Le dédale

[Le Tribun]

TOUFFU

*La tournée reprend normalement, mais tout le monde est bien silencieux.

Autant dire que cette rencontre avec ce gang a bien cassé l'ambiance.*

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KRASSY

*Tout le monde décampe. Quelques minutes plus tard, quand la police arrive sur les lieux, il n'y a plus rien d'exploitable du côté de Fian.

Par contre, les mecs de l'autre gang qui gisent dans la rue se font embarquer.

A la fenêtre, Ma souffle de soulage.*

-Tain, on l'a échappée belle. On fait quoi maintenant, Fian ?

[Pix]

*Tousse touss*

-Hein ah ? Euh ? Quoi ?

*Grat grat*

Ah non, c'était qu'un cauchemar, je peux me rendormir...

*zzzZZZzzzz*

[Touffu]

* La tournée des rues reprit mais pas dans la même ambiance, tout le monde gardait le silence aussi Django fit de même . Il fit donc son boulot comme lui avait montré Dak et tenta d'être le plus productif possible pour tenter de finir dans les temps . *

Au moins si il y a souvent du bordel dans les tournée je pourrais entrainer ma maitrise haha .

* Il descendit du camion pour prendre une énième poubelle qui alla se vider dans la benne avant d'être replacée à son emplacement initial . *

[Le Tribun]

TOUFFU

*La tournée se passe sans plus d'encombres, et Dak se détend petit à petit pour redevenir le jeune homme sympathique que Django a connu au début.

Ils terminent leur tournée un peu avant midi. Le Fils de la Terre est épuisé. Il peut prendre une douche sur place, manger, avant de prendre la route de l'Académie de pro-bending.*

[Krasghârn]

Tout-le-monde étant arrivé dans l'appart, je fis un rapide calcul des forces en présence, puis je m'adressai à mes sous-fifres.

-Okey les gens, entassez-moi ça. Je veux deux groupes de deux qui aillent checker les autres caches et les prévenir de ce qui arrive. Ma et Siraak, vous les accompagnez en renforts, et vous m'envoyez des nouvelles régulièrement. Sina, avec moi.

Alors que tout se mettait en place, j'assignai Sina et le reste de mes gens à la surveillance des quelques prisonniers, ligotés et baillonés, ainsi qu'au guet; en les autorisant à assommer les captifs s'ils faisaient trop de bruit.

Quant à moi, j'en traînai un.e dans la salle de bain. Je le.a réveillai d'une claque et le.a plaquai contre le mur, mon avant bras sur la gorge, un poignard dans l'autre main, plaqué sur sa poitrine.

-Tu taffes pour qui ? Comment vous avez trouvé notre planque ?

Après quoi je lui arrachai son bâillon, en laissant cependant ses mains solidement attachées dans son dos.

[Le Tribun]

*Tout le monde fait comme Fian a dit pendant qu'il part interroger un de leurs prisonniers dans la salle de bains. L'homme a une lueur de peur dans le regard quand Fian termine de poser sa question. Il finit par arracher son bâillon. La réponse ne tarde pas.*

-Fini de jouer, Fian ! Le patron s'est dit qu'il pouvait se passer de toi maintenant, il a trouvé un meilleur business !

[Krasghârn]

Le type a peur. Il a raison. En particulier s'il décide de faire le malin.

Du poing fermé, Fian lui assénera un violent coup dans le diaphragme.

Après quoi il lui enfoncera la tête violemment dans la cuvette, le visage dans l'eau. Après une vingtaine de secondes, il la retirera, et hurlera dans l'oreille du type.

-T'AS DIT QUOI, FILS DE CHIEN ?

Avant de recevoir une réponse, la tête du type retournera prendre un bain, plus long cette fois. Après ça, le tenant violemment par les cheveux, Fian mettra les yeux du type en face des siens.

-C'EST QUOI, CETTE MERDE ?! HEIN ?!! C'EST QUOI CES PUTAINS DE BAILS ?!!!

Le type allait mentir, au moins en partie, ou omettre des infos. C'était normal; mais bon, l'interrogatoire ne faisait que commencer.

Quant à la rage de Fian, elle était en partie réelle, mais en grande partie simulée. Il fallait impressionner monsieur cuvette, et faire flipper les gusses attachés dans la pièce d'à côté.

Cependant, Fian faisait attention à ne pas être trop bruyant. Certes, cet appart, comme les autres, avait été choisi pour sa localisation, à l'écart, dans un quartier chaud où les gens avaient l'habitude de ce genre de bordel, et savaient que se taire était la meilleure option, et pour ses murs épais, mais aucune précaution n'était excessive dans la situation courante.

[Le Tribun]

*Le mec se décompose et hoquette tant bien que mal une réponse.*

-Le bail, c'est que t'es hors du circuit. Il est temps de te recycler ou de te faire recycler. T'es en train de rater le train en marche. La tise, n'est plus l'avenir.

[Krasghârn]

-J'recherche mes limites, la ge-gor du cartel sous mon Gillette
Personne te sauvera, carre-toi dans l'cul ton amulette
J'peux pas perdre une minute, puto, laisse remplir la mallette
J'sais qu'ils prieront leur dieu quand j'vais plonger leur tête dans ma cuvette...

Fian, tenant toujours le type par les cheveux, enfonça la tête du type dans la cuvette, la maintenant quelques centimètres au dessus de l'eau. Si le rebord de la cuvette faisait grave pression sur la poitrine du type, c'tait aussi bien.

-Bah dis moi, fils de chiens, c'quoi, l'avenir, du coup ?

Et, ofc, si le type faisait le malin, ça partait en expérience immersion puis reposage de question.

[Le Tribun]

*Le type grogne, hoquette, gémit.*

-J'en sais rien ! On nous a juste demandé de récupérer tes stocks, c'est tout ! Me tue pas !