: Je sais pas trop où on va maîtriser ici, le parc peut-être? Bref, libre à toi animation! o/]

[Le Tribun]

*Le bus traçait donc sa route à travers la ville. Pour faire de la maîtrise en toute tranquillité, il valait mieux aller à la sortie de la ville. Dans certains terrains du quartier résidentiel ou carrément vers les contreforts. Il y avait une ligne de bus qui permettait d'aller à la sortie de la ville. Ce n'était pas la plus desservie mais étrangement, c'était pas du tout craignos dans ce coin de la ville.

Ayla pouvait toujours y aller pour se détendre et profiter du grand air.*

[Ayla]

Je prends donc la ligne de bus qui me ramènera chez moi histoire de me changer pour des habits plus confortables, puis me dirige alors vers les contreforts. Il est temps de faire un peu de sport!

[Djarkal]

Djarkal revenait du bâtiment administratif avec en poche les papiers d'identité d'un ressortissant de Republic City. C’était un grand jour pour lui d'abandonner son ancienne nationalité. Il espérait laisser derrière tous ce qui l'a entaché de ténébre dans la Nation du feu. Son patron, un des dernier maitre forgeron artisan encore indépendant, lui avait laissé sa journée même si c'était en vérité un décalage dans ses journées de travail et de repos. Le jeune apprenti en profitait pour flâner dans le centre ville et se restaurer dans une des nombreuses petites enseignes.

L'apprenti se demandait si cela allait aussi bien se passer pour son cousin. Ils étaient venu ensemble mais avec la recherche d'un travail ils ont tous deux étaient très occupé. Cela lui arrivait de le croisé dans l'immeuble où se trouvent la majorité des membres de la famille Satsuo. Djarkal ira peut être le voir lors d'une de ses pauses à l'usine. Ensuite ses pas l’amèneront très certainement au temple de l'air pour qu'il fasse ses séances de méditation.

C'est sur ses réflexions qu'il sentait un petit poids sur l'épaule gauche, en tournant la tête il vit une paire de yeux vairon et entendit un miaulement à l'oreille. Il souriait car c'était Yamato, un petit chat de gouttière noir qui l'avait adopté à son arrivé dans la ville. L'apprenti était alors tout concentré à le caresser et lui donner un morceau de calamar frit.

[Le Tribun]

*Que dire ...

Il fait beau.*