Le Port

[DarkDog]

Kayo était maintenant sur le quai et il pensait à se diriger vers le centre ville pour trouver un endroit ou dormir et un travail pour gagner un peu d'argent mais il fut interrompu dans ses pensées par une vague.Décidément le vent soufflait fort aujourd'hui et en plus l'atmosphère n'avait pas l'air chaleureuse,il y avait des militaires partout sur le port et il régnait une certaine tension qui ne donnait pas envie d'être joyeux.
Il pensait avant de venir que Républic City serait une ville chaleureuse avec des gens accueillant mais jusqu'à maintenant tout avait été fait pour lui prouver le contraire.

bon c'est pas bien grave

Et Kayo se dirigea vers le centre ville.

[benedict]

*Alors ça ! Une main sur son épaule ? Mais ce petit freluquet se croit tout permis ! M. Bae avait tenté de rester calme jusqu'à maintenant, mais le jeune Chiyuu lui avait en outre confisqué sa bouteille. L'esprit rendu brumeux et plein de rage, le directeur se lève de nouveau et pointe un doigt menaçant vers son interlocuteur. "Quelle fière allure j'ai !", pense-t-il tout en tanguant de toute sa hauteur.*

Noooooon mais alors ça ! *claironne-t-il d'une voix qui semble obstruée par de la pâte à mâcher* Monsieur Chiyuu juuuunior croit...

*Il rit bêtement*

Tu sais quoi, ga... gamin ? Je ne suis pas de bonne humeur. Maiiiiiiis alors pas, pas, pas... *ses yeux se ferment un instant, se rouvrent et il tressaute.* du tout !

*Et pour mieux illustrer son propos, le directeur se jette sur Zora. Dans son élan, il renverse la table basse, faisant voler les verres, le contrat et surtout, surtout, la précieuse liqueur ! Le bruit aigu du verre qui explose sur les pavés couvre celui, plus mat, de la chute des deux corps. Le tintamarre n'a pas échappé aux marins, qui s'agglutinent en cercle autour des protagonistes.*

Vas y l'jeunot ! Met lui une droite ! *beugle un vieillard barbichu aux chicots jaunis par le tabac. *

Vingt yuans sur celui en costume marron ! *lance un autre aux bras comme des troncs d'arbres.*

*Le fonctionnaire n'a pas l'intention de se faire damer le pion par un bleu. Bon sang, il se sent bien, il a chaud, il se défoule ! Et en plus, jusqu'à maintenant, il se trouve au dessus de son adversaire, coincé par son poids. Comme si on pouvait le traiter comme un alcoolique ! D'ailleurs, il n'a pas bu énormément, n'est-ce pas ? Pourquoi une petite voix intérieure lui crie de faire attention ? Gna gna, est-ce bien normal qu'il n'ait pas senti le premier coup de poing, bla bla ? Sa lèvre est fendue, il n'a même pas mal, seulement le goût ferrugineux du sang sur ses papilles. Il rit intérieurement. Ca lui rappelle ses vingt ans ! Et pour fêter ça, rien de tel qu'une bonne beigne dans la trogne de ce minet !*

[Le Tribun]

DARKDOG

*Après la traversée de plusieurs péages, des contrôles de papiers qui ne lui posent pas de problème particuliers, si ce n'est ce même regard en biais en direction du sabre. Kayo arrive après une sacrée trotte au centre-ville !

Pendant sa marche, il entendit des bribes de conversation qui lui permirent de comprendre qu'en gros, la ville avait été attaqué par la Nation du Feu la veille de son arrivée.

Ça expliquait la relative tension en ville

[Je te laisse poster au Centre-ville désormais]

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BENEDICT / ZORA

*...*

[Zora]

Mais... Il est complètement taré l'ancien !
Valoo n'intervient pas de peur de blesser Zora, en revanche, la loutre de la Terre rapplique à la vitesse de l'éclair et plonge sous les vêtements du vieux pour la griffer et le mordre à des endroits où il ne pourra pas l'attraper. Grâce à cette petite intervention, Zora gagne un peu plus de liberté de mouvement.

Bon ça y est, il m'énerve le vieux pochtron ! Mais il a mal choisi le lieu.

Profitant de l'occasion, le garçon enfonce son genou dans le ventre de l'ancien, faisant perdre le peu d'équilibre qu'il restait à celui-ci. Suite à cela, usant de sa maîtrise, il comptait utiliser l'eau environnante pour bloquer M. Bae dans de la glace, mais Valoo intervint.
Il chopa l'homme alcoolisé par l'arrière, le souleva, et le plaqua ventre à terre en lui mettant les bras dans le dos. Zora en profita pour, cette fois ci, maîtriser l'eau à disposition pour bloquer tout le tronc de M. Bae avec les bras dans le dos dans de la glace, avant d'inciter son petit frère à se calmer.
La loutre qui s'était écartée lorsque Valoo avait attrapé l'homme, vint donc se percher sur l'épaule de son maître, fière de son intervention.

Je suppose qu'on laisse tomber le contrat alors. Vous trouverez probablement une autre usine d'épuration à faire visiter si quelqu'un peut un jour nous faire concurrence malgré nos brevets déposés.

Zora remit ses vêtements en place en toisant son interlocuteur.

Et tâchez de ne pas perdre de vue que dans ce genre d'entretient, le demandeur c'est vous.

Il jeta un oeil à Valoo qui était toujours énervé.

Ça va frérot.

Ceci dit, cette altercation avait rameuté les gens du coin, et ça n'allait probablement pas être gratuit...

[Le Tribun]

-Oh déjà ?!

-C'est pas drôle !

*Effectivement les marins n'étaient pas content que tout soit déjà terminé ! Non mais oh !

ça s'échauffe, ça dégénère. Faut comprendre, chez les marins en général, un peu de violence ça fait pas de mal... Bien au contraire.

Ça rapproche.

Tiens d'ailleurs Zora vient de faire un câlin malencontreux avec un tonneau.

Et tout le monde se fout sur la gueule dans la joie et la bonne humeur !*

[benedict]

*Même lorsqu'il était encore marié et donc régulièrement soul, M. Bae n'avait jamais vu de jeune homme aux vêtements bien coupés faire un vol plané spontané. Le directeur lève les yeux. La surprise se peint sur son visage. Le groupe de marin qui les observait s'est animé. Et la situation tourne à l'émeute.*

*Sous le choc, le directeur reprend brusquement ses esprits. Tel un dormeur à qui l'on aurait brusquement jeté un seau d'eau glacée, il tressaille, sursaute et cligne des yeux. Un remord l'assaille. Qu'a-t-il provoqué ? Ce jeune homme avait pourtant été parfaitement courtois !*

Messieurs, calmez vous ! Nous sommes entre gens raisonnables, n'est-ce pas ? *dit il en faisant des gestes d'apaisement de ses mains*

A cause de toi, je vais perdre vingt yuans ! *lance, furieux, le marin qui il y a dix minutes pariait sur sa victoire*

Allez y, battez vous, les grands seigneurs de Republic City ! *exhorte un autre*

Chahuté de toutes parts, le directeur aperçoit Zora et Valoo, eux aussi aux prises avec la foule. M. Bae saît bien qu'il a déjà fait une erreur en en venant aux mains, mais quitte à recommencer, autant que ce soit pour la bonne cause ! D'un mouvement vif, il allonge un crochet du droit peu orthodoxe au gaillard qui le sépare des deux jeunes gens. Comprimé de tous côté par la foule qui se rapproche en hurlant, il se colle à eux, leur présentant son dos.

Je suis désolé pour ce qui vient de se passer ! *hurle-t-il pour couvrir le tumulte* Mais si on ne s'y met pas à trois, on n'aura pas d'autre occasion de signer quoi que ce soit ! *dit il avec un ton amical, presque rieur*

*Et sur cette bonne parole, il recule progressivement. Tout en poussant de son échine ses compagnons en direction de la sortie, il rue comme un beau diable du côté de la foule. Les hommes, une fois roués de coups de pieds, s'écartent avec la prudence d'une meute de chien circonspecte. Tout ce qu'espère Muraka, c'est que les deux vont suivre son mouvement et fendre la masse de leur côté.*

[Zora]

Ok. Là, Zora n'est plus agacé, il est énervé. Et l'énerver, c'est une mauvaise idée. Avant de se lancer dans la bagarre, Valoo vient voir s'il va bien. Au moins il a le sens des priorités. Suite à cela, pas le temps de dire ouf et les deux frères se retrouvent dos à dos avec la patron de l'agence, membres toujours bloqués par la glace, qui semble avoir miraculeusement éliminé l'alcool.
Soit. Zora lui dégèle les membres tout en se défendant comme il peut des coups des parieurs enragés.

On vous en laisse combien ? lanca-t-il avec une pointe d'espièglerie malgré son humeur massacrante.

Écoutant à peine la réponse...

Valoo, fraye moi un chemin vers l'eau.

Yup !

Ce dernier commença alors par faire deux trois flammichettes avec ses poings pour faire reculer les marins, avant de projeter une langue de feu, les poussant à s'écarter.
N'attendant pas plus, Zora se jette en roulade sous les flammes que Valoo stoppe alors, puis plonge dans l'eau.

Maintenant les enfants, ça va chier.

Pendant que son frère s'applique à tenir ses adversaires à distance sans les brûler (mais non sans placer deux trois pains par ci, par là), Zora jaillit de l'eau dans une grande vague, faisant valser les marins à proximité sur plusieurs mètres. Suite à cela, il continue de se défendre, utilisant des techniques classiques telles que la pieuvre, le fouet, les balles de glaces, mais aussi des techniques qu'il a pu observer dans des matchs de pro-bending... à ceci près que dans le cas présent, il n'y a pas de règles contraignantes : allons-y franco !

[Le Tribun]

ZORA

*Ouais ... Mais non.

Au moment où Zora arrive à se frayer un chemin jusqu'à l'eau, un rocher l'intercepte et le frappe violemment au niveau de l'estomac, déséquilibré dans sa course, le voilà qui tombe lourdement au sol, la respiration coupée par la puissance du coup qu'il venait de se prendre.

Sa vision se trouble alors qu'il entend des sifflets, il voit d'autres gens qui arrivent, ils ont l'air nombreux, oh ? Il y en a quatre autour de lui, ils agitent des objets étranges.

Et Zora se fit matraquer proprement. Un petit lynchage par 4 agents qui ont les nerfs à vif... Ça calme toujours un petit peu.*

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BENEDICT

*Muraka avait su se faire respecter des marins, il était peut-être un fonctionnaire, mais il n'en restait pas moins un homme hardi qui savait se faire respecter. Aidé de Valoo, le jeune frère de Zora, les deux compères avaient réussit à mettre en échec des braves gaillard. Zora allait préparer une grosse attaque, mais un bruit sourd stoppa tout le monde.
Tout le monde se retourna, et la scène de bagarre joyeuse se termina en un gros bordel infame. Des objets métalliques passèrent au dessus de certaines palissades.*

-GRENADE !

*S'écria un des marins, certainement un habitué de certaines échauffourées amicales. Plusieurs détonations laissèrent s'échapper une lourde fumée, alors qu'une masse informe et sifflante arriva au contact des marins et ... de nos protagonistes.

Coup de matraque, rocher dans la gueule, menotte et vague dans la tronche.

Il semblerait que les autorités soient rentrées dans la danse ; et avec les évènements de la veille, ils n'y vont clairement pas avec le dos de la cuillère.

Muraka se prend un rocher dans le ventre et une fois à genou se fait matraquer et prend même un coup de botte dans la joue.

Valoo subit un sort moins enviable et en perd même une dent.

Dommage que les frais dentaires ne soient pas remboursés.*

[benedict]

*Alors que Zora, Valoo et M. Bae entrapercevaient la sortie, un cri retentit parmi les marins.*

-Grenade !

*Le directeur ne comprit pas tout de suite. Mal lui en prit. Une pluie de cylindres métalliques s'abattit sur eux, avec dans son sillage des traînées grises de fumées. Des grenades anti rixes ! Le directeur avait lu un mot à ce sujet dans les journaux récents. L'idée lui avait paru excellente. Néanmoins, à l'usage,il la trouva nettement moins lumineuse. Ses yeux se mirent à le brûler, des larmes jaillirent des ses glandes lacrymales et une toux douloureuse lui monta au bronches.*

*Il tenta de se baisser, à la recherche d'air frais, quand une bousculade colossale le cloua au sol pour de bon. Perdu dans le capharnaüm général, il cherchait à connaître la nature des nouveaux venus. Un coup de tête à gauche, un regard à droite... Enfin, à travers les épais volutes de fumée grise, il distingua quelques uniformes. Les coups de sifflets se chargèrent, si c'était nécessaire, de lui confirmer la présence des forces de l'ordre.*

En quelques instants, le déluge changea de nature. Les grenades cédèrent la place aux coups de matraque. Pourquoi la police se montrait elle si violente ? Le directeur se releva, avec la conviction de pouvoir arranger les choses. Entre citoyens raisonnables, il n'y a pas de raisons !
L'honorable confrère fonctionnaire de police qui lui expédia un rocher dans le ventre n'était manifestement pas du même avis. Le directeur s’effondra de nouveau. Impuissant et craintif, rendu sourd et aveugle par les sifflements et les pleurs, il se replia sur lui même tel un nourrisson.Quelques secondes plus tard, il ressentit une vive douleur sur l'occiput. Le bâton d'un autre confrère venait de s'y abattre de manière tout à fait réglementaire. Un coup de botte dans la mâchoire acheva de le réduire au silence. Il glissa dans l'inconscience tel un poisson dans l'eau.*

*Quelques minutes plus tard, il entrouvrit les yeux. Un gaillard en uniforme le transportait en direction d'un camion en métal. Alors que sa tête ballotait, il vit Zora et Valoo suivre le même chemin.
Néanmoins, avec la conscience lui revinrent ses sensations. A commencer par la plus vive : celle, brûlante, qui irriguait tous les nerfs à l'arrière de son crâne. Le coup de tout à l'heure, plus vif encore qu'au moment où il avait été porté ! Il sombra de nouveau.*

[Zora]

Pas le temps de comprendre ce qui lui arrive, Zora est stoppé dans son élan par un rocher en plein dans le diaphragme. Au sol, accroché à son estomac, souffle coupé, et totalement déboussolé tant par le choc que par le manque d'air, il se rend tout juste compte qu'il se fait proprement défoncer par les forces de police.
Valoo, de son côté, subit un sort similaire.
Ils finissent donc embarqués, dans un état proche de celui de légumes... ou de purée en l'occurrence.
Ils sont tout juste assez conscients pour se rendre compte qu'ils ont été embarqués, M. Bae avec.

Dans une lueur de lucidité, Zora pense :

Papa va nous tuer...

... avant de finir dans les vaps.