Le quartier résidentiel

[Avatar Aang]

Lieu : Le quartier résidentiel

Le quartier résidentiel se situe à l'écart du tumulte du centre ville. Il est idéal pour retrouver le contact avec la campagne sans pour autant renoncer aux plaisirs citadins.
Des arbres parsèment les rues larges et ombragées. Le touriste remarquera en s'y promenant le tracé innovant, tout en angles droits, spécificité de l'urbanisme de Republic City.

Cette saison, le prix de l'immobilier dans notre belle ville est à la baisse. Acheteurs indécis, c'est le moment de vous lancer !
Des résidences adaptées à toutes les bourses s'offrent à la vente. La plus luxueuse d'entre elle : l'ancienne demeure du regretté inventeur de la satomobile, Maître Hiroshi Sato.*

Les loisirs sont foison dans les environs. Les amoureux de la nature profitent en toutes saisons du charme du parc, tout proche. Et pour ceux que l'adrénaline excite d'avantage, le circuit de course automobile accueille chaque année le grand prix Bei Fong. Il est très apprécié des résidents et des grandes fortunes de notre bonne cité.

L'accès au quartier a été facilité par les travaux de reconstruction entamés à la fin de la guerre d'indépendance. Une confortable route à quatre voies en fait aujourd'hui le tour. Le déplacement en centre ville est désormais un jeu d'enfants !

Cette description vous est gracieusement offerte par l'office du tourisme de Republic City.

*Acheteurs intéressés, adressez vous à l'agence immobilière K. Raken et Cie.

[Jin Beifong]

*Il fait nuit noire, alors que le moteur de la Satomobile s'arrête.*

-Madame.

-Je te remercie...

*La portière arrière s'ouvre, Jin en émerge. Elle sort un gros sac qu'elle porte en bandouillère, elle récupère un sabre qu'elle ne prend même pas la peine d'attacher à sa ceinture. La journée avait été longue, et elle n'était pas contre un peu de repos.*

-Tu peux rentrer chez toi soldat, je ne pense pas ressortir...

-Très bien madame, merci madame.

*L'agent de l'alliage rallume le véhicule qui sort de la petite allée en marche arrière avant de disparaitre dans la nuit. Jin, éreinté, avance le long d'un mignon petit chemin de terre, adressant un petit regard à une belle fleur poussant sur une jardinière prêt de la fenêtre. Elle arrive devant la porte et cherche ses clés dans ses poches.*

Où est ce que j'ai mis ces coquines... Ah les voilà !

*Jin glisse alors les clés dans la serrure, elle tourne... Ça bloque... c'était ouvert.*

J'ai pourtant fermé en partant... Et il n y a pas de lumière...

*Elle laisse tomber le sac et ouvre discrètement la porte. Elle franchit le seuil de la porte et s'avance un tout petit peu. Elle sent l'interrupteur et l'enclenche. Le hall d'entrée s'illumine... Rien d'anormal à déclarer.

Elle entend le parquet grincer derrière elle ... Pas le temps de réagir des bras forts la ceinturent et la soulève du sol, elle allait répliquer quand elle entendit.*

-SURPRIIIIIIIIIIIIIIIIIISE !

*Elle soupire, ce n'était que lui.*

-Repose-moi sur le sol, tu sais très bien que je hais quand tu fais ça espèce de nigaud !

-Je ne te reposerais que quand j'aurais reçu un doux baiser de ta part !

*Atterrée, Jin lache sans cacher la once d'agacement dans sa voix.*

-Mais comment tu veux que je fasse quoi que ce soit dans cette position ?! Repose-moi immédiatement Harsoda !

*Jin sent alors un moment de battement dans l'attitude du médecin qui semble perturbé.... Il la repose au sol en lâchant d'une voix penaude.*

-Très bien, je suis désolé ...

-Non ce n'est pas grave ... C'est moi qui m'excuse, je n'avais aucune raison de te crier dessus ...

*Une main sur le visage, elle s'asseoit sur un fauteuil proche de l'entrée. Elle dépose son sabre prêt de l'entrée Et se s'envoie une mèche rebelle à l'arrière.*

-J'ai mon sac à l'entrée, tu pourrais aller le récupérer s'il te plait ?

-A votre service !

*Harsoda, avec un sourire retrouvé sort du hall et revient, armé du lourd sac de la chancelière, ne dissimulant pas son inquiétude, il pose le sac à coté de la chancelière et s'accroupit en saisissant sa main.*

-Mmh ... Tu as l'air d'avoir eu une journée difficile... Je connais une demoiselle qui n'aurait rien contre une petite séance de détente ce soir !

*Dit-il, l'oeil à peine lubrique En couvrant la main de sa bien-aimée de baiser. Jin sourit avec un air fatiguée.*

-Sinon, la prochaine fois, ferme au moins la porte à clé que je ne me mette pas à prendre peur pour rien ...

-Ah ? J'avais encore oublié ? Je suis vraiment désolé, je suis parfois si tête en l'air ... Tellement hâte de voir ton visage si dur s'adoucir ... Je te jure, tu as toujours cet air figé sur le journal... J'ai l'impression de ne pas connaitre cette femme.

-Oh ... Mais tu ne la connais pas mon cher Harsoda ... J'ai un rôle à tenir, je me dois d'être solide pour les citoyens de cette ville ...

-Certes, certes, mais là tu es chez toi, dans ton petit nid douillet avec un homme prêt à tout pour te détendre ... Je te prierais de te détendre pendant ... Mmh ... 1 heure ou deux ?

*Jin ne sourit plus et se masse les tempes.*

-J'aimerais t'y voir ...

-Allons ... Allons, tu sais bien que rien, ni même toi, ne me résiste ...

*Harsoda caresse alors tendrement la joue de la dame ... Cependant, le voilà qui grimace assez vite.*

-Quelque chose te perturbe ...

-Comment ça ?

-Rien, en temps normal, il me faut moins de 5 minutes pour transformer la Chancelière en femme aimante... Tu es réfractaire ...

-Je suis fatiguée Harsoda.

-Justement, plus tu es fatiguée, plus vite tu tombes dans mes bras ... Qu'est ce qu'il s'est passé aujourd'hui ?

-Rien ... Rien ... C'est juste l'avatar qui ...

*Harsoda a un mouvement de recul, il fait les gros yeux, Jin tique.*

-Quoi encore ?

-Tu t'entends parler ?

-Hé bien ?

*Harsoda mets une main sur le front de Jin, cette dernière, agacée, repousse sans ménagement la main du médecin.*

-Harsoda !

-Rien rien ... Tu as juste dit Avatar en parlant de ... Bah de l'avatar justement ... En temps normal, tu parles de pisseuse, pourrie gâtée, plus grand danger pour Republic City, sale gamine et j'en passe ...

*Harsoda a un petit sourire qui pointe.*

-J'en connais une qui a fait forte impression ...

*Jin sourit et laisse sa tête tomber en arrière.*

-Il est vrai ... Korra ne sera pas aussi docile que je l'espérais... Il me faudra la surveiller de près. J'ai peur qu'elle instaure le chaos dans cette ville. Qu'elle détruise une harmonie que je me suis forcé de mettre en place...

-Je sais que je me mêle de ce qui me regarde pas...

*Il se relève.*

-Mais ne sois pas trop dur avec elle. Elle est jeune. Tu gagnerais plus à coopérer avec elle.

-Effectivement Harsoda... Ça ne te regarde pas. Loin de moi l'idée de te faire passer pour quelqu'un de stupide. Mais comme tu me l'as si bien fais remarqué, je n'ai que très rarement l'occasion de me reposer et j'aimerais que ces moments passés avec toi, ne soit pas constitué de discussion politique ... J'en ai assez avec Han...

*Elle sourit à Harsoda et lui saisit la main.*

-Ne nous enlève pas ça ...

*Harsoda roule des yeux.*

-Si tu me prends par les sentiments ...

*Soudain, le téléphone sonne. Les deux tourtereaux tournent la tête de concert.*

-La ligne officielle ...

Fais chier ... Qu'est ce qui se passe ?

*Le visage de Jin se ferme, elle se lève comme une fusée, droite comme un "i", elle avance comme un seul homme vers le téléphone situé dans la pièce suivante. Toute fatigue apparemment envolée. Elle arrive dans la pièce et décroche le téléphone.*

-Chancelière Beifong.

#Chancelière ? Ici le Grand Général Wallace.#

-Oui et ?

#Vous n'avez pas regardé par votre fenêtre madame ?#

-Non, écoutez Biggs, je vous apprécie beaucoup pour votre travail, mais j'ai moi même travaillé toute la journée et je n'ai clairement pas le temps de jouer aux devinettes. Abrégez mon cher ou lors recontactez-moi demain.

#Nos équipes ont détectés une activité anormale au niveau de l'ancienne ile blanche il y a une demi-heure. Et maintenant, c'est un rayon de lumière qui traverse le ciel... Nous surveillons déjà les communications des autres nations par mesure de précaution, le Directeur Adamant est avec moi. Inutile de préciser que votre présence est souhaitée pour que nous puissions déterminer la marche à suivre.#

-Bonne initiative, retrouvez-moi au Palais d'ici une heure...

*Elle raccroche et se retourne vers Harsoda dont le visage semblait fermé, les bras croisé, appuyé contre la porte.*

-Je suis désolée.

-Oh non, je me doute que ça doit être important ...

-Ce sera pour une prochaine fois le diner...

-Que ? Comment tu as su ?

-Ne me sous-estime pas mon cher.

*Avec un sourire, la dame s'avance vers Harsoda et lui glisse un baiser sur la joue.*

-Tu peux rester dormir ici ce soir ... Qui sait ? J'aurais peut être faim en rentrant si ça ne dure pas trop longtemps.

-Je ferais réchauffer ton plat.

*Jin attache maintenant son sabre à sa ceinture, attrape son sac et sort de sa maison en claquant la porte. Elle ferme à clé et se dirige vers une petite Satomobile non loin, qu'elle démarre avant de partir vers le palais.*

Nathan avait reçu ici des tracts a distribuer dans les boites aux lettres du quartier résidentiel. Et ce, avant midi. En clair, c'est la merde. Il se dépêche donc de courir de boites aux lettres en boites aux lettres, déposant un tract à chaque fois.

Bordel, faut que je speed!!!!

Et il continu...

[Le Tribun]

*Y a pas à dire ... Nathan court vite et bien ... Il arrive à suivre la cadence de ses collègues de la journée.

11h45 ...

Il tombe sur le sol dur du trottoir. Il a terminé avant 12h, mais il est vanné. tranquillement installé contre la Satomobile, un des employés regarde Nathan en rigolant.*

-Hé ben ... T'es bien essouflé ... T'as couru ou bien ?

*Et il mange du pain ... Mmh ... C'est bon le pain.*

-Allez, relève-toi le tire-au-flanc, faut rentrer voir le patron ...

*Il rentre dans la Satomobile et jette une petite bouteille d'eau en plastique au futur coursier.*

-Prends-ça, mais grouille !

Nathan attrape la bouteille d'eau que l'employé lui lance au visage. Il saute dans la sato, et boit un coup.

Merci dit-il avant de lui rendre la bouteille. Au fait, moi c'est Nathan.

Il s'affale sur le siège, complètement lessivé

Je me demande ce qu'on va avoir à faire pour la suite...

[Le Tribun]

*La porte se referme, la voiture démarre.*

-Moi c'est Roa... Allez ! On file ! On rentre voir le Patron ... Je pense que tu t'es bien débrouillé... Tu sais aller vite, tu as le bon rythme ! Je pense que tu vas être embauché ...

*Alors que la voiture roule tranquillement, Roa semble d'humeur bavarde.*

-T'es vachement jeune quand même mon gars ... Tu serais pas un orphelin ?

*Et on peut dire qu'il savait mettre les pieds dans le plat ... Niveau délicatesse, on a vu mieux ...*

-T'es vachement jeune quand même mon gars ... Tu serais pas un orphelin ?

Bingo Répondit-il. Et à vrai dire, je ne sais pas ce que ça fait d'avoir des parents, et je m'en fiche en fait! Tant qu'on avance on est pas mort, alors je vis au jour le jour!

[Le Tribun]

*Le mec sourit à Nathan.*

-Alors tu es bien tombé mon gars ! On est tous des orphelins ... Le patron, il a su s'occuper de nous correctement ...

*Il lui envoie une frappe amicale sur l'épaule ...

Nathan n'a plus d'épaule.*

-Tu vas être comme un coq en patte avec nous ! Tant que tu fais gentiment ce qu'on te demande, ça devrait aller.

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Un bruit de moteur ronronnant traversait le quartier résidentiel. C'était une satomobile décapotable conduite par un jeune homme dans la vingtaine, aux cheveux noirs et la peau pâle. Ce jeune homme était Zora, le fils aîné des Chiyuu, la famille à la tête de la première entreprise de traitement des eaux usées. Inutile de préciser que dans une ville comme Republic City, ça rapporte assez de pépettes pour vivre avec aisance.
La satomobile traversait donc le quartier résidentiel pour se rendre à la propriété familiale car il avait terminé sa journée de travail. Si on se penchait à une fenêtre pour voir dans la voiture, on pouvait voir une boule de poils lovée sur le siège passager.
Cette boule de poils, c'était Laru, sa loutre du Royaume de la Terre, qui ne le quittait plus depuis plusieurs années. Quels que soient les moyens employés, il s'était avéré impossible de la laisser dans la maison alors que Zora sortait. Elle l'accompagnait donc en permanence, et cela ne choquait plus personne dans leur entourage.

Arrivant devant un grand portail, l'engin se plaça sur une étendue de métal lisse. Un déclic se fit entendre, et le portail s'ouvrit dans un grand bruit d'engrenages. En effet, lorsqu'un poids conséquent se faisait sentir sur la plateforme de métal, cela activait un mécanisme dont le résultat était l'ouverture du portail. Le bruit n'était volontairement pas étouffé de sorte à ce que les habitants soient prévenus de toute arrivée. Vous en conviendrez, il serait ennuyeux d'ignorer l'arrivée d'invités.
Derrière le portail apparut une grande maison au milieu d'un jardin à sa mesure. On pouvait y voir de nombreux circuits contenant de l'eau pour alimenter en permanence toutes les plantes et la mare aménagée. On apercevait aussi une terrasse bien exposée pour profiter du soleil, et qui pouvait aussi servir de terrain d'entrainement. Un des habitants y était d'ailleurs étalé pour profiter du soleil agréablement doux de la fin d'après midi. C'était Valoo, le frère de Zora, qui se prélassait sous l'oeil bienveillant de son compagnon Spek, un oiseau exotique de la Nation du Feu.

Zora gara la satomobile dans le garage situé derrière la maison, et passa par la terrasse.

Tu devrais rentrer Val', il va bientôt pleuvoir !

Valoo ouvrit les yeux pour regarder le ciel, et n'y vit qu'un grand ciel bleu qui commençait légèrement à rosir à l'opposé du soleil.

Mais n'importe q... ah non pas encore !

Trop tard, Zora venait de balancer l'équivalent d'un tonneau d'eau dans les airs, et la laissait retomber sur la terrasse en se protégeant, tandis que Laru dansait sous cette pluie, et que Spek protégeait son plumage sous un arbre. Ayant déjà été victime de cette plaisanterie, Valoo s'entoura de flammes ce qui eut pour effet une évaporation de l'eau avant même qu'elle ne le touche.

HAHA ! Faut te renouveler ! Je commence à la connaître celle-là !

Ah ouais ? Et le coup de la marée haute tu connais ?

Hein ? Comment tu veut qu'il y ait marée haute à la maison ?

Comme ça !

Zora ponctua ses paroles de quelques gestes fluides. De l'eau s'échappa des circuits et inonda une partie de la terrasse avant de disparaître dans les grilles sur les bords de la terrasse.
Gagné : Valoo était trempé !

Pas juste ...

C'est l'jeu ma pauv' Lucette ! Allez sèche-toi et habille toi, papa et maman devraient pas tarder à rentrer.

Valoo se regarda. Le simple short qu'il portait pour prendre le soleil avait été emporté par l'eau et était désormais collé à une grille. Il était donc... nu ! Il courut donc le chercher sous les yeux de Zora, hilare. Le short était imbibé d'eau et plein des saletés de la terrasse, il ne pouvait donc pas le remettre et le balança au visage de son frère qui le dévia d'un petit coup de maîtrise.

Ça se paiera ! dit-il en rentrant se chercher des vêtements, se séchant grâce à sa maîtrise du feu.

Quand tu veux monsieur Tout-nu !


Les deux frères attendirent donc le retour de leurs parents qui, comme Zora l'avait prédit, ne tardèrent pas.
Ils était tous deux dans la même satomobile, conduite par le père, Eldin. La soirée se passa donc tranquillement, de même que le repas, et la famille se retrouva sur la terrasse pour profiter pleinement de la fraîcheur du soir après ce qui fut, pour la majorité, une dure journée.

Alors papa cette réunions sur les fumées.

Ça s'annonce plutôt bien pour l'instant. On va essayer de faire des test pour voir si on peut purifier ça, mais on va avoir besoin de maîtres de l'Air et de maîtres de la Terre expérimentés.

Et il va falloir financer tout ça et faire des études sur la toxicité potentielle des fumées. On a eu le tour avec les eaux, et même si les conséquences n'ont pas été catastrophiques, on aurait pu éviter le problème si on l'avait connu. Bref, il reste encore pas mal à faire.

Pas grave, ça vaut la peine ! La végétation et la faune de la ville se porte déjà superbement avec la purification de l'eau, alors si on arrive à faire pareil avec l'air, Republic City pourrait bien devenir une merveille technologique sans faille, et on battrait la Nation du feu à plate couture !

Oui oui hé du calme, c'est une compétition, pas une guerre ! On a eu assez avec la dernière !

La discussion continua jusqu'à ce qu'Eldin et Valoo se mettent à bailler et partent se coucher. Zora resta dehors avec sa mère : Nayru. En effet, les deux maîtres de l'eau profitaient de la lueur de la Lune, et dormait souvent dehors en cette saison.

Tout était calme, et rien ne semblait pouvoir troubler cela.

[Le Tribun]

*Sauf peut être une alarme indiquant... Indiquant quoi ?

Ce genre d'alarme avait l'habitude de sonner quand des navires de la Nation du Feu arrivait au rivage de la ville ...

Une attaque ? *